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Il y a 31 citations sur la finitude.
Aventureuse, prête aux expériences limites, elle se verrait bien propulsée « en vrai » dans le ciel vide où rouille la mémoire des hommes qui ambitionnaient de conquérir les étoiles quand ils se contentent, désormais, de crawler dans la boue de leur finitude acceptée. Luc Le Vaillant — « Conquête de son espace »
La chanson est expansion dans le passé, la photo finitude. La chanson est le sentiment heureux du temps, la photo son tragique. J’ai souvent pensé qu’on pourrait raconter toute sa vie seulement avec des chansons et des photos. Annie Ernaux — L’usage de la photo
La notion de mémoire est essentielle pour Albert Camus. Selon lui, elle est indispensable à l’homme révolté. Elle lui fait prendre conscience de sa finitude. France Culture — La Chute de Camus, ou l'envers et l'endroit du langage
Dès les premières semaines de confinement en Allemagne, Prohaska prend contact avec l’ensemble baroque berlinois Lautten. La crise que l’humanité semble sur le point de traverser confère au projet un caractère d’urgence quasi vitale. Quel compositeur a mieux mis en musique les interrogations de l’homme face à sa propre finitude que Jean-Sébastien Bach ? Qu’elles soient d’inspiration sacrée (pour la plupart) ou profanes, ses cantates sont pour beaucoup de véritables traités spirituels ou philosophiques. Alors que philosophes et sociologues s’interrogent sur le Le Figaro.fr — Bach chanté par Anna Prohaska, une lumière dans l’obscurité
A côté de la vision libérale de la métropole fondée sur des critères de compétitivité exclusifs et la non prise en compte de la finitude des ressources et celle de « clochemerle » de Martine Vassal, une autre vision s’impose : la défense d’une éco-métropole, espace territorial adéquat pour mener à bien la transition écologique sur l’un des territoires les plus pollué d’Europe, les plus impacté face au bouleversement climatique et les plus en déclin économiquement. Gomet — [Tribune] L’éco-métropole face à la métropole guichet - Gomet'
L’Évangile arrive toujours aux hommes par une culture. C’est pourquoi les débats culturels ne doivent pas omettre d’explorer le fait que la culture, dans le contexte de l’évangélisation, n’est en réalité qu’un support nécessaire qui ne se ferme jamais sur lui-même. Mais un support au-delà duquel la graine de l’Évangile est identifiable comme un levain destiné à ensemencer la même vérité dans toutes les cultures. L’entrée dans l’existence chrétienne exige la découverte simultanée de notre finitude et de notre soif d’infini auxquelles aucune culture ne peut donner de réponses satisfaisantes. La Croix Africa — Christianisme africanisé ou Africanité christianisée ? (suite et fin) - La Croix Africa
Parmi les 330 notices, plusieurs thèmes sont au cœur des débats contemporains (biodiversité, changement climatique…), d’autres se réfèrent à des courants de pensée (écoféminisme, transhumanisme…). Les concepts mobilisés abordent des questions politiques (capitalocène, justice environnementale…), philosophiques (catastrophes, Gaïa…), ou épistémologiques (finitude, population…). Des notions classiques sont réinterrogées (nature, ressource…), tandis que des concepts sont précisés (biosphère, écosystème…). Dictionnaire critique de l’anthropocène
Les édifices demeurent terrestres parce que la gravité nous campe là, presque atrocement! Mais elles sont aussi terrestres car elle sont mélange de sang, de boue et de l’atterrissement des siècles. Je crois que les œuvres sont belles lorsqu’elles témoignent de la recherche d’une élévation jusqu’à la délivrance et qu’elles révèlent ainsi toute la finitude de l’homme dans le combat qu’il livre sans relâche à la matière. Par exemple, la flèche est arrimée au navire, mais nous devons bien admettre qu’elle cherche à dépasser les nuées. Ce n’est pas rien que de s’élancer vers le ciel. L’édifice qui cherche à s’arracher à la terre est beau. L’architecture, œuvre des hommes, est du fini, de l’habit, de l’abri et du bâti, dans l’infini, à la poursuite de l’éternité. Le Figaro.fr — Reconstruction de la flèche de Notre-Dame: «Nous n’avons pas le droit d’être pressés»
Pour Olivier Aranda c'est « un ministère pour ne pas insulter l'avenir ». Car les fonds marins abritent ce qui pourrait être les ressources du futur : minerais, métaux rares, mais aussi énergies renouvelables (éolien offshore, hydroliennes). « C'est autant de possibilités qui viennent nuancer la finitude de nos ressources », ajoute-il. La mer pourrait donc devenir le nouveau « front pionnier » de la France. Un investissement pour l'avenir qui pourrait s'avérer payant puisque la France est le seul pays au monde possédant des territoires sur les cinq continents et sur onze fuseaux horaires. Le Point — Le grand retour du ministère de la Mer - Le Point
