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Citations sur le répandre
Il y a 20 citations sur le répandre.
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Dieu n'a dispersé les Israélites que pour répandre leur croyance au milieu des nations.
Le Talmud — Pesachim -
Faut savoir s’étendre Sans se répandre.
Serge Gainsbourg — Pauvre Lola -
En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur.
Gandhi — Tous les hommes sont frères -
Les langues ont toujours du venin à répandre.
Molière — Tartuffe -
Il est indigne des grands coeurs de répandre le trouble qu'ils ressentent.
Clotilde de Vaux — Lucie -
C'est à force de répandre le bon grain qu'une semence finit par tomber dans un sillon fertile.
Jules Verne — Les Naufragés du “Jonathan” -
A cause des choses terrestres qui vous absorbent, vous forcez Dieu à retenir en soi l'amour qu'il ne peut répandre sur vous.
Sainte Catherine de Gênes — Traité du purgatoire -
L’allégresse du coeur s’augmente à la répandre.
Molière — L’Ecole des femmes -
Le bonheur est un parfum que l'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même.
Ralph Waldo Emerson -
Quand deux hommes s'embrassent sans s'aimer, ils ne sont jamais plus proches de répandre leur sang.
Henri Lacordaire -
La peine est une trop simple raison pour répandre des cendres.
Oxmo Puccino -
On trouve un certain charme à répandre des pleurs : En apaisant notre âme, ils calment nos douleurs.
Ovide -
L’argent, c’est comme de l’engrais. Il faut le répandre partout, sinon il pue.
Jean-Paul Getty -
Certaines femmes ne demandent à une amie de tenir une confidence secrète que pour mieux répandre une nouvelle.
André Maurois — De la conversation -
On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète.
Edith Wharton -
(Pronominal) — S'ils se sont répandus, nombreux, à travers d'autres pays, c'est soit pour fuir des catastrophes (guerres, révolutions, massacres,) soit pour échapper aux inconvénients de la surpopulation. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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Répandre de l’eau par terre.
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Dalf a appris, avec les surréalistes, à faire usage du tract et du manifeste, à répandre rapidement et fortement idées, programmes, attaques et justifications en tous genres.
Salvador Dalí — Lettres à Picasso -
Nos cœurs étaient muets à force d’être pleins ;Nous effeuillions sur l’eau des tiges dans nos mains ;Je ne sais quel attrait des yeux pour l’eau limpideNous faisait regarder et suivre chaque ride,Réfléchir, soupirer, rêver sans dire un mot,Et perdre et retrouver notre âme à chaque flot.Nul n’osait le premier rompre un si doux silence,Quand, levant par hasard un regard sur Laurence,Je vis son front rougir et ses lèvres trembler,Et deux gouttes de pleurs entre ses cils rouler,Comme ces pleurs des nuits qui ne sont pas la pluie,Qu’un pur rayon colore, et qu’un vent tiède essuie.— Que se passe-t-il donc, Laurence, aussi dans toi ?Est-ce qu’un poids secret t’oppresse ainsi que moi ?— Oh ! je sens, me dit-il, mon cœur prêt de se fendre ;Mon âme cherche en vain des mots pour se répandre :Elle voudrait créer une langue de feu,Pour crier de bonheur vers la nature et Dieu.— Dis-moi, repris-je, ami, par quelles influencesMon âme au même instant pensait ce que tu penses ?Je sentais dans mon cœur, au rayon de ce jour,Des élans de désirs, des étreintes d’amourCapables d’embrasser Dieu, le temps et l’espace ;Et pour les exprimer ma langue était de glace.Cependant la nature est un hymne incomplet,Et Dieu n’y reçoit pas l’hommage qui lui plaît,Quand l’homme, qu’il créa pour y voir son image,N’élève pas à lui la voix de son ouvrage :La nature est la scène, et notre âme est la voix.Essayons donc, ami, comme l’oiseau des bois,Comme le vent dans l’arbre ou le flot sur le sable,De verser à ses pieds le poids qui nous accable,De gazouiller notre hymne à la nature, à Dieu :Créons-nous par l’amour prêtres de ce beau lieu !Sur ces sommets brûlants son soleil le proclame,Proclamons-l’y nous-même et chantons-lui notre âme !La solitude seule entendra nos accents : Écoute ton cœur battre, et dis ce que tu sens.
Alphonse de Lamartine — Jocelyn -
Nous passions des demi-journées entières à répandre ensemble notre esprit sur les cent mille sujets qui jaillissent de deux jeunes intelligences qui s’entre-choquent, comme les étincelles jaillissaient du foyer quand nos pincettes remuaient au hasard le feu.
Alphonse de Lamartine — Œuvres complètes