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Il y a 30 citations sur la philologie.
20 juin 1941 – Cet après-midi : philologie grecque : un passage de Pindare que je connaissais bien. Mais en philologie latine, trente vers de Plaute parmi les deux cents que j’avais dû laisser de côté, faute de temps. Quelle chierie. Benoîte et Flora Groult — Journal à quatre mains
Un glossographe n'est pas simplement un historien des mots; il est un détective linguistique qui déchiffre les énigmes de la philologie avec une précision chirurgicale. Étienne Duroc — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
L'histoire de la figure de l’hystéron-protéron constitue une des pages les plus fascinantes de l'histoire de la philologie antique. Dans les poèmes homériques, l’hystéron-protéron apparaît principalement au point de jonction de deux formules ; […]. Maria Kazanskaya — L'hystéron-protéron dans le corpus servien
Pour le titre de ma thèse, j'ai voulu conserver le nom wallon de masuirs, original et archaïque. La langue savante moderne a francisé le même radical latin : on dit mansionnaires. Mais quel motif y a-t-il pour préférer ce doublet tout artificiel à la forme naturelle et populaire plus correcte en philologie romane et bien plus harmonieuse ? Paul Errera — Les masuirs : recherches historiques et juridiques sur quelques vestiges des formes anciennes de la propriété en Belgique
L'étudiant en philologie découvre que comprendre la morphographie d'un mot revient à en tracer l'arbre généalogique, révélant ainsi ses plus intimes secrets étymologiques. Marcelle Dupont — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
L'étude du normannique ne se limite pas à la philologie scandinave ; c'est une plongée dans l'univers maritime des peuples nordiques, où chaque mot semble naviguer entre mythes et réalité. Tristan Le Gall — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Les étudiants en philologie s'émerveillent devant la beauté des déclinaisons latines ; le motif parisyllabe est pour eux comme une fenêtre ouverte sur l'histoire d'une langue aux mille facettes. Jean-Pierre Fontaine — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
On peut dire sans exagération que la philologie, qui vient de se constituer récemment en science positive, est un auxiliaire inattendu de l'histoire. Anatole France — La vie littéraire
La future danseuse a obtenu un certificat de philologie germanique à la Vrije Universiteit van Brussel avant d’étudier la danse à l’Ecole Supérieure d’Etudes Chorégraphiques (Esec) de Paris. Elle a ensuite entamé des études en danse classique et moderne en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et aux États-Unis. BX1 — La chorégraphe et cinéaste Lydia Chagoll est décédée | BX1
Le Département d’études françaises, hispaniques et italiennes de l’Université de la Colombie-Britannique (Vancouver, Canada) sollicite des candidatures pour un poste de professeur(e) adjoint(e) menant à la permanence avec une spécialisation en philologie romane. Le département privilégiera les candidats dont les recherches contribuent à une meilleure compréhension du développement des langues et des littératures françaises et romanes dans une perspective historique, morphologique et comparative. La date d’entrée en fonction est le 1er juillet 2020. Poste de professeur adjoint en philologie romane (Vancouver, Canada)
La définition de Nietzsche du philologue est celle-ci : "ramper dans la métrique grecque avec l’acribie d’une limace myope". Quand on est philologue, on est toujours trop philologue, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de limite. Ce n’est pas la volonté de puissance, c’est la volonté d’aller jusqu’au bout du détail, jusqu’au bout de la manière dont c’est fait, dont c’est dit. Je définirais la philologie comme quelque chose qui s’occupe des textes dans leur transmission, depuis la manière dont ils sont écrits jusqu’à la manière dont ils sont traduits, quelque chose qu’on ne fait pas nécessairement quand on est philosophe. Barbara Cassin France Culture — Barbara Cassin, philosophe philologue - Ép. 19/62 - Profession philosophe
Or cette époque que d’aucuns ont pu considérer comme un âge d’or de la science française (elle voit s’épanouir les travaux de Lavoisier, Laplace, Lagrange, Monge, Galois, Cuvier, Champollion et bien d’autres) est à bien des égards le creuset des accomplissements réalisés sous la IIIe République. Des redécouvreurs des troubadours à ceux de la Chanson de Roland, du Groupe de Coppet aux cercles positivistes, un médiévisme français s’invente, entretenant des sentiments ambivalents envers une science allemande en plein essor, tiraillé entre la nostalgie de l’Ancien Régime et la nécessité de refonder la philologie sur des bases solides. Le médiévisme érudit en France de la Révolution au Second Empire (Lausanne)
