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Citations sur l'obscur
Il y a 36 citations sur l'obscur.
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Le style, c’est l’homme ; quand le style est obscur, il faut déjà s’inquiéter.
André Comte-Sponville — Evene.fr - Janvier 2007 -
Les hommes sont ainsi faits qu'ils croient plus volontiers ce qui leur semble obscur.
Tacite — Histoires -
Les vérités de l'obscur ne se formulent pas.
Pierre Fournier, dit Pierre Gascar — L'Arche, Gallimard -
Disons-le hardiment, philosopher c'est expliquer […] le clair par l'obscur, clarum per obscurius.
Jules Lagneau — In Revue philosophique février 1880 -
Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur ; le sombre accepte l'idée de grandeur.
Victor Hugo — Philosophie prose -
La cathédrale, comme la plaine, comme la forêt, a son atmosphère, son parfum, sa lumière, son clair obscur, ses ombres.
Emile Mâle -
Que le poète obscur persévère dans son obscurité, s'il veut trouver la lumière.
Jean Paulhan — In préface des Contes de Noël Devaulx Cercle du livre précieux -
Il est un antre obscur où vont s'isoler les amours pour nous séduire avec plus d'énergie.
Marquis de Sade — Justine -
Disons-le hardiment, philosopher, c'est expliquer au sens vulgaire des mots, le claire par l'obscur.
Jules Lagneau — De la métaphysique -
Nos plus claires idées sont filles d'un travail obscur.
Paul Valéry -
La plus belle destinée : avoir du génie et être obscur.
Jules Barbey d’Aurevilly — Pensées détachées -
De l'aphorisme obscur retiens la possible étincelle.
Yves Broussard — Grand angle -
Il sied bien d'être obscur aux hommes éclairés !
Joseph Berchoux — Le pouvoir absolu -
Plus c'est obscur, plus c'est profond.
Proverbe français -
Sans sa lampe, Aladin serait resté obscur.
Pierre Daninos -
Le futur est bien obscur.
Eric Hobsbawm — Le Monde de l'éducation - Juillet - Août 2001 -
L'esprit est un monde à l'envers. Le clair y procède de l'obscur, la pensée y sort des mots.
Jean Paulhan — Les Fleurs de Tarbes, Gallimard -
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles.
Pierre Corneille — Le Cid, IV, 3, Rodrigue -
Dans le clair-obscur, le silence est encore le meilleur interprète des âmes.
Paul Javor — Sa raison de vivre -
Il faut dire qu’il y a vingt-cinq ans qu’ils se battaient contre le contrôle technique, les nortoniens à rouflaquettes. Vingt-cinq ans qu’ils venaient faire des roues arrières en masse dans Paris à chaque fois qu’un obscur délégué à la Prévention routière s’imaginait pouvoir leur faire prendre le même pli qu’aux Anglais, aux Allemands ou aux Italiens, pionniers du genre (mais auxquels l’UE tout entière a fini par emboîter la roue).
Atlantico — Contrôle technique : les motards -
Comme, depuis Descartes, beaucoup de termes dont nous avons ici besoin ont changé de sens, il est nécessaire de rappeler la terminologie de l'École. On y oppose l'idée claire à l'idée obscure. On définit l'idée claire, celle qui distingue son objet de tout autre objet, l'idée obscure [it. ds le texte], celle qui ne le distingue pas ainsi. Théol. cath.t.4
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Une crise du cinéma qui, avant la fin de 1897, avait fait fermer presque toutes les salles obscures
Sadoul — Cinéma -
"Les Lettres à l’Étrangère, […], ces lettres contiennent des aveux, voilés, il est vrai, des histoires obscures, sans doute mais reconnaissables pour qui connaît un peu l’existence secrète de Balzac."
Octave Mirbeau La Mort de Balzac — 1907 -
Comme le spectre solaire, plus ample que les rayons colorés, l'action est à la fois lumière et chaleur obscure
Blondel — Action -
"— J’hallucine, dit Colette. [—]. Quand je raconterai ça aux copines, elles ne voudront jamais me croire. — Portenawaque, estima Coline en son obscur langage. — (Bernard Suisse, Motus et babouches cousues, Éditions Le Manuscrit, 2005, p. 147)
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Le Charme très abondant forme parfois avec la Clématite des fourrés obscurs presque impénétrables.
Gustave Malcuit — Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne -
Dans la chambre obscure de mon esprit, chaque chose se peignait en couleurs charmantes
Gobineau — Pléiades -
Le thème favori de saint Jean de la Croix est un état qu'il nomme la «Nuit obscure». La foi exige ou se crée cette nuit, qui doit être l'absence de toute lumière naturelle, et le règne de ces ténèbres que peuvent seules dissiper des lumières toutes surnaturelles. Il lui importe donc, sur toute chose, de s'appliquer à conserver cette précieuse obscurité, à la préserver de toute clarté figurée ou intellectuelle (...). Demeurer dans la Nuit obscure et l'entretenir en soi doit donc consister à ne rien céder à la connaissance ordinaire...
Valéry — Variété V -
Confluent des deux sourires versl’enfant – une roue de ma ferveurle bagage de sang des créaturesincarnées dans les légendes physiques- vit les cils agiles des orages se troublentla pluie tombe sous les ciseaux ducoiffeur obscur – de grandes alluresnageant sous les arpèges disparatesdans la sève des machines l’herbepousse autour des yeux aigusici le partage de nos caressesmordues et parties avec les flotss’offre au jugement des heuresséparées par le méridien des cheveluresmidi sonne dans nos mainsles piments des plaisirs humains.
Tristan Tzara — « Hirondelle végétale » -
Pas un seul bruit d’insecte ou d’abeille en maraude,Tout dort sous les grands bois accablés de soleilOù le feuillage épais tamise un jour pareilAu velours sombre et doux des mousses d’émeraude.Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôdeEt, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil,De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeilQui s’allonge et se croise à travers l’ombre chaude.Vers la gaze de feu que trament les rayons,Vole le frêle essaim des riches papillonsQu’enivrent la lumière et le parfum des sèves ;Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil,Et dans les mailles d’or de ce filet subtil,Chasseur harmonieux, j’emprisonne mes rêves.
José Maria de Heredia — « La Nature et le Rêve » -
Ses grands yeux noirs [de la jeune Espagnole] brillaient sous la noire mantille. Telle une double étoile au front des nuits scintille sous les plis d’un nuage obscur.
Victor Hugo — Orientales -
Confluent des deux sourires versl’enfant – une roue de ma ferveurle bagage de sang des créaturesincarnées dans les légendes physiques- vit les cils agiles des orages se troublentla pluie tombe sous les ciseaux ducoiffeur obscur – de grandes alluresnageant sous les arpèges disparatesdans la sève des machines l’herbepousse autour des yeux aigusici le partage de nos caressesmordues et parties avec les flotss’offre au jugement des heuresséparées par le méridien des cheveluresmidi sonne dans nos mainsles piments des plaisirs humains.
Tristan Tzara — « Hirondelle végétale » -
La clarté du langage s’établit sur un fond obscur, et si nous poussons la recherche assez loin, nous trouverons finalement que le langage (…) ne dit rien que lui-même, ou que son sens n’est pas séparable de lui.
Merleau–Ponty — Phénoménologie de la perception -
Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur ; le sombre accepte l'idée de grandeur.
Victor Hugo — Philosophie prose -
Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur ; le sombre accepte l'idée de grandeur.
Victor Hugo — Philosophie prose -
Nos plus claires idées sont filles d'un travail obscur.
Paul Valéry