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Citations sur la prose

Il y a 37 citations sur la prose.

• La prose doit être un vers qui ne va pas à la ligne.

• Le style est la poésie dans la prose, je veux dire une manière d'exprimer que la pensée n'explique pas.

• Toute personne capable d’écrire une page de prose ajoute quelque chose à nos vies.

• Notre poésie a toujours trop ressemblé à de la belle prose. Ceux mêmes qui y ont mis le moins de raison en ont encore trop mis.

• Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.

• En amour, nous promettons en vers ce que nous tenons en prose.

• Rimez, rimez, il en restera toujours quelque prose.

• J'ai horreur de la rime. Surtout en prose.

• C'est de la prose où les vers se sont mis.

• La poésie, c'est le point où la prose décolle.

• L'eau est la prose des liquides, l'alcool en est la poésie.

• Ecrire, c'est pas toujours le paradis. Vivre non plus. Même en prose.

• Tout grand écrivain frappe la prose à son effigie.

• La femme est la poésie, l'homme la prose.

• L'école enseigne la prose, non la poésie.

• L'éloquence est la poésie de la prose.

• Ne lis jamais une prose encore fraîche.

• Est prose l'écrit qui a un but exprimable par un autre écrit.

• Tout ce qui n'est point prose est vers ; et tout ce qui n'est point vers est prose.

• Il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien.

• La France est le pays de la prose.

• La prose n'est pas une danse. Elle marche.

• Il se tue à rimer, que n'écrit-il en prose ?

• La Prose va sans Dieu.

• Un mérite de la poésie dont bien des gens ne se doutent pas, c'est qu'elle dit plus que la prose, et en moins de paroles que la prose.

• Je continue à penser qu'une prose où chaque mot vaut son pesant d'or est illisible.

• T’auras sûrement droit à des coups de pompe dans le prose de la part de tes vieux, mais les autres seront tellement soulagés qu’ils te baiseront les mains !

• C'est ainsi, et c'est un comble, que le discours œnologiquement correct qui s'est imposé au pays de Rabelais, de Molière et de Gentil-Bernard est inspiré par la prose gluante de Robert Paker, le gourou du Maryland amateur d'arômes de ketchup et de senteurs de boite à épices.

• Le poème est un objet construit et non la devanture d'un bijoutier. Rimbaud, c'est la devanture du bijoutier, ce n'est pas le bijou: le poème en prose est un bijou

• On la trouvera aussi dans les Eléments de physiologie : « Que serait-ce qu’un métier de la manufacture de Lyon si l’ouvrier et la tireuse faisaient un tout sensible avec la trame, la chaîne, le sample et la gavassine ? » — Jacques Proust — L’objet et le texte: pour une poétique de la prose française du XVIIIe siècle

• Ça n’était pas encore ça. Une courte incursion dans la nouvelle en prose ne lui valut pas plus de gloire ou d’argent. Une soirée passée au café-concert fut son chemin de Damas, et, à partir de ce moment, sa lyre ne vibra plus qu’en vue de nos music-halls nationaux.

• Moisson capricieuse, portraits-souvenirs, voyages, mémoires, lectures et recherches, minimes moins arrogantes que les maximes, enfin l’école buissonnière de la prose et des vers.

• Je ne peux, dans mes moments de relâche, vous remercier qu’en prose. Vous faites si joliment des vers que vous m’ôtez le courage d’en faire, en m’en inspirant le désir.

• Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout hautVoilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux.

• À la fin tu es las de ce monde ancienBergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matinTu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaineIci même les automobiles ont l’air d’être anciennesLa religion seule est restée toute neuve la religionEst restée simple comme les hangars de Port-AviationSeul en Europe tu n’es pas antique ô ChristianismeL’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie XEt toi que les fenêtres observent la honte te retientD’entrer dans une église et de t’y confesser ce matinTu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout hautVoilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journauxIl y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventures policièresPortraits des grands hommes et mille titres diversJ’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nomNeuve et propre du soleil elle était le claironLes directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographesDu lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passentLe matin par trois fois la sirène y gémitUne cloche rageuse y aboie vers midiLes inscriptions des enseignes et des muraillesLes plaques les avis à la façon des perroquets criaillentJ’aime la grâce de cette rue industrielleSituée à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ternes[…]

• Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.

• Tout grand écrivain frappe la prose à son effigie.