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Citations sur la muse
Il y a 18 citations sur la muse.
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Appétit. Instinct délibérément implanté par la Providence afin de servir la muse du travail.
Ambrose Bierce — Le dictionnaire du Diable -
La dixième Muse, qui maintenant gouverne la presse.
Anthony Trollope — The Warden, 14 -
Une œuvre d'art doit satisfaire toutes les muses. C'est ce que j'appelle la preuve par neuf.
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De collection en collection, la même image est présente à mon esprit : celle de Victoire, mannequin sublime et muse merveilleuse.
Yves Saint Laurent — interview de Paris Match du 6 février 1992 -
L'histoire est plus romantique s'il trouve son inspiration dans les yeux d'une muse.
Alexis Michalik — Le Figaro -
Une femme artiste n'a ni muse ni esclave. Elle doit être ces deux choses pour elle-même.
Edna O'Brien — Libération - 21 Juin 2001 -
Le comble du poète c'est d'être inspiré sans pour autant avoir de muse !
Fabien Blanchot -
Ô ma Muse, fille des grandes capitales !
Valery Larbaud — A. O. Barnabooth, Europe , Gallimard -
Je préfère à vos eaux un trait de malvoisie, Je mets pour me chauffer tous vos lauriers au feu, Et me torche le cul de votre poésie.
Guillaume Colletet — Adieu aux muses -
Verlaine ne doit rien à la muse verte
Henri Bazin — Tête contre murs -
J'ai sous les yeux la nouvelle d'une jeune femme qui place son oeuvre sous l'ondoiement de cette épigraphe de Gide: «Dire l'absence de conclusion qui déroute.» Évidemment cette dixième muse pense que par l'absence de conclusion, le lecteur ordinaire va
Benda — La France byzantine -
Les grands mâles altiers reparaissent […] les biches […] attendent […] l’heure des batailles, les nuits du brame et de la muse, le tonnerre des rugissants défis.
Maurice Genevoix — Route de l’aventure -
Une muse enjouée, badine, sévère.
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Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;Mon paletot aussi devenait idéal ;J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou.— Petit Poucet rêveur, j’égrenais dans ma courseDes rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse ;— Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou. Et je les écoutais, assis au bord des routes,Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttesDe rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,Comme des lyres, je tirais les élastiquesDe mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !
Arthur Rimbaud — Ma bohème -
Je suis le premier qui ai fait descendre la poésie du Parnasse, et qui ai donné à ce qu’on nommait la muse, au lieu d’une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du cœur de l’homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l’âme et de la nature.
Alphone de Lamartine — Les Méditations poétiques -
LE POÈTE — Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve.Je n’en puis comparer le lointain souvenir.Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève,Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir.LA MUSE — Qu’aviez-vous donc, ô mon poète !Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ?Hélas ! je m’en ressens encore.Quel est donc ce mal que j’ignoreEt dont j’ai si longtemps pleuré ?
Nuit d’octobre — Alfred de Musset -
Qu’il fasse mieux, ce jeune jouvencel,À qui le Cid donne tant de martel,Que d’entasser injure sur injure,Rimer de rage une lourde imposture,Et se cacher ainsi qu’un criminel.5Chacun connoit son jaloux naturel,Le montre au doigt comme un fou solennelEt ne croit pas, en sa bonne écriture,Qu’il fasse mieux.Paris entier, ayant lu son cartel,L’envoie au diable, et sa muse au bordel ;Moi, j’ai pitié des peines qu’il endure ;Et comme ami je le prie et conjure,S’il veut ternir un ouvrage immortel,Qu’il fasse mieux.Omnibus invideas, livide ; nemo tibi.
Corneille — Rondeau -
Comme elle frémira la grande muse noire, Et comme elle sera stupéfaite de voir Qu'on cloue au pilori ceux qui font leur devoir
Victor Hugo — L'Année terrible