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Il y a 56 citations sur le racinien.
Dans un décor épuré et sensuel (Yves Bernard), sur fond bleu azuréen où s’érigent les doubles colonnes doriques d’un temple grec, balayées par de fines tentures secouées par une brise légère, apparaissent les silhouettes des acteurs de cette tragédie racinienne, figures empanachées de voilages transparents et beiges (Virginie Merlin), telles des ailes de papillons. AgoraVox — « Andromaque » sacrifiée par Muriel Mayette à la Comédie Française - AgoraVox le média citoyen
Agamemnon s'apprête à assiéger Troie. Mais les dieux accumulent les vents contraires au départ de l'expédition pour cause d'erreur de casting et d’errements du capitaine dans un moment d'égarement. Après avoir consulté l'oracle des sondages, il ordonne le sacrifice de sa chère Iphigénie pour relancer l'expédition en plein naufrage afin d’apaiser le courroux de la déesse Opinion publique plongée dans le doute et le chaos. Iphigénie-Agnès nouvelle victime sacrificielle macro-racinienne ? www.lejdc.fr — Prise de risque - Paris (75000)
Comédiennes et comédiens apportent un relief étonnant au flot quasi ininterrompu des mots, donnent du tonus à cette musique racinienne qui peut aisément devenir lancinante. De manière judicieuse, sans jamais sombrer dans l’afféterie, toujours pour éclairer le sens, préciser les intentions tout en captant l’attention, les interprètes varient adroitement les rythmes, les timbres, les registres et les intonations. Dans une catégorie à part, les performances de Sylvie Drapeau en Agrippine et de Francis Ducharme en Néron sont d’une complexité admirable, d’un éclat formidablement vif. Le Devoir — «Britannicus»: les meilleurs ennemis | Le Devoir
Trois grandes figures raciniennes se dégagent : Phèdre (dans la pièce éponyme, dans une mise en scène de Jacques Rosner, en 1978), Junie (dans Britannicus, mis en scène en costumes modernes par Jean-Pierre Miquel la même année) et Bérénice (dans la Bérénice de Klaus-Michaël Grüber, en 1984, son dernier spectacle au Français). Elle quitte en effet la Comédie-Française le 31 décembre 1986 et devient sociétaire honoraire en 1987. France Culture — Ludmila Mikaël, tragi-comédienne
C’est d’ailleurs la première fois qu’Éric Robidoux, un acteur très physique, joue en vers. Et il y a quelque chose d’irréel à les entendre se parler en alexandrins, des vers de douze pieds astreints à une césure au milieu et à une chute ou une envolée qui respecte la rime. Aussi irréel que de vouvoyer un fils qui appelle sa mère Madame. La langue racinienne est d’une terrifiante beauté, exigeant un rythme précis et une adresse dans son exécution pour que la musicalité des vers fonctionne. Sors-tu.ca — Britannicus de Racine au TNM | Agrippine, Néron et famille tordue – Sors-tu.ca – Le Webzine des Sorteux
Toi lecteur, oui, toi qui lis ce papier de langue française, laisse-moi te dire que tu es incroyable. Formidable et génial, parce que tu as choisi de lire. Parcourir ces quelques lignes, certes, nourries non pas d'arabesques romanesques, de passions orageuses ou tragi-comédies raciniennes mais voilà! Tu as décidé de faire défiler ton regard derrière ton écran d'ordinateur ou de smartphone, et c'est fantastique! Le Figaro.fr — «Génial», «gentil»... C'est la journée mondiale du compliment !
De gauche à droite : Ramin, Kakhaber, Rahman et Tofan (assis) répètent une scène de la tragédie racinienne Britannicus. Télérama — A l’école Pierre-Claver, les réfugiés font renaître Racine de ses cendres
Surtout, Robin Renucci s'est moins comporté en metteur en scène qu'en passeur de texte, délaissant tout parti pris et évitant soigneusement toute prise de risque. Les vers raciniens sont donc dits, et plutôt bien, mais, s'ils parviennent jusqu'aux spectateurs, ils ne font jamais véritablement mouche. La faute, sans doute, à un travail scénographique trop spartiate et statique, à un jeu de lumières monochrome et à un dispositif en quadri-frontal - identique à celui que le patron des Tréteaux de France avait utilisé l'an passé pour monter « Bérénice » - insuffisamment exploité et loin de provoquer l'immersion attendue. Les Echos — Un « Britannicus » à l'étouffée | Les Echos
Bien loin de la pompe classique, Robin Renucci met l’alexandrin racinien à la portée de tous : prologue en vers de Nicolas Kerszenbaum pour nous plonger dans le rythme si particulier des douze syllabes ; interprétation toute en simplicité et émotion livrée par de jeunes comédiens… Chacun peut alors faire sienne la langue de Racine et ressentir au plus profond les brûlures de l’amour. réservation conseillée au Théâtre de Lisieux – de 5 à 20 € création – Un triangle amoureux inextricable se déchire entre passion, pouvoir et devoir au fil des alexandrins de Racine, pour ne laisser que des êtres seuls et dévastés. 1h50. Unidivers — Bérénice Halle médiévale Saint-Pierre-en-Auge jeudi 24 septembre 2020
Qu’est-ce qui rend l’œuvre de Racine un modèle classique ? De l’Alexandrin miraculeux à la tristesse majestueuse, Georges Forestier nous emmène au cœur du tragique racinien. France Culture — Racine, classique vivant - Ép. 2/4 - La passion Racine
Ici, c'est avant tout la jeunesse qui parle. Ce sont des pièces charnelles, de désir profond, d'envie de meurtre. C'est physique, bouillonnant et adolescent. Avec des jeunes de 19 à 25 ans, ces deux pièces de théâtre correspondaient parfaitement. C'était aussi un gros défi… Dans une école, il faut s'attaquer aux grands et, au-delà du vers racinien où il y a peu de vocabulaire, Racine arrive à dire tellement de choses. tendanceouest.com — Caen. Théâtre : comment se retrouver, sans se toucher ?
