Accueil > Citations > Citations sur le S. M.
Il y a 111 citations sur le S. M..
PISSE-VINAIGRE, s. m. — Épine-vinette, Berberis vulgaris. — Corruption fort étrange d’épine-vinette. Le goût acide des baies a d’abord fait transformer vinette en vinaigre ; puis épine-vinaigre ne voulant rien dire, on a compris que de manger de ces baies faisait uriner acide. D’où pisse-vinaigre. — (Nizier du Puitspelu, Le Littré de la Grand’Côte, Académie du Gourguillon, Lyon, 1895)
REVERSI ou REVERSIS, s. m. sorte de jeu de cartes qui vient d’Espagne, où il s’appelle la ganna pierde, qui perd gagne, parce qu’à ce jeu, au revers de tous les autres, c’est celui qui fait le moins de levées qui gagne le plus.« Avant l’usage des carrosses... On donna à ce valet le nom de quinola. » Annal. litt. 1757.
Putassier s. m. Homme qui aime & cherche les putains, qui fréquente les mauvais lieux François Halma — Le Grand Dictionnaire françois & flamand
D’Aldriger fut alors baronifié par S. M. l’Empereur et Roi, car sa fortune se doubla ; mais il se passionna pour le grand homme qui l’avait titré. Honoré de Balzac — La Maison Nucingen
STROBILE. s. m. [strobilus, στρόβιλος, toupie, pomme de pin]. Nom donné par Sars à un polype représenté par des disques superposés adhérents entre eux et de plus en plus larges à partir du dernier développé ; il croyait qu’ils formaient un genre à part qu’il nomma Strobila ; mais il a reconnu que cette chaîne se désagrégeait en autant d’articles discoïdes, flottant isolément, dont chacun devenait rapidement l’animal sexué ou adulte appelé méduse (Medusa aurita), ayant cessé de vivre en communauté. — Par analogie, strobile ou état strobilaire, la chaîne que forment les communautés d’articles appendus au scolex ou tête de tænia chez les cestoïdes ; le scolex des distomiens, quand il est rempli de la génération de cercaires (en forme de têtard) qui bientôt prendront des organes sexuels, a été comparé au strobile des polypes et des cestoïdes. Le strobile chez ces derniers est ce qu’on appelait un ver complet ; le tænia et le bothriocéphale rejetés en masse de l’intestin peuvent servir de type.
TANGUEURS ou GABARIERS, s. m. pl. (Marine.) ce sont des porte-faix, qui servent à charger & à décharger les grands bâtimens.
TALPIFORMES, adj. et s. m. pl., Talpiformes (talpa, taupe, forma, forme). Nom donné par Latreille [Pierre-André Latreille] à une famille de l’ordre des Mammifères Rongeurs, comprenant ceux qui ressemblent un peu à des taupes. Antoine-Jacques-Louis Jourdan — Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles
HIEROMENIE, s. m. (Antiq.) ἱερομήνια, nom donné au mois dans lequel on célébrait les jeux Néméens ; c'était le même mois que le Boedromion des Athéniens, qui correspondait au commencement de notre mois de Septembre. « Hiéroménie » — dans L’Encyclopédie
SALAMANDRINS, adj. et s. m. pl., Salamandrina. Nom donné par Muller [sic : Müller] [1832] à une famille de Reptiles nuds, qui a pour type le genre Salamandra. Antoine Jacques Louis Jourdan — Dictionnaire raisonné
SOMMISTE, s. m. (Chancel. rom.) c’est le principal ministre de la chambre romaine, pour l’expédition des bulles ; il en fait faire les minutes, les fait recevoir, & plomber.
VERBOQUET, s. m. (Méchan.) còntre - lien, ou cordeau qu’on attache à l’un des bouts d’une piece de bois ou d’une colonne, & au gros cable qui la porte, pour la tenir mieux en équilibre, & pour empêcher qu’elle ne touche à quelque saillie ou échaffaud, & qu’elle ne tournoie quand on la monte. On dit aussi virebouquet, parce que la corde fait tourner la piece dans le sens que l’on veut. (D.J.) Diderot et d'Alembert — Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences
SAMORIN, ou Zamorin, s. m. (Hist. mod.) c’est le nom que l’on donne à un souverain de l’Indostan, dont les états sont placés sur la côte de Malabare, & qui étoit autrefois le prince le plus puissant de cette côte. Sa résidence ordinaire est à Calecut ou Kalicut.
ARAME, s. m. Palais des rois perses. Ce mot correspond au sérail des Turcs. Napoléon Landais — Dictionnaire général et grammatical des Dictionnaires Français
KUL ou KOOL, s. m. (Hist. mod.) en turc, c’est proprement un domestique ou un esclave. […] Nous lisons dans Meninski que ce nom est commun à tous les soldats dans l’Empire ottoman ; mais qu’il est particulier à la garde du grand-seigneur & à l’infanterie. Les capitaines d’infanterie & les capitaines des gardes, s’appellent kûl zabitlers, & les gardes, kapu kûlleri, ou esclaves de cour. D’autres auteurs nous assurent que tous ceux qui ont quelques places qui les approchent du grand-seigneur, qui tiennent à la cour par quelqu’emploi, qui sont gagés par le sultan, en un mot, qui le servent de quelque façon que ce soit, prennent le titre de kûl ou kool ,ou d’esclaves,& qu’il les éleve fort au-dessus de la qualité de sujets.Un kûl ou un esclave du grand-seigneur,a droit de maltraiter ceux qui ne font que ses domestiques; mais un sujet qui maltraiteroit un kûl ,seroit séverement puni. L’Encyclopédie — 1751
ADIAPHORISTES, s. m. pl. (Théol.) nom formé du Grec ἀδιαφορος, indifférent, d’ἀ privatif, & de διάφορος, différent.On donna ce titre dans le xvj. siecle aux Luthériens mitigés qui adhéroient aux sentimens de Melanchton dont le caractere pacifique ne s’accommodoit point de l’extrème vivacité de Luther. Depuis en 1548, on appella encore Adiaphoristes les Luthériens qui souscrivirent à l’Interim que l’Empereur Charles V. avoit fait publier à la Diete d’Ausbourg.
TOQUOTS, s. m. pl. (Voy. Cloches et Bâlotte). Vocabulaire du Berry et de quelques cantons voisins — 1842
ESCHILLON, s. m. Nom que les matelots donnent dans les mers du Levant, à un météore fort dangereux pour la navigation. C'est une nuée épaisse, d'où sort une longue queue, qui s'allonge jusqu'à la mer & qui en tire l'eau comme une pompe. Manuel lexique ou dictionnaire portatif des mots françois — 1750
ANDAILLOT, s. m. Cringle. Anneau, bague en bois placée sur la ralingue des voiles, et qui sert à les enverguer. Pierre-Marie-Joseph de Bonnefoux — Dictionnaire de marine à voiles et à vapeur : marine à voiles
MASTICATOIRE, s. m. (Thérapeutique & Pharmatie.) espece d’apophlegmatisme par la bouche, ou de remede propre à exciter une évacuation par les excrétoires de la bouche, c’est-à-dire les différentes glandes salivaires. L’action simple & méchanique de la mastication, l’action de mâcher à vuide, ou de mordre un corps tenace ou plus ou moins resistant, qui ne répand dans la bouche aucun principe médicamenteux, suffit pour faire couler abondamment la salive.
Palmirano, s. m. palmira-no. Linguist. Palmyrien ; langue des anciens habitants de Palmyre. Le palmyrien est une langue sémitique et un rameau de la branche araméenne. Diccionario universal francés-español — español-francés