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Il y a 27 citations sur le gueuloir.
“Madame Bovary”, paru en 1857, lui valut un procès fameux pour atteinte aux bonnes mœurs dont il sortit acquitté. On a compris qu’André Salzet pose l’intrigue de son adaptation sur l’acharnement de l’écrivain à atteindre la perfection; Flaubert se corrigeait sans cesse, poussant l’épreuve jusqu’au “gueuloir”, la déclamation du texte pour en mieux déceler les imperfections. L’histoire d’Emma et de Charles, on l’a dit, lui prit ainsi cinq ans d’efforts. Atlantico.fr — Madame Bovary : magistral André Salzet | Atlantico.fr
Tel Flaubert en son gueuloir, Stéphane Ravier répète à haute voix son discours de vœux. Il se met les mots en bouche. Mais certains ne passent pas : « vivre ensemble. » Il lit ce qu’on lui a préparé : « Ce qui est une nécessité pour que nous vivions bien ensemble.» Commente: « Ce n’est pas trop mon vocabulaire, je ne vais pas pouvoir m’empêcher de faire la grimace... » Il tente autre chose : « Une nécessité pour mieux vivre ensemble. » L'Opinion — Stéphane Ravier, l'homme qui ne fait pas dans la dentelle | A Front renversé | L'Opinion
Inutile de parler fort pour parler juste, on ne veut pas être dans le «gueuloir», comme disait Flaubert. Nous voulons nous différentier en donnant la parole à tout le monde. Chez Sud Radio, il n’y a pas de délit d’opinion. On multiplie donc les interactions avec les auditeurs. Entreprendre.fr — Sud Radio, la radio généraliste et indépendante qui monte
Ne jamais se fier aux critiques — les bonnes comme les mauvaises. Ne pas écrire sur ce que l’on sait, mais sur ce que l’on veut savoir. Penser aux autres, regarder autre chose que son nombril, sortir de sa peau — même au risque, a-t-on envie d’ajouter, d’essuyer des reproches d’appropriation culturelle ou sexuelle. Mêler l’art et la vraisemblance. Se relire à voix haute, selon le principe du fameux « gueuloir » de Flaubert. Le Devoir — «Lettres à un jeune auteur»: le petit «vade-mecum» littéraire de Colum McCann | Le Devoir
Flaubert faisait passer sa prose par l’épreuve bien connue du gueuloir. Il fallait que ça sonne à l’oreille, mais tout en évitant la prose poétique. Il détestait les allitérations, les assonances, les répétitions de termes. Il avait une grande admiration pour Chateaubriand, mais surtout pas pour la prose qui sonnait à l’oreille. Il fallait que toutes les phrases soient différentes, et en même temps que les mots ne puissent plus être changés quand ils étaient dans la phrase. Si un mot peut être changé à la répétition, ou à l’oral, finalement la prose est mauvaise, et il faut la recommencer. Yvan Leclerc France Culture — "Madame Bovary" : et Flaubert réinvente le roman
Avec toi, comme avec Nougaro, Roda-Gil, Souchon, il y a le plaisir suprême de lire le texte à vide – sans musique et sans chanteur – et goûter à la poésie, la prose, la prosodie et le tourbillon pertinent des figures de styles : anaphore, chiasme, hypallage, litote, paronomase, etc. Et, pourquoi pas ? A les déclamer au gueuloir, tels les écrivains de jadis, au café Procope. La Règle du Jeu — Bruno de Stabenrath, Georges Brassens : Fêtes et défaites de la chanson française - La Règle du Jeu - Littérature, Philosophie, Politique, Arts
La lecture à haute voix a de multiples vertus. Certains auteurs aiment y recourir pour tester leurs écrits auprès d’un auditoire qui joue, pour la circonstance, le rôle d’un panel sondagier. Si l’auditoire n’est pas conquis, c’est que le texte a besoin d’être retravaillé. Plus souvent, l’auteur lit son texte à haute voix à un public choisi, pour savoir comment il sera reçu. Aragon lisait ses vers en public. André Gide donnait chez lui des lectures de son journal. Faute d’auditoire, sinon sa bonne, Flaubert pratiquait son fameux "gueuloir", que les frères Goncourt, qui en dévoilèrent la pratique, contribuèrent à rendre mythique. Livres Hebdo — Le droit de et à la lecture publique | Livres Hebdo