2019 |Nuit Racine 2/2 - Entretien 3/3 avec Mathilde Jouanneau et Basile Ader deux avocats, qui sont aussi acteurs, qui nous parlent de la comédie racinienne "Les Plaideurs" et en interprètent plusieurs extraits. France Culture — Nuit Racine 2/2 - Entretien 3/3 avec Mathilde Jouanneau et Basile Ader - Ép. 9/9 - La Nuit Racine 2/2
Car, en même temps qu'une déclaration d'amour au chef-d'oeuvre racinien, dont il magnifie les passages les plus fameux, le tour de piste de Romain Daroles est également une célébration de la langue. De celle de Racine, d'abord, et de ses sublimes vers qu'il prend le temps de faire résonner pour en extraire la beauté ; de celle du présent ensuite, qu'il se plaît à faire jaillir et rebondir, jusqu'à offrir, il fallait oser, un vernis comique à ce joyau tragique. Les Echos — « Phèdre ! » : la leçon de théâtre de François Gremaud | Les Echos
Obéir à son rang implique DE renoncer aux penchants de son cœur. Le dilemme racinien se tient là, tout entier, immuable et implacable. Dans sa préface de Bérénice, Racine écrit : “Titus, qui aimait passionnément Bérénice, et qui même, à ce qu’on croyait, lui avait promis de l’épouser, la renvoya de Rome, malgré lui et malgré elle, dès les premiers jours de son empire.” Les Inrockuptibles — Isabelle Lafon crée une "Bérénice" à nu et à vif
la quintessence du savoir racinien Valeurs actuelles — "Racine ou la leçon de Phèdre" | Valeurs actuelles
Le désordre, hystérique, répond au désir de mort du texte racinien. S’il y a tragédie, c’est que personne ne veut vivre. Le Fragment du Divertissement de Pascal, sublime, éclaire à la fin tous les collages de textes. Rois sans divertissement, les habitants du sérail s’inventent des passions pour tromper l’insupportable ennui d’être enfermé sans but, «au repos », dans « une chambre ». C’est la chasse qui les intéresse, pas la proie, pas la prise. L’abdication de l’autre, pas l’amour. La tragédie, avancée désespérée vers la mort, est paradoxalement leur seule façon de se sentir vivants. AGNÈS FRESCHEL Novembre 2019 Zibeline — La cruauté de Bajazet | Zibeline
La lecture croisée de l’ensemble des sources permet de décoder le palimpseste racinien en laissant émerger en filigrane le rôle crucial joué par le texte euripidéen sous-jacent. Pourtant, en véritable caméléon, Jean Racine n’hésitera pas à sacrifier son souffleur athénien et sa propre révolution sur l’autel du succès. Conférence de T. Alonge : "Racine et Euripide" (Lausanne)
À la Manufacture des Œillets, Gaëtan Vassart met en scène une pièce bouleversante du répertoire racinien. Valérie Dréville est une Bérénice émouvante. L'Humanité — Théâtre. Bérénice, l’éternité et un jour | L'Humanité
L’idée de ce spectacle voulu par Vidy pour les gymnasiens et créé en octobre dernier? Jouer sur l’art de la conférence et truffer la représentation de jeux de mots bien «pourris», comme disent les ados, mais dont tout le monde rit. Ce moment, par exemple, où l’évocation de l’alexandrin racinien débouche sur le tube «Alexandrie Alexandra», de Claude François, ce qui permet à l’orateur de conclure sans peur: «C’est ainsi que je clo-clo le chapitre»… Le Temps — Phèdre, les ados l’adorent grâce à François Gremaud - Le Temps
En création mondiale à l’Opéra de Paris, l’adaptation de la tragédie de Jean Racine par Michael Jarrell déçoit. Malgré la qualité de ses interprètes, cette version ne parvient pas à faire oublier la douce musique de l’alexandrin racinien. Télérama — Au Palais Garnier, une “Bérénice” doublement déracinée