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Citations sur le passage
Il y a 48 citations sur le passage.
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Villain, après un passage à vide vers le deuxième kilomètre, a effectué un retour remarquable
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Voici le passage et le billet de chemin de fer du prote que nous avons en vain attendu à la gare d’Orsay.
Jules Supervielle — Le voleur d’enfants -
Revenons à l’œuvre de Stirner. Un des passages les plus remarquables de L’Unique et sa Propriété est celui où il définit la bourgeoisie par rapport aux déclassés.
Émile Armand — Le Stirnérisme -
Cette position de retrait permet à Miles de dissimuler bon nombre de ratés dans les exposés et une certaine tendance à canarder dans les passages difficiles.
Franck Bergerot — Miles Davis - Introduction à l'écoute du jazz moderne -
Tarifs et contrat de passage
M. Benoist, Pettier — Transport maritime -
Le passage ou passège est un pas écouté, rassemblé et relevé, qui a l’action du trot, quoique plus raccourci, et plus mesuré et aussi plus cadencé que le pas ordinaire.
Félix van der Meer — Connaissances complètes du cavalier -
Les élèves qui ne sont pas retenus pour le passage direct en classe de seconde devront subir l'examen de passage ordinaire
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[Les docteurs de l'Inde] admettent, par une sorte de passage à la limite, que le moyen supérieur [parmi ceux qui permettent de s'acheminer vers le but] est déjà, en sa nature profonde, une anticipation de la fin
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Dans les gares importantes des lignes très fréquentées, on fait passer les voyageurs par-dessus les voies au moyen d'une passerelle, ou par-dessous au moyen d'un passage souterrain
Bricka — Cours chemin de fer -
Des automobiles attendant devant un passage à niveau
Butor — Modification -
... ce cycle de conférences et travaux dirigés, intéressant au sens le plus fort du terme les participants, allant à la rencontre de leurs inquiétudes et de leurs curiosités les plus vives (...), les libérera de combien de «passages à vide», souvent même leur épargnera le temps consumé en vain sur une fausse route...
Antoine, Passeron — Réforme Universitaire -
Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble. À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres. À droite, sur toute la longueur du passage, s’étend une muraille contre laquelle les boutiquiers d’en face ont plaqué d’étroites armoires ; des objets sans nom, des marchandises oubliées là depuis vingt ans s’y étalent le long de minces planches peintes d’une horrible couleur brune. Une marchande de bijoux faux s’est établie dans une des armoires ; elle y vend des bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit de velours bleu, au fond d’une boîte en acajou. Au-dessus du vitrage, la muraille monte, noire, grossièrement crépie, comme couverte d’une lèpre et toute couturée de cicatrices.
Thérèse Raquin — Émile Zola -
Contrairement à ce que je redoutais, Julien Baulieu n’avait pas tiqué sur le long passage relatant les faits d’armes de Buffin chez les paras du genre RPC en Kabylie, au plus fort de ce que les manuels d’histoire maquillent sous le vocable de « pacification ». À l’aide d’un trombone déplié, il a débusqué un fil de bois de réglisse entre ses dents du bonheur. C’est très bon comme angle.
Didier Daeninckx — 12 -
Je vois que vous avez toujours des craintes en province ; vous avez beaucoup plus peur que nous n’avons à Paris… J’ai parcouru les divers points de l’émeute, rues Saint-Jacques, Saint-Martin, Saint-Antoine, le Petit Pont, la Belle Jardinière ; j’ai vu les maisons criblées de balles et trouées de boulets. Dans la longueur de ces rues, on peut suivre la trace des boulets qui brisaient et écorniflaient balcons, enseignes, corniches sur leur passage ; c’est un spectacle affreux, et qui néanmoins rend encore plus incompréhensibles ces assauts dans les rues !
Lettre du 17 juillet 1848 à son père — Correspondance familiale -
Tu as froid ? demanda Jacques, qui n’aimait pas la voir dans cet état. Non Qu’est-ce que tu voulais me dire ? On nous attend. Justement. A présent, il regrettait d’avoir guetté sa sœur au passage et de lui avoir parlé. Elle pleurait déjà, se cramponnait à son bras, de ses frêles mains qui tremblaient.
