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Citations sur l'étendre
Il y a 23 citations sur l'étendre.
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Faut savoir s’étendre Sans se répandre.
Serge Gainsbourg — Pauvre Lola -
Le travail, entre autres avantages, a celui de raccourcir les journées et d'étendre la vie.
Denis Diderot -
La gloire est comme un cercle dans l'onde qui va toujours s'élargissant, jusqu'à ce qu'à force de s'étendre, il finisse par disparaître.
William Shakespeare — Henri VI -
Je ne provoque pas les compliments, mais je souffre quand on ne m'en fait pas, et quand on m'en fait, je ne laisse pas la personne s'étendre.
Jules Renard — Journal -
Les femmes sont un sujet sur lequel les hommes aiment à s’étendre.
Madame Aubernon de Nerville -
Quand la racine est sauve, le feuillage revient étendre sur la maison son ombre.
Eschyle — Agamemnon -
Rien ne contient le libertinage... La vraie façon d'étendre et de multiplier ses désirs est de vouloir lui imposer des bornes.
Marquis de Sade — Les Cent vingt journées de Sodome -
L'homme a beau étendre le cercle de ses idées, sa lumière n'est toujours qu'une étincelle promenée dans la nuit immense qui l'enveloppe.
Pierre Joseph Proudhon — Mélanges, I -
La psychanalyse est un examen où on est sûr de se faire étendre.
Robert Scipion -
Jouer : Le mois de jouer est le premier mois des vacances. Après vient le mois doux, puis le mois de s’étendre.
Pef — Dictionnaire des mots tordus -
La guerre, le commerce sont les deux activités principales de l'homme sur terre, deux manières sûres d'étendre son nom bien au-delà de soi.
Christian Bobin — Le Très-Bas -
Tout pouvoir pense continuellement à se conserver à s’affirmer, à s’étendre et que cette passion de gouverner est sans doute la source de tous les maux humains.
Alain -
La connaissance de l'homme ne saurait s'étendre au-delà de sa propre expérience.
John Locke — Essai philosophique concernant l'entendement humain (préface) -
Le progrès en art ne consiste pas à étendre ses limites, mais à les mieux connaître.
Georges Braque — Le Jour et la nuit -
Les désirs ne peuvent s'étendre à ce que l'on ne connaît pas.
Ovide — L’Art d’aimer -
Après s'être lavé, il s'étendit avec délices dans les draps frais
Gide — Caves -
À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante.
Albert Gervais — Æsculape dans la Chine en révolte -
Prenons le cas de l'agent Gilbert Moreau, qui a abattu d'une balle dans la nuque Normand Major, 29 ans, après que celui-ci eut braqué une succursale de la Banque de Montréal [...]. [...] « Je l'ai étendu », a crié l'agent Moreau dans son talkie-walkie.
Montréal — ville dépressionniste -
C'était un coup à se faire étendre!... la bévue était effrayante!
Louis-Ferdinand Céline — Mort à crédit -
Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre.
Erckmann-Chatrian — Histoire d’un conscrit de 1813 -
Il y avait aussi, comme hors-d’œuvre, des tranches rouges qu'on étendait sur du pain noir en le saupoudrant de poivre : c'était du saumon fumé.
Jules Leclercq — La Terre de glace -
Il est donc à croire que les besoins dictèrent les premiers gestes, et que les passions arrachèrent les premières voix. En suivant avec ces distinctions la trace des faits, peut-être faudrait-il raisonner sur l'origine des langues tout autrement qu'on n'a fait jusqu'ici. Le génie des langues orientales, les plus anciennes qui nous soient connues, dément absolument la marche didactique qu'on imagine dans leur composition. Ces langues n'ont rien de méthodique et de raisonné