Né le 11 octobre 1935 en Belgique, diplômé de philologie classique de l’université de Liège (Belgique), où il devient assistant en histoire de la philosophie, il avait consacré sa thèse de doctorat, en 1962, au passage de la pensée religieuse à la pensée philosophique dans le pythagorisme ancien. Il avait poursuivi cette recherche dans Les Maîtres de vérité dans la Grèce archaïque (Maspero, 1967), où il montre comment l’inspiration poétique et mystique d’Empédocle ou d’Héraclite avait laissé place à l’investigation rationnelle qui signe la naissance de la philosophie. Le Monde.fr — Marcel Detienne, grand spécialiste de la Grèce antique, est mort
Par ailleurs, l’École nationale des chartes dispose d’une bibliothèque exceptionnellement développée dans les disciplines correspondant à sa vocation fondamentale : l’histoire et ses sources, la paléographie, la philologie latine et romane, l’histoire du livre, la bibliographie et la codicologie, l’histoire du droit, l’histoire de l’art et l’archéologie. France Culture — École nationale des chartes
Lorsqu’on parle de recherche fondamentale dans les humanités, le risque est de céder à la tentation d’opposer facticement objectivisme et subjectivisme, philologie et herméneutique, écrits scientifiques et divulgation. The Conversation — Les langoustes des mathématiciens et le « frigidaire » des philologues
À l’équipe du label, se sont ajoutées les compétences d’Alberto Díaz-Blanco, professeur de philologie hispanique et spécialiste du grégorien, et celles de Dominique Crochu, médiéviste et codirecteur du réseau Musique Médiévale. Leur objectif affiché est de sortir le chant grégorien de son isolement sacré pour l’offrir à un public élargi, souvent intimidé par cet art exigeant que ces experts considèrent comme le « fondement de la musique occidentale ». La Croix — Une bibliothèque numérique du chant grégorien
Cette double formation à la fois classique et moderne déterminera l'ensemble de sa carrière : si c'est avant tout comme helléniste que Bollack se fera connaître, son travail sur la poésie du XXe siècle, française autant qu'allemande, n'en est pas moins d'une très grande ampleur. C'est au reste à partir de ce carrefour franco-allemand qu'il faut envisager son œuvre. Par l'Allemagne, Bollack est l'héritier tant de la plus grande tradition de la philologie classique que de la tradition herméneutique pour laquelle son amitié avec Peter Szondi aviva encore son intérêt. Le Monde.fr — Jean Bollack, philologue et helléniste
[9] M. Messling s’appuie sur la pensée de l’indologue Sheldon Pollock : « Si la philosophie est la pensée se réfléchissant de manière critique, comme le dit Kant, alors on peut concevoir la philologie comme la réflexion critique du langage sur soi. Ou, pour le dire à la manière d’un axiome de Vico : si les mathématiques sont le langage du livre de la nature, comme nous l’a enseigné Galilée, la philologie est celui du livre de l’humanité. » ; voir Sheldon Pollock, « Future Philology ? The Fate of a Soft Science in a Hard World », Critical Inquiry , 35/4, 2009, p. 931-961, ici p. 934. De la langue à la race - La Vie des idées
De la place liminaire qu’il occupait dans l’histoire des « mentalités », il s’inscrit aujourd’hui plus volontiers dans le panorama de l’histoire de la discipline où il occupe une place charnière entre, d’un côté, un nouveau berceau du médiévisme représenté par les Lumières et les travaux d’érudits et d’académiciens comme La Curne de Sainte-Palaye, le comte de Caylus, Louis-Georges de Bréquigny, Étienne Barbazan, qui pratiquent une philologie encore largement tributaire de l’antiquaire, et, de l’autre, les débuts du médiévisme universitaire moderne porté par les Bartsch et les Foerster, les Gaston Paris et les Bédier. Le médiévisme érudit en France de la Révolution au Second Empire (Lausanne)
Mais si jamais le nom renvoie à une figure oubliée, il peut perdre sa substance à son tour. La langue se charge alors parfois de redonner un contenu, un sens à ce mot devenu vide, et ce faisant nous dispenser une magistrale leçon de philologie non plus étymologique mais poétique. Marianne — Le fou des mots : le fabuleux destin d’Arlequin