Georges Simenon — Les Sœurs Lacroix -
Ces amateurs et ces curieux, ils doivent montrer patte blanche. N’entre pas qui veut au Palais-Royal. Des Suisses, à la livrée du roi, veillent aux portes et interdisent rigoureusement le passage aux soldats, aux laquais, aux servantes , aux personnes qui ont une veste ou un bonnet, aux écoliers, aux polissons, grooms ou petits pâtissiers ou marchands d’oubliés, aux gens sans aveu, à ceux du moins qui ne paient pas de mine, aux ouvriers et aux chiens. Le plus honnête homme du monde, s’il se présente en costume trop négligé, ne sera pas admis dans cet immense salon en plein vent où abondent d’ailleurs les escrocs bien vêtus.
Restif de La Bretonne — Le Palais-Royal -
Le mythe de Sisyphe sable bâtie sur les plus éphémères des créations ? L'acteur a trois heures pour être Iago ou Alceste, Phèdre ou Glocester. Dans ce court passage, il les fait naître et mourir sur cinquante mètres carrés de planches. Jamais l'absurde n'a été si bien ni si longtemps illustré.
Albert Camus — Le mythe de Sisyphe -
Il [le cinéma, NDLR] est aussi un entre chien et loup, modalité de passage du jour à la nuit. Une heure trente ou deux heures pour oublier le jour, une heure trente ou deux heures pour reculer la nuit. Par la salle de cinéma, passer de la ville-jour à la ville-nuit.
Alain Fleischer — Écrits sur le cinéma et la photographie -
Arrivé au bout du passage, il atteignit l’escalier, descendit les premières marches, et bientôt se trouva de plain-pied avec le cimetière de l’abbaye…
Alexandre Dumas — Othon l'archer -
Mais la vieille futée se sauva dans la rue. Elle n’était pas belle à voir avec sa robe dégrafée par-derrière, ses bas qui retombaient, ses mèches qui flottaient, un œil au beurre noir, le visage flapi et, sans dentier, la bouche flasque. Les gens se retournaient sur son passage.
Blaise Cendrars — Emmène-moi au bout du monde -
Par les journées de juillet très chaudes, le mur d’en face jetait sur la petite cour humide une lumière éclatante et dure.Il y avait un grand vide sous cette chaleur, un silence, tout semblait en suspens ; on entendait seulement, agressif, strident, le grincement d’une chaise traînée sur le carreau, le claquement d’une porte. C’était dans cette chaleur, dans ce silence – un froid soudain, un déchirement.Et elle restait sans bouger sur le bord de son lit, occupant le plus petit espace possible, tendue, comme attendant que quelque chose éclate, s’abatte sur elle dans ce silence menaçant.Quelquefois le cri aigu des cigales, dans la prairie pétrifiée sous le soleil et comme morte, provoque cette sensation de froid, de solitude, d’abandon dans un univers hostile où quelque chose d’angoissant se prépare.Étendu dans l’herbe sous le soleil torride, on reste sans bouger, on épie, on attend.Elle entendait dans le silence, pénétrant jusqu’à elle le long des vieux papiers à raies bleues du couloir, le long des peintures sales, le petit bruit que faisait la clef dans la serrure de la porte d’entrée. Elle entendait se fermer la porte du bureau.Elle restait là, toujours recroquevillée, attendant, sans rien faire. La moindre action, comme d’aller dans la salle de bains se laver les mains, faire couler l’eau du robinet, paraissait une provocation, un saut brusque dans le vide, un acte plein d’audace. Ce bruit soudain de l’eau dans ce silence suspendu, ce serait comme un signal, comme un appel vers eux, ce serait comme un contact horrible, comme de toucher avec la pointe d’une baguette une méduse et puis d’attendre avec dégoût qu’elle tressaille tout à coup, se soulève et se replie.Elle les sentait ainsi, étalés, immobiles, derrière les murs, et prêts à tressaillir, à remuer.Elle ne bougeait pas. Et autour d’elle toute la maison, la rue semblaient l’encourager, semblaient considérer cette immobilité comme naturelle.Il paraissait certain, quand on ouvrait la porte et qu’on voyait l’escalier, plein d’un calme implacable, impersonnel et sans couleur, un escalier qui ne semblait pas avoir gardé la moindre trace des gens qui l’avaient parcouru, pas le moindre souvenir de leur passage, quand on se mettait derrière la fenêtre de la salle à manger et qu’on regardait les façades des maisons, les boutiques, les vieilles femmes et les petits enfants qui marchaient dans la rue, il paraissait certain qu’il fallait le plus longtemps possible – attendre, demeurer ainsi immobile, ne rien faire, ne pas bouger, que la suprême compréhension, que la véritable intelligence, c’était cela, ne rien entreprendre, remuer le moins possible, ne rien faire.Tout au plus pouvait-on, en prenant soin de n’éveiller personne, descendre sans le regarder l’escalier sombre et mort, et avancer modestement le long des trottoirs, le long des murs, juste pour respirer un peu, pour se donner un peu de mouvement, sans savoir où l’on va, sans désirer aller nulle part, et puis revenir chez soi, s’asseoir au bord du lit et de nouveau attendre, replié, immobile.