La Galerie Templon à Paris expose cet été une série de nouvelles sculptures ; celles-ci explorent “l’univers intérieur” que certains interpréterons comme l’esprit, comme la conscience qui transcende le corps, reliant les êtres les uns aux autres. Avec “Inner Universe”, l’exposition nous invite au voyage poétique et examine les liens secrets entre la finitude de l’existence et l’éternité. Artistikrezo — Chiharu Shiota : "Inner Universe examine les liens entre la finitude de l'existence et l'éternité" - Artistikrezo
Quand on pense à des grands acteurs, on pense à leurs personnages ; le monstre c’est celui qui n’imite pas, pour employer des catégories philosophiques qui sont celles d’Emmanuel Kant, c’est l’opposition entre le talent et le génie : le génie n’est pas imitable, on ne peut pas le transmettre parce que le génie lui-même serait incapable d’en donner les règles, c’est du côté du sublime plutôt que du beau, tout cela est la forme même du génie de Michel Piccoli. Il est surhumain, et en même temps il est l’humanité, la finitude même, cette difficulté à dire, ce rapport au secret très fort… Hélène Frappat France Culture — Le Mépris de Jean-Luc Godard ou l'art de jouer sans en avoir l'air - Ép. 1/4 - Michel Piccoli, le jeu qui pense
En Suisse, 90% des personnes décédées sont incinérées, les autres sont enterrées. Mais existe-t-il des alternatives à la crémation et à l’inhumation ? Quels sont les enjeux autour des dépouilles mortelles ? Aujourd’hui de nouvelles questions se posent, elles sont économiques, écologiques, identitaires. Comment s’expriment-elles ? Que dit de nous ce corps qui reste après la mort ? L’embaumer, le léguer à la science, le transformer en humus ou le cryogéniser pour l’éternité sont-ils des moyens de donner du sens à la finitude ? rts.ch — Que faire du corps après la mort ? - rts.ch - La 1ère
Les scientifiques pourront certainement dater plus précisément ce moment d’ici à quelques années, mais mon sentiment est un effet que nous sommes à l’aube d’un basculement. L’idée de la finitude du lac et de ses ressources n’est plus une pure fiction. Le Monde.fr — Frédéric Noy : « L’idée de la finitude du lac Victoria n’est plus une pure fiction »
L’angoisse qui se répand et se transmet, la hantise qui s’empare de tout un peuple, de toute une nation, de toute une humanité, ne traduisent-elles pas aussi, si nous y réfléchissons, cette redécouverte brutale de notre finitude, cette nouvelle révélation qu’il y a des limites au-delà desquelles l’homme n’a plus accès, qu’il le veuille ou non, que l’éternité n’est pas une option. LPH INFO — Contagion Et brusquement l’humanité prend de nouveau conscience de sa finitude Et fait « Chabbat » - LPH INFO
L'expression « maison commune » utilisée par le pape François dans son encyclique sur l'écologie est juste et parlante. Nous savons aujourd'hui que nous ne coloniserons pas d'autres planètes : l'expérience des vols spatiaux confirme que le fonctionnement du corps humain est organiquement lié à l'écosystème terrestre. Nous vivons ce que l'on pourrait appeler le « choc de la finitude », moment historique à n'en pas douter, dont l'une des conséquences est que l'humanité est désormais obligée, sous peine de disparaître, de se penser comme une communauté de destin et de se donner les moyens politiques et spirituels d'assumer cette situation. Les Echos — L'humanité face au « choc de la finitude » | Les Echos
On peut considérer ce non-accomplissement comme de l’impuissance, créative et humaine. Et c’en est sans doute, ou certainement aussi. Mais cette impuissance révèle aussi la finitude de l’homme et la conscience de cette finitude par rapport à ce qui le dépasse et l’englobe, que ce soit le divin ou des lois qu’il ne maîtrise, sinon ne comprend pas. DIACRITIK — Provocation du silence : André Schwarz-Bart
Nous avons montré que la conscience n’est pas démontrable mais qu’elle est le réceptacle du moi et donc du libre arbitre. Une intelligence artificielle qui posséderait une conscience de soi devrait donc posséder un libre arbitre et ainsi une forme de morale. Mais la morale n’a de place que dans la finitude de l’être humain. Forbes France — L'Intelligence Artificielle Sera T-Elle Un jour Consciente ? | Forbes France
Pourtant la catastrophe n’est pas là où nous le pensons, semble confier Jean-Luc Nancy. Elle n’est pas dans ce monde imprévisible qui nous rappelle notre finitude. « Il n’y a rien de catastrophiste ni d’apocalyptique à penser que l’existence comme telle peut être portée devant sa propre fugacité et finitude. C’est même là qu’elle prend sa valeur infinie, unique et insubstituable », relève-t-il. La Croix — « La Peau fragile du monde », un présent à fleur de peau
Bien sûr, Romain Gary a, lui, vécu ces circonstances dans sa chair. Il arrive que les hommes désarmés, même non dupes face à la rhétorique martiale, prennent les armes. Et quand ils croient pouvoir les déposer, après ce qu’il est convenu d’appeler la fin des hostilités, quand le massacre est consommé, quand on évacue les monceaux de cadavres pour les soustraire aux yeux des vivants qui ne supportent pas cette image de leur finitude, de leur impuissance ou de leur complicité, ils s’aperçoivent que rien n’est fini. Tout va recommencer ; en moins sanglant, mais tout aussi tuant, sous les espèces du dérisoire et de la mesquinerie. DIACRITIK — EN ARMES