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Il y a 44 citations sur le lequel.
Il faut aimer l’art poétique de Boileau, sinon pour les préceptes, du moins pour le style. Un écrivain qui a quelque souci de la postérité cherchera sans cesse à purifier sa diction, sans effacer toutefois le caractère particulier par lequel son expression révèle l’individualité de son esprit. Le néologisme n’est d’ailleurs qu’une triste ressource pour l’impuissance. Des fautes de langue ne rendront jamais une pensée, et le style est comme le cristal : sa pureté fait son éclat. Victor Hugo — préface des Odes et Ballades
À l’égard de M. de Marivaux, je serais très-fâché de compter parmi mes ennemis un homme de son caractère, et dont j’estime l’esprit et la probité. Il y a surtout dans ses ouvrages un caractère de philosophie, d’humanité et d’indépendance, dans lequel j’ai trouvé avec plaisir mes propres sentiments. Il est vrai que je lui souhaite quelquefois un style moins recherché, et des sujets plus nobles ; mais je suis bien loin de l’avoir voulu désigner, en parlant des comédies métaphysiques. Voltaire — Lettre à M. Berger
Et Blum : « Et alors … » (mais cette fois Iglésia n’était plus là : tout l’été ils le passèrent une pioche (ou, quand ils avaient de la chance, une pelle) en main à des travaux de terrassement puis au début de l’automne ils furent envoyés dans une ferme arracher les pommes de terre et les betteraves, puis Georges essaya de s’évader, fut repris (par hasard, et non par des soldats ou des gendarmes envoyés à sa recherche mais – c’était un dimanche matin – dans un bois où il avait dormi, par de paisibles chasseurs), puis il fut ramené au camp et mis en cellule, puis Blum se fit porter malade et rentra lui aussi au camp, et ils y restèrent tous les deux, travaillant pendant les mois d’hiver à décharger des wagons de charbon, maniant les larges fourches, se relevant lorsque la sentinelle s’éloignait, minables et grotesques silhouettes, avec leurs calots rabattus sur leurs oreilles, le col de leurs capotes relevé, tournant le dos au vent de pluie ou de neige et soufflant dans leurs doigts tandis qu’ils essayaient de se transporter par procuration c’est-à-dire au moyen de leur imagination, c’est-à-dire en rassemblant et combinant tout ce qu’ils pouvaient trouver dans leur mémoire en fait de connaissances vues, entendues ou lues, de façon-là, au milieu des rails mouillés et luisants, des wagons noirs, des pins détrempés et noirs, dans la froide et blafarde journée d’un hiver saxon – à faire surgir les images chatoyantes et lumineuses au moyen de l’éphémère, l’incantatoire magie du langage, des mots inventés dans l’espoir de rendre comestible – comme ces pâtes vaguement sucrées sous lesquelles on dissimule aux enfants les médicaments amers – l’innommable réalité dans cet univers futile, mystérieux et violent dans lequel, à défaut de leur corps, se mouvaient leur esprit: quelque chose peut-être sans plus de réalité qu’un songe, que les paroles sorties de leurs lèvres: des sons, du bruit pour conjurer le froid, les rails, le ciel livide, les sombres pins. Claude Simon — La Route des Flandres
[…] « j’ai voulu suivre un pétale de rose. Il a dansé sur la cascade, puis une pie l’a emporté dans les branches d’un chêne. Il a repris sa course avec le vent et, la nuit, a rêvé parmi les colonnes de marbre. Le voici sur la table d’un poète, lequel déjà l’immortalise, non sans mentir un peu. Dans un monde meilleur que le mien, je choisirais, je crois, d’être un pétale. » Alain Bosquet — Le tourment de Dieu
Où est passé le balaise avec lequel vous êtes sortis du métro? demanda-t-il. On s’est disputés. Il est parti devant, dit Agger. Il a le cul bordé de nouilles, ce mec. Il tomberait dans un égout, il en ressortirait parfumé à la rose. Roderick Cooper — À bas les touristes !
J’ai fait un voyage sur le plus beau bateau qui ait jamais été construit ; particularité étrange, à bord de ce transatlantique, passagers et hommes d’équipage étaient à cheval !Le capitaine, cavalier émérite, montait un pur-sang de courses, il portait un costume de chasse et sonnait du cor pour diriger la manœuvre, quant à moi, ayant horreur de l’équitation, j’avais pu obtenir de passer mes journées sur le cheval de bois de la salle de gymnastique. Nous débarquâmes sur une terre nouvelle où les chevaux étaient inconnus ; les indigènes prirent pour un animal à deux têtes les passagers montés de notre navire, ils n’osèrent s’en approcher en proie à la terreur ; moi seul, reconnu semblable à ces êtres primitifs, je fus fait prisonnier par eux. C’est de la prison ou l’on m’enferma que j’écrivis les lignes qui vont suivre. Cette prison était une île absolument déserte le jour, mais la nuit, les habitants d’une grande ville continentale ou le mariage et l’union libre étaient également défendus, s’y donnaient rendez-vous pour faire d’amour, j’ai pù ainsi rapporter de mon exil la plus splendide collection de peignes de femmes qui soit au monde, depuis le triste celluloïd jusqu’à l’écaille la plus transparente, couverte de pierres précieuses. J’ai offert cette collection à l’un de mes oncles, conchyliologiste distingué, chez lequel elle fait pendant à une vitrine de coquillages indiens. Francis Picabia — Jésus-Christ Rastaquouère
Le lieutenant Bymes passa la patate chaude à l’inspecteur principal, qui à son tour la refila à Frick, capitaine du 87e, lequel adressa le secrétaire de Vale au chef de la police qui, pour des raisons connues de lui seul, répondit qu’il lui.… Ed McBain — La rousse
Un ami, c'est un homme armé contre lequel on combat sans arme. Alphonse Karr
On appelle cultivé un esprit dans lequel on a semé l'esprit des autres. Diane de Beausacq
La femme est un sujet sur lequel on s'est beaucoup étendu. Proverbe français
On doit honorer le chêne sous lequel on habite. Proverbe islandais
Les femmes sont un sujet sur lequel les hommes aiment à s’étendre. Madame Aubernon de Nerville
Une langue est un prisme à travers lequel ses usagers sont condamnés à voir le monde. Georges Mounin
L'intelligence est le levier avec lequel on remue le monde. Honoré de Balzac
Dieu est ce vide dans lequel tout peut exister. Stéphane Jean
Le mot de révolution est un mot pour lequel on tue, pour lequel on meurt, pour lequel on envoie les masses populaires à la mort, mais qui n'a aucun contenu. Simone Weil — Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale
L'emploi qu'un homme finit par obtenir est rarement celui pour lequel il se croyait préparé et dans lequel il pensait pouvoir être utile. Marguerite Yourcenar — Archives du nord
Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même. Jiddu Krishnamurti
Le silence est l'élément dans lequel se façonnent les grandes choses. Thomas Carlyle — Sartor Resartus
Le peuple est le seul sur lequel nous puissions compter pour préserver notre liberté. Thomas Jefferson — Discours