Nathalie Sarraute — Tropismes -
La température de la réaction, variable le long du lit catalytique, dépend d’une part des proportions d’air, d’éthanol et de vapeur d’eau et, d’autre part, de la vitesse de passage des gaz sur le catalyseur.
Alain Chauvel — Gilles Lefebvre -
Cette méthode offrait à Pierrotin la possibilité d'empocher le prix de deux places pour une, quand un habitant du pays venait demander de bonne heure une place appartenant à un oiseau de passage qui, par malheur, était en retard
Honoré de Balzac — Le Début de la vie -
Le passage du fleuve, large en ce point de deux cents mètres, se fait au moyen d’embarcations plates de six à dix mètres de long. — Frédéric Weisgerber — Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue
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Le passage du crétacé inférieur à la craie se voit bien quand on traverse le Vallage, de Vouziers à Tourcelles-Chaumont par exemple. — Charles Hyacinthe Chenet — Le sol et les populations de la Lorraine et des Ardennes
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Un ministre ne peut agir seul: en raison des compétences législatives et budgétaires du parlement vers lequel le Premier ministre est le point de passage obligé
Belorgey — Gouvernement et administration en France -
Les bâtiments, cours et jardins attenants aux habitations sont exempts de la servitude de passage
auteur -
Le secrétaire d'État aux P.T.T. vient de (...) rappeler [la réglementation en vigueur] en réponse à une question écrite de M. Jean-Pierre Abelin, député U.D.F. de la Vienne, qui s'étonnait du nombre, à son opinion trop important, des «avis de passage» laissés au domicile des destinataires de paquets-poste ou d'objets recommandés, notamment en région parisienne. Journal officiel du 19 janvier ds, 20 mars
Le Monde -
Sur 400 m une erreur d'appréciation d'une seconde sur le temps de passage aux 200 ou aux 300 m peut être funeste
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Cahin-caha, après avoir déposé tous ses passagers palestiniens et franchi encore quelques passages difficiles sur une route semée de chicanes, de ralentisseurs et de nids-de-poule, le taxi atteint notre troisième checkpoint, Zatara.
Anne Brunswic — Bienvenue en Palestine: Chroniques d’une saison à Ramallah -
Un second passage, qui menait du faubourg du Temple aux étroites voies désertes du onzième arrondissement, me réservait des surprises. À peu près sur toute la longueur, et des deux côtés, il était flanqué d’hôtels meublés au piteux éclairage […]
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
J'indique au passage que ce fait ne doit pas constituer un alibi
Pineau — Société Nationale des Chemins de Fer et transports -
Je ne peins pas l'être. Je peins le passage.
Michel Eyquem de Montaigne — Essais, III, 2 -
Les hommes sont des oiseaux de passage.
William Shakespeare -
Une pensée est une idée de passage.
Pythagore -
La politique est un passage obligé pour changer une société.
Mario Vargas Llosa — Entretien avec Catherine Argand - Février 1995 -
Si la vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs.
Michel de Montaigne -
La vie c’est le passage. Dire qu’elle est passage revient à dire qu’elle est action.
Gaston Berger — Encyclopédie française XX, 20.02.7. -
L'important c'est de n'être que de passage.
Eugène Dabit -
Qui marche dans la neige ne peut pas cacher son passage.
Proverbe chinois -
La mort n'est qu'un rite de passage.
Claude-Gérard Sarrazin — Phosphoros -
Nous sommes des oiseaux de passage, demain nous serons loin.
Proverbe tzigane