Accueil > Citations > Citations sur la pudeur
Citations sur la pudeur
Il y a 27 citations sur la pudeur.
-
La pudeur est la ruine de la courtisane.
Proverbe sanskrit -
Devenir cynique, voilà le comble de la pudeur.
-
La pudeur se cache derrière notre sexe.
Francis Picabia — Ecrits -
Les affections profondes ressemblent aux honnêtes femmes ; elles ont peur d'être découvertes, et passent dans la vie les yeux baissés.
Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale -
La pudeur est le parfum de la volupté ; la satiété est l'arôme du dégoût. Et la pudeur accroît la volupté, comme la satiété l'écoeure.
André Suarès — Voici l'homme -
La pudeur est le parfum de la volupté.
Isaac Félix, dit André Suarès — Voici l'homme, Albin Michel -
Les femmes attachent de l'importance à la pudeur physique pour avoir moins à se soucier de la pudeur morale.
Etienne Rey -
[Ne pas] offenser la pudeur des divinités du songe.
Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval — Notes manuscrites -
Une femme sans pudeur est comme un plat sans sel.
Proverbe arabe -
La pudeur sexuelle est un progrès sur l'exhibitionnisme des singes.
Rémy de Gourmont -
La pudeur est une question d'éclairage.
Etienne Rey — De l'Amour de Stendhal -
Frère, n'est-ce pas là la femme que tu veux : Complètement pudique, absolument obscène, Des racines des pieds aux pointes des cheveux ?
Germain Nouveau — Sonnets du Liban, Musulmanes , Gallimard -
La pudeur leur va si bien quand elles en ont, si bien quand elles n'en ont plus, que je ne conçois guère de femmes qui ne désirent pas en avoir.
Paul Morand — Fermé la nuit, Gallimard -
La pudeur sied bien à tout le monde ; mais il faut savoir la vaincre et jamais la perdre.
Charles de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu — Mes pensées -
L'amour véritable s'enveloppe toujours des mystères de la pudeur, même dans son expression, car il se prouve par lui-même ; il ne sent pas la nécessité, comme l'amour faux, d'allumer un incendie.
Honoré de Balzac — Les Petits Bourgeois -
La pruderie est l'hypocrisie de la pudeur.
Nicolas Massias -
La pudeur a inventé les ornements.
Joseph Joubert — Pensées -
Le mérite a sa pudeur comme la chasteté.
Charles Pinot Duclos — Considérations sur les mœurs de ce siècle -
L'ironie est la pudeur de l'humanité.
Jules Renard — Journal, 30 avril 1892 , Gallimard -
La pudeur est née avec l'invention du vêtement.
Mark Twain — En suivant l'équateur -
On reconnaît l'aristocrate à la pudeur, au respect qu'il a pour la pudeur d'autrui.
Félix Leclerc — Carcajou ou le diable des bois -
Edo prétend que cette phrase était parfaitement calculée, qu’elle faisait partie de sa stratégie de séduction. Je n’en crois rien. Il a fallu que je la saisisse au vol. Je réponds du tac au tac avec un large sourire pourquoi pas maintenant? À l’instant je rougis. Je me jette à son cou, je n’ai aucune pudeur.
Catherine Cusset — À vous -
En Amérique, les politiciens gaspillent sans pudeur de gros impôts
Sorel — Réflexions sur la violence -
Puis, elle avait cette extrême délicatesse de la femme, cette ravissante pudeur de sentiment qui consiste à taire une plainte inutile, à ne pas prendre un avantage quand le triomphe doit humilier le vainqueur et le vaincu.
Honoré de Balzac — La Femme de trente ans -
Elle a remis une robe ; elle me cache tous les beaux secrets qu’elle cache à tous ; elle est rentrée dans le deuil de sa pudeur.
Henri Barbusse — L’Enfer -
Cette exigence de pudeur, de vêtement et d'attitude, émane parfois de la gent féminine elle-même.
Molière — L'École des femmes -
PHÈDRE :Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée :Je l’aime, non point tel que l’ont vu les enfers,Volage adorateur de mille objets divers,Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ;Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi,Tel qu’on dépeint nos dieux, ou tel que je vous voi.Il avait votre port, vos yeux, votre langage ;Cette noble pudeur colorait son visage,Lorsque de notre Crète il traversa les flots,Digne sujet des vœux des filles de Minos.Que faisiez-vous alors ? pourquoi, sans Hippolyte,Des héros de la Grèce assembla-t-il l’élite ?Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alorsEntrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ?Par vous aurait péri le monstre de la Crète,Malgré tous les détours de sa vaste retraite :Pour en développer l’embarras incertain,Ma sœur du fil fatal eût armé votre main.Mais non : dans ce dessein je l’aurais devancée ;L’amour m’en eût d’abord inspiré la pensée.C’est moi, prince, c’est moi, dont l’utile secoursVous eût du labyrinthe enseigné les détours.Que de soins m’eût coûtés cette tête charmante !Un fil n’eût point assez rassuré votre amante :Compagne du péril qu’il vous fallait chercher,Moi-même devant vous j’aurais voulu marcher ;Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendueSe serait avec vous retrouvée ou perdue.
Jean Racine — Phèdre