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Il y a 14 citations sur l'expirer.
ŒNONE.Quoi ! de quelques remords êtes-vous déchirée ?Quel crime a pu produire un trouble si pressant ?Vos mains n’ont point trempé dans le sang innocent ?PHÈDRE.Grâces au ciel, mes mains ne sont point criminelles.Plût aux dieux que mon cœur fût innocent comme elles !ŒNONE.Et quel affreux projet avez-vous enfantéDont votre cœur encor doive être épouvanté ?PHÈDRE.Je t’en ai dit assez : épargne-moi le reste.Je meurs, pour ne point faire un aveu si funeste.ŒNONE.Mourez donc, et gardez un silence inhumain ;Mais pour fermer vos yeux cherchez une autre main.Quoiqu’il vous reste à peine une faible lumière,Mon âme chez les morts descendra la première ;Mille chemins ouverts y conduisent toujours,Et ma juste douleur choisira les plus courts.Cruelle ! quand ma foi vous a-t-elle déçue ?Songez-vous qu’en naissant mes bras vous ont reçue ?Mon pays, mes enfants, pour vous j’ai tout quitté.Réserviez-vous ce prix à ma fidélité ?PHÈDRE.Quel fruit espères-tu de tant de violence ?Tu frémiras d’horreur si je romps le silence.ŒNONE.Et que me direz-vous qui ne cède, grands dieux !À l’horreur de vous voir expirer à mes yeux ?PHÈDRE.Quand tu sauras mon crime et le sort qui m’accable,Je n’en mourrai pas moins : j’en mourrai plus coupable.ŒNONE.Madame, au nom des pleurs que pour vous j’ai versés,Par vos faibles genoux que je tiens embrassés,Délivrez mon esprit de ce funeste doute.PHÈDRE.Tu le veux ? lève-toi.ŒNONE.Parlez : je vous écoute.PHÈDRE.Ciel ! que lui vais-je dire ? et par où commencer ?ŒNONE.Par de vaines frayeurs cessez de m’offenser.PHÈDRE.Ô haine de Vénus ! ô fatale colère !Dans quels égarements l’amour jeta ma mère !ŒNONE.Oublions-les, madame ; et qu’à tout l’avenirUn silence éternel cache ce souvenir.PHÈDRE.Ariane, ma sœur ! de quel amour blesséeVous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée !ŒNONE.Que faites-vous, madame ? et quel mortel ennuiContre tout votre sang vous anime aujourd’hui ?PHÈDRE.Puisque Vénus le veut, de ce sang déplorableJe péris la dernière et la plus misérable.ŒNONE.Aimez-vous ?PHÈDRE.De l’amour j’ai toutes les fureurs.ŒNONE.Pour qui ?PHÈDRE.Tu vas ouïr le comble des horreurs…J’aime… À ce nom fatal, je tremble, je frissonne.J’aime…ŒNONE.Qui ?PHÈDRE.Tu connais ce fils de l’Amazone,Ce prince si longtemps par moi-même opprimé…ŒNONE.Hippolyte ? Grands dieux !PHÈDRE.C’est toi qui l’as nommé !ŒNONE.Juste ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace !Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race !Voyage infortuné ! Rivage malheureux,Fallait-il approcher de tes bords dangereux ! Racine — Phèdre
Le bail de la caserne de gendarmerie de Saint-Nicolas-du-Pélem expire le 31 décembre 1880, celui de Mûr le 30 avril 1881, et ceux de Bégard et Quintin le 30 septembre 1881.M. de Boisboissel, propriétaire de la caserne actuelle de Saint-Nicolas-du-Pélem, consent à renouveler le bail, mais moyennant une augmentation... « Rapport du Préfet » — Département des Côtes-du-Nord : Procès-verbaux des séances du Conseil Général
[…], elle se trouva mal en rentrant dans sa maison : on s'efforça vainement de la secourir, de la ranimer; elle expira sans avoir repris ses sens, ni laissé apercevoir aucune marque de connaissance. Marie-Jeanne Riccoboni — Histoire d’Ernestine
Léon se mettait près d’elle ; ils regardaient ensemble les gravures et s’attendaient au bas des pages. Souvent, elle le priait de lui lire les vers ; Léon les déclamait d’une voix traînante et qu’il faisait expirer soigneusement aux passages d’amour. Gustave Flaubert — Madame Bovary
THÉSÉEEh bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie !Ah ! que j’ai lieu de craindre, et qu’un cruel soupçon,L’excusant dans mon cœur, m’alarme avec raison !Mais, madame, il est mort, prenez votre victime ;Jouissez de sa perte, injuste ou légitime :Je consens que mes yeux soient toujours abusés.Je le crois criminel, puisque vous l’accusez.Son trépas à mes pleurs offre assez de matièresSans que j’aille chercher d’odieuses lumières,Qui, ne pouvant le rendre à ma juste douleur,Peut-être ne feraient qu’accroître mon malheur.Laissez-moi, loin de vous, et loin de ce rivage,De mon fils déchiré fuir la sanglante image.Confus, persécuté d’un mortel souvenir,De l’univers entier je voudrais me bannir.Tout semble s’élever contre mon injustice ;L’éclat de mon nom même augmente mon supplice :Moins connu des mortels, je me cacherais mieux.Je hais jusques aux soins dont m’honorent les dieux ;Et je m’en vais pleurer leurs faveurs meurtrières,Sans plus les fatiguer d’inutiles prières.Quoi qu’ils fissent pour moi, leur funeste bontéNe me saurait payer de ce qu’ils m’ont ôté.PHÈDRENon, Thésée, il faut rompre un injuste silence ;Il faut à votre fils rendre son innocence :Il n’était point coupable.THÉSÉEAh ! père infortuné !Et c’est sur votre foi que je l’ai condamné !Cruelle ! pensez-vous être assez excusée…PHÈDRELes moments me sont chers ; écoutez-moi, ThéséeC’est moi qui sur ce fils, chaste et respectueux,Osai jeter un œil profane, incestueux.Le ciel mit dans mon sein une flamme funeste :La détestable Œnone a conduit tout le reste.Elle a craint qu’Hippolyte, instruit de ma fureur,Ne découvrît un feu qui lui faisait horreur :La perfide, abusant de ma faiblesse extrême,S’est hâtée à vos yeux de l’accuser lui-même.Elle s’en est punie, et fuyant mon courroux,A cherché dans les flots un supplice trop doux.Le fer aurait déjà tranché ma destinée ;Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée :J’ai voulu, devant vous exposant mes remords,Par un chemin plus lent descendre chez les morts.J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veinesUn poison que Médée apporta dans Athènes.Déjà jusqu’à mon cœur le venin parvenuDans ce cœur expirant jette un froid inconnu ;Déjà je ne vois plus qu’à travers un nuageEt le ciel et l’époux que ma présence outrage ;Et la mort à mes yeux dérobant la clarté,Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté.PANOPEElle expire, seigneur !THÉSÉED’une action si noireQue ne peut avec elle expirer la mémoire !Allons, de mon erreur, hélas ! trop éclaircis,Mêler nos pleurs au sang de mon malheureux fils !Allons de ce cher fils embrasser ce qui reste,Expier la fureur d’un vœu que je déteste :Rendons-lui les honneurs qu’il a trop mérités ;Et, pour mieux apaiser ses mânes irrités,Que, malgré les complots d’une injuste famille,Son amante aujourd’hui me tienne lieu de fille ! Racine — Phèdre
Tous ceux qui respire le bonheur doivent un jour ou l'autre l'expirer. Nancy Tétreault
Google a laissé expirer le domaine blogspot.in, une erreur conséquente puisqu’elle concerne plus de 4,4 millions d’URL selon les résultats de recherche de Google. Lancé en 1999, Blogger est une plateforme qui permet de créer un blog en ligne gratuitement et sans publicité – dont les adresses comprennent le terme blogpot. Presse-citron — Google oublie de renouveler un domaine BlogSpot, des millions de sites inaccessibles
Installez-vous à quatre pattes au sol, de façon à avoir les genoux, les hanches et les mains alignées. Il suffit d'inspirer et d'enrouler le dos puis d'expirer et arrondir le dos. Aussi appelé la posture du chat, cet exercice peut être répété à quelques reprises. Salut Bonjour — 5 exercices simples pour avoir une meilleure posture | Salut Bonjour
En résumé, il nous conseille d’inspirer et d’expirer lentement, le buste bien droit, en étant à chaque instant attentif au processus. Dans un état de vigilance similaire à celui de la méditation de pleine conscience. Le Temps — L'art de la respiration: le souffle de raison - Le Temps
L’état d’urgence actuel devait expirer le 15 juillet. L’Ontario prolonge ses décrets d’urgence jusqu’au 22 juillet | Le Régional
La clause libératoire de l'Argentin est sur le point d'expirer, mais les Catalans sont prêts à se montrer patients. BeSoccer — Le Barça n'activera pas la clause libératoire de Lautaro Martinez - BeSoccer
La Chambre, contrôlée par les démocrates, et le Sénat, contrôlé par les républicains, ont ajourné le 3 juillet sans prendre en compte une prolongation de l’allocation supplémentaire de chômage hebdomadaire de 600 dollars prévue par la loi CARES, qui doit expirer le 25 juillet. Le Congrès ne reprendra pas le travail avant le lundi 20 juillet et il est peu probable que l’allocation supplémentaire intégrale soit prolongée – étant donné l’opposition intransigeante des entreprises américaines qui qualifient ce paiement de «désincitatif» – en vue de forcer les travailleurs à retourner sur des lieux de travail dangereux. Alors que la fin du supplément fédéral hebdomadaire de 600 dollars et une vague d’expulsions se profilent à l’horizon, le Congrès part en vacances - World Socialist Web Site
Alors que l’accord militaire entre les États-Unis et l’Espagne sur l’occupation de la base navale de Rota près de Cadix va expirer en mai 2021, le Maroc s’est proposé d’accueillir ces navires américains sur la base de Ksar Sghir dans le détroit de Gibraltar, au nord du royaume, rapportait El Espanol. Il n’est pas exclu que le royaume propose également son site d’Agadir à ses partenaires américains. Bladi.net — US Navy au Maroc : l’Algérie agacée
L'état d'urgence sanitaire a été décrété dans le cadre des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus. Il est entré en vigueur le 20 mars et devait initialement expirer le 20 avril, avant que les autorités ne décident dans un premier temps de le prolonger d'un mois supplémentaire, jusqu'au 20 mai dernier, et de décréter ensuite une deuxième prorogation de trois semaines supplémentaires, jusqu'au 10 juin, suivi d'une troisième rallonge jusqu'au 10 juillet courant. (COVID-19) Maroc : l'état d'urgence sanitaire prorogé jusqu'au 10 août