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Citations sur la faveur
Il y a 42 citations sur la faveur.
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La femme, indulgente et sensible, est toujours disposée à pardonner en faveur de la bonne intention.
Antoine Gérin-Lajoie — Jean Rivard -
La vertu. Un effort sur soi-même en faveur des autres.
Charles Pinot Duclos — Considérations sur les moeurs de ce siècle -
Ne méprise jamais la dignité en faveur du panache.
Anita Nair — Les Neuf Visages du coeur -
Comment ceux qui sont dans la faveur des rois dorment-ils en sûreté ?
Proverbe oriental -
On ne doit pas solliciter comme une faveur ce qui est dû comme une récompense.
Térence — Andria -
Ne réclamez jamais comme un droit ce que vous pouvez demander comme une faveur.
Anonyme -
Heureux comme une puce qui disposerait d'une entrée de faveur pour une exposition canine.
William O. Henry -
Ne demande pas comme une faveur ce que tu peux obtenir par la force.
Miguel de Cervantès -
La faveur des princes n'exclut pas le mérite, et ne le suppose pas aussi.
Jean de La Bruyère — Les Caractères, Des jugements -
Il n'est pas absolument impossible qu'une personne qui se trouve dans une grande faveur perde un procès.
Jean de La Bruyère — Les Caractères, De quelques usages -
En amour, une faveur qui n'est pas exclusive est une injure.
Jean-Jacques Rousseau -
La beauté est une demi-faveur donnée par Dieu, l’intelligence en est une entière.
Proverbe foulfouldé -
La gloire ne donne pas le même éclat que la faveur.
Madame de La Fayette — Zaïde -
Plus haute est la faveur, et plus prompte est la chute.
Destouches — L'ambitieux -
La beauté est une demi-faveur du ciel, l’intelligence est un don.
Proverbe arabe -
Dans les républiques, le peuple donne sa faveur, jamais sa confiance.
Antoine de Rivarol — Rivaroliana -
Dormir ! Renouer la vie passée à la faveur des rêves.
Etienne Tanty — Paroles de Poilus - Lettres et carnets du front -
La faveur est la grande divinité des Français.
Charles de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu — Lettres persanes -
Plus haute est la faveur et plus prompte est la chute.
Philippe Néricault, dit Destouches — L'Ambitieux, I, 7 -
Je te pardonne à la faveur de la nouvelle année
Mallarmé — Correspondance -
Il m'a déshérité en faveur de mon frère
Maupassant — Contes et nouvelles, Surprise -
J'avais vite obtenu les dernières faveurs de la fille de mes propriétaires
Larbaud — Barnabooth -
Isa apportait parfois des merveilles, des beignets qu’ailleurs en France on appelle des faveurs.
Claude Dubois — Je me souviens de Paris -
Mimi Pinson chante. Sa romance jolie est sentimentale. En son cœur fleurit la fleur bleue. Et sa chemisette a des faveurs roses qu’on la supplie d’accorder.
Germaine Acremant — Ces dames aux chapeaux verts -
Des liasses de lettres, entourées de faveurs
Beauvoir — Mémoires d'une jeune fille rangée -
Il me fallait agir autrement si je voulais obtenir, plus tard, beaucoup plus tard, les faveurs de la belle.
Jo Barnais — Mort aux ténors -
La Belote figure parmi les jeux les plus populaires de notre temps. […] Elle inspira même chansonniers et revuistes, et l’extraordinaire faveur dont elle jouit ne paraît guère prête de s’éteindre.
Frans Gerver — Le Guide Marabout de tous les jeux de cartes -
Il me parle avec faveur d'un ouvrage analogue de Lévy-Bruhl
Barrès — Cahiers -
Un des arguments des esclavagistes américains en faveur de l’esclavage, c’est que les Blancs du Sud étant tous déchargés des besognes serviles pouvaient entretenir entre eux les relations les plus démocratiques, les plus raffinées de même, l’existence d’une caste de « filles perdues » permet de traiter « l’honnête femme » avec le respect le plus chevaleresque. La prostituée est un bouc émissaire ; l’homme se délivre sur elle de sa turpitude et il la renie. Qu’un statut légal la mette sous une surveillance policière ou qu’elle travaille dans la clandestinité, elle est en tout cas traitée en paria.
Simone de Beauvoir — Le deuxième sexe -
Rien ne devait en distraire le lecteur : ni caractères de personnages, ni intrigue romanesque à la faveur de laquelle, d’ordinaire, ces personnages se développent, ni sentiments connus et nommés.
Nathalie Sarraute — Le Langage dans l’art du roman -
Qu’ils viennent à mon secours, eux seuls peuvent me délivrer, ils le savent bien. Un signe venu d’eux, un seul petit signe de soutien, d’acquiescement suffirait pour faire pencher en ma faveur. Je tourne vers eux des regards implorants. Dans leurs yeux attentifs, dans leur silence des images, des mots défilent. Roquet aboyant aux chausses, les chiens aboient la caravane passe, le pou dans la crinière du lion, la grenouille et le bœuf.
Nathalie Sarraute — « Disent les imbéciles » -
Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais : Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps tout noir. Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité, que les peuples d'Asie, qui font les eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu'ils ont avec nous d'une façon plus marquée.On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d'une si grande conséquence, qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez les nations policées, est d'une si grande conséquence.Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains. Car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié ?
Montesquieu — De l’Esprit des lois. -
C’est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t’avertit, dès l’entrée, que je ne m’y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n’y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d’un tel dessein. Je l’ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis : à ce que m’ayant perdu (ce qu’ils ont à faire bientôt) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent, plus altière et plus vive, la connaissance qu’ils ont eue de moi. Si c’eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veux qu’on m’y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice : car c’est moi que je peins. Mes défauts s’y liront au vif, et ma forme naïve, autant que la révérence publique me l’a permis. Que si j’eusse été entre ces nations qu’on dit vivre encore sous la douce liberté des premières lois de nature, je t’assure que je m’y fusse très volontiers peint tout entier, et tout nu. Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre : ce n’est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain.
Montaigne — Essais -
Bis repetita placent (les choses répétées plaisent). Aux Achards (Vendée), les cadeaux en faveur des seniors en est à sa deuxième édition. Et visiblement ses bénéficiaires apprécient. Boîtes de chocolats ou coffrets surprise, tous les plus de 75 ans viennent de recevoir leur cadeau de Noël offert par le CCAS et la municipalité des Achards.
Ouest-France — 20/12/21 -
L’union fait la force. Les salariés d'un entrepôt d'Amazon à New York ont voté en nette majorité en faveur de la création d’un syndicat, une première aux États-Unis pour le géant du commerce en ligne depuis sa création il y a près de 30 ans.
20minutes.fr — 1-04-2022 -
Soit que Forcheville sentant que Saniette, son beau-frère, n’était pas en faveur chez eux, eût voulu le prendre comme tête de Turc et briller devant eux à ses dépens, soit qu’il eût été irrité par un mot maladroit que celui-ci venait de lui dire, et qui, d’ailleurs, passa inaperçu pour les assistants […]
Marcel Proust — Un amour de Swann -
M. JOURDAIN — Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné pour être si heureux que d'avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre présence ; et si j'avois aussi le mérite pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel… envieux de mon bien… m'eût accordé… l'avantage de me voir digne… des…DORANTE — Monsieur Jourdain, en voilà assez : Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d'esprit. (Bas, à Dorimène.) C'est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières.
Molière — Le Bourgeois Gentilhomme -
C’est qu’à l’époque où mes amis et moi nous faisions de la propagande en faveur de la liberté commerciale, on nous en opposait un qui ressemblait tout à fait à celui-là, je veux parler de l’argument de la perfide Albion. On nous disait : Nous accepterions volontiers le libre-échange si les Anglais n’existaient pas.
Annales de l'Association internationale pour le progrès des Sciences sociales — 2e session : Congrès de Gand -
PYRRHUS.Madame, demeurez.On peut vous rendre encor ce fils que vous pleurez.Oui, je sens à regret qu’en excitant vos larmes,Je ne fais contre moi que vous donner des armes ;Je croyais apporter plus de haine en ces lieux.Mais, madame, du moins, tournez vers moi les yeux :Voyez si mes regards sont d’un juge sévère,S’ils sont d’un ennemi qui cherche à vous déplaire.Pourquoi me forcez-vous vous-même à vous trahir ?Au nom de votre fils, cessons de nous haïr.À le sauver enfin c’est moi qui vous convie.Faut-il que mes soupirs vous demandent sa vie ?Faut-il qu’en sa faveur j’embrasse vos genoux ?Pour la dernière fois, sauvez-le, sauvez-vous.Je sais de quels serments je romps pour vous les chaînes ;Combien je vais sur moi faire éclater de haines.Je renvoie Hermione, et je mets sur son front,Au lieu de ma couronne, un éternel affront ;Je vous conduis au temple où son hymen s’apprête ;Je vous ceins du bandeau préparé pour sa tête.Mais ce n’est plus, madame, une offre à dédaigner ;Je vous le dis : il faut ou périr, ou régner.Mon cœur, désespéré d’un an d’ingratitude,Ne peut plus de son sort souffrir l’incertitude.C’est craindre, menacer, et gémir trop longtemps.Je meurs si je vous perds ; mais je meurs si j’attends.Songez-y : je vous laisse, et je viendrai vous prendrePour vous mener au temple où ce fils doit m’attendre ;Et là vous me verrez, soumis ou furieux,Vous couronner, madame, ou le perdre à vos yeux.
Racine — Andromaque -
Je me permets de solliciter de vous une faveur en l'honneur de mon mari, Zelik Pergricht, me permettant de savoir de ses nouvelles et quelques renseignements.
Patrick Modiano — Dora Bruder