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Citations sur le moderne
Il y a 44 citations sur le moderne.
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Le péché est la seule note de couleur qui subsiste dans le monde moderne.
Oscar Wilde -
L'état moderne ne se tient debout que par un miracle de déséquilibre.
Alphonse Bourliaguet -
Le nationalisme moderne est une réaction de défense contre l'emprise brutale de la civilisation.
Franz Kafka -
La voiture est le troisième testicule de l'homme moderne.
Rimdelaire -
L'homme moderne perd son temps à essayer de le gagner.
Noël Mamère — Ma république -
Le cinéma, c’est l’écriture moderne dont l’encre est la lumière.
Jean Cocteau -
Il veut faire de la politique pour être un gangster moderne.
MC Solaar — Gangster moderne -
L’esprit moderne est incompatible avec l’idée d’immortalité.
Hans Jonas — Entre le néant et éternité -
Etre moderne, c'est bricoler dans l'incurable.
Emil Michel Cioran — Syllogismes de l’amertume -
Le regard moderne sait voir la gamme infinie des nuances.
Guy de Maupassant — La vie errante -
Il faut être absolument moderne.
Arthur Rimbaud — Une saison en enfer -
Les pères de famille, ces grands aventuriers du monde moderne.
Charles Péguy — Victor-Marie, comte Hugo -
Le monde moderne : une Atlantide submergée dans un dépotoir.
Léon Bloy -
Les antiquités : sont toujours de fabrication moderne.
Gustave Flaubert — Dictionnaire des idées reçues -
Le moderne se contente de peu.
Paul Valéry — Tel quel -
Être moderne, c'est bricoler dans l'Incurable.
Émile Michel Cioran — Syllogismes de l'amertume, Gallimard -
[Le monde moderne] : une Atlantide submergée dans un dépotoir.
Léon Bloy — Le Désespéré, Mercure de France -
Le Quichotte exprime poétiquement, et réalistement, la tension de l’auteur et de l’Espagne tout entière, prise entre un Moyen Age dont on ne peut déjà plus rêver, et le monde moderne…
Alain-René Lesage — Histoire de Gil Blas de Santillane -
La réponse postmoderne au moderne consiste à reconnaître que le passé, étant donné qu’il ne peut être détruit parce que sa destruction conduit au silence, doit être revisité : avec ironie, de façon non innocente. Je pense à l’attitude postmoderne comme à l’attitude de celui qui aimerait une femme très cultivée et qui saurait qu’il ne peut lui dire : “Je t’aime désespérément” parce qu’il sait qu’elle sait (et elle sait qu’il sait) que ces phrases, Barbara Cartland les a déjà écrites. Pourtant, il y a une solution. Il pourra dire : “Comme disait Barbara Cartland, je t’aime désespérément”. Alors, en ayant évité la fausse innocence, celui-ci aura pourtant dit à cette femme ce qu’il voulait lui dire : qu’il l’aime et qu’il l’aime à une époque d’innocence perdue. […] Tous deux auront réussi encore une fois à parler d’amour.
Umberto Eco — Apostille au Nom de la Rose -
La formation même du terme […] pose une difficulté logique immédiate. Si le moderne est l’actuel et le présent, que peut bien signifier ce préfixe post- ? N’est-il pas contradictoire ? Que serait cet après de la modernité que le préfixe désigne si la modernité est l’innovation incessante, le mouvement même du temps ? Comment un temps peut-il se dire d’après le temps ? Comment un présent peut-il nier sa qualité de présent ? On répondra provisoirement que le postmoderne est d’abord un mot d’ordre polémique en l’inscrivant en faux contre l’idéologie de la modernité ou la modernité comme idéologie, c’est-à-dire moins la modernité de Baudelaire, dans son ambiguïté et son déchirement, que celle des avant-gardes historiques du XXe siècle.
Antoine Compagnon — Les Cinq paradoxes de la modernité -
Si elle comprend bien, traduit en français moderne, il lui reproche d’enculer les mouches. Lui, lorsqu’il dit « Je n’ai jamais souffert », il déclare qu’il n’a jamais connu de douleur morale.
Camille Laurens — L’Avenir -
Il a un peu d'éducation, de très gentilles dispositions pour l'humour, sait danser à la moderne
Fargue — Piéton Paris -
La partie de l'ère moderne qu'on a désignée sous le nom d'époque quaternaire, et qu'avec Lyell nous appellerons pleistocène
Lapparent — Abrégé de géologie -
Galilée prouvant le mouvement de la terre, Descartes formulant la conception de la physique moderne
Lévy-Bruhl — Morale et science des moeurs -
Lavoisier, le fondateur de la chimie moderne
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Le TSF se composait de 80 à 120 baliveaux par hectare (âge du taillis), 40 à 60 modernes (2 fois l'âge du taillis), 15 à 20 anciens (3 fois l'âge du taillis) et quelques bisanciens (4 fois l'âge du taillis).
Prosilva France — La sylviculture proche de la nature peut-elle être savoureuse -
Je ne voudrais en aucune façon que vous rougissiez de connaître les anciens ; mais je voudrais encore moins que vous vous targuassiez de ne connaître qu'eux. Parlez des modernes sans mépris, et des anciens sans idolâtrie.
Lettre 110 — du 22 février 1748 -
Il faut donc, avant tout, connaître les aspects de la nature et les situations de l'homme que les artistes du passé ont dédaignés ou n'ont pas connus. Qui dit romantisme dit art moderne, c'est-à-dire intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l'infini, exprimées par tous les moyens que contiennent les arts.
Baudelaire — Le Salon -
Il faut être absolument moderne.
Rimbaud — Une Saison en enfer -
J'ai jeté un coup d'œil discret aux sites qu'elle explore, histoire de vérifier qu'elle ne s'expose pas au nouveau péril des temps modernes, le cyberprédateur pervers tapi en embuscade sur la toile.
Sylvie Brunel — Cavalcades et dérobades -
Motif représentant un écu français moderne : coupé au premier d’or un lion passant de sable armé et lampassé de gueules ; au deuxième d’argent au dauphin couché d’azur crêté, bardé et oreillé de gueules. Un homme hissant, armé de toutes pièces, en heaume taré de ¾ à quatre grilles et panaché de gueules, appaumé à dextre d’un cimetère et contre appaumé à senestre d’une gumène de gueules retenant le blason, supporté par une queue de poisson de sinople et de gueules brochant sur une mer d’azur foncé…
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Je persiste à penser que le poème n’est accompli que s’il se fait chant, parole et musique en même temps. La diction dite expressive à la mode, à la manière du théâtre ou de la rue, est l’anti-poème. Comme si le rythme n’était pas, sous sa variété, monotonie, qui traduit le mouvement substantiel des Forces cosmiques de l’Eternel !… Il est temps d’arrêter le processus de désagrégation du monde moderne, et d’abord de la poésie. Il faut restituer celle-ci à ses origines, au temps qu’elle était chantée – et dansée. Comme en Grèce, en Israël, surtout dans l’Egypte des Pharaons. Comme aujourd’hui en Afrique noire. « Toute maison divisée contre elle-même », tout art ne peut que périr. La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l’espoir du Monde ?
Léopold Sédar Senghor — Comment les lamantins vont boire à la source » -
Il s’y trouvait des métaphores aussi monstrueuses que des orchidées et aussi subtiles de couleurs. La vie des sens y était décrite dans des termes de philosophie mystique. On ne savait plus par instants si on lisait les extases spirituelles d’un saint du Moyen Âge ou les confessions morbides d’un pêcheur moderne. C’était un livre empoisonné.
Oscar Wilde — Le Portrait de Dorian Gray -
Il a accompli l’une des trajectoires sociales les plus extraordinaires de l’époque moderne : [il est à la fin de sa vie] l’un des plus proches courtisans du Roi-Soleil, pourvu de charges et gratifié par lui de la noblesse héréditaire, jouissant du privilège exorbitant d’entrer à son « petit lever » sans être annoncé.
id. — p. 14 -
Cet appartement était aussi confortablement meublé que peut l’être une garçonnière. Mais comme un intérieur prend à la longue la physionomie et peut-être la pensée de celui qui l’habite, le logis d’Octave s’était peu à peu attristé ; le damas des rideaux avait pâli et ne laissait plus filtrer qu’une lumière grise. Les grands bouquets de pivoine se flétrissaient sur le fond moins blanc du tapis ; l’or des bordures encadrant quelques aquarelles et quelques esquisses de maîtres avait lentement rougi sous une implacable poussière ; le feu découragé s’éteignait et fumait au milieu des cendres. La vieille pendule de Boule incrustée de cuivre et d’écaille verte retenait le bruit de son tic-tac, et le timbre des heures ennuyées parlait bas comme on fait dans une chambre de malade ; les portes retombaient silencieuses, et les pas des rares visiteurs s’amortissaient sur la moquette ; le rire s’arrêtait de lui-même en pénétrant dans ces chambres mornes, froides et obscures, où cependant rien ne manquait du luxe moderne.
Théophile Gautier — Récits fantastiques -
À la fin tu es las de ce monde ancienBergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matinTu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaineIci même les automobiles ont l’air d’être anciennesLa religion seule est restée toute neuve la religionEst restée simple comme les hangars de Port-AviationSeul en Europe tu n’es pas antique ô ChristianismeL’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie XEt toi que les fenêtres observent la honte te retientD’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin […]
Guillaume Apollinaire — Zone -
La Bruyère sait bien que sa vision du monde est en quelque sorte déterminée par la révolution linguistique du début de son siècle, et au-delà de cette révolution, par sa parole personnelle, cette sorte d’éthique du discours qui lui a fait choisir le fragment et non la maxime, la métaphore et non le récit, le naturel et non le précieux. Ainsi s’affirme une certaine responsabilité de l’écriture, qui est en somme très moderne.
Roland Barthes — Essais Critiques -
L’orthographe étymologique et ancienne, clef, et l’orthographe moderne, clé, s’emploient toutes deux selon des critères qui ne sont pas objectivement définissables.
Dictionnaire de l’Académie — 9e édition -
À la fin tu es las de ce monde ancienBergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matinTu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaineIci même les automobiles ont l’air d’être anciennesLa religion seule est restée toute neuve la religionEst restée simple comme les hangars de Port-AviationSeul en Europe tu n’es pas antique ô ChristianismeL’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie XEt toi que les fenêtres observent la honte te retientD’entrer dans une église et de t’y confesser ce matinTu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout hautVoilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journauxIl y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventures policièresPortraits des grands hommes et mille titres diversJ’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nomNeuve et propre du soleil elle était le claironLes directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographesDu lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passentLe matin par trois fois la sirène y gémitUne cloche rageuse y aboie vers midiLes inscriptions des enseignes et des muraillesLes plaques les avis à la façon des perroquets criaillentJ’aime la grâce de cette rue industrielleSituée à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ternes[…]
Apollinaire — Zone -
Je voudrais commencer cette conférence en rappelant quelques-uns des traits les plus originaux du monde moderne.
Berger — Homme mod. et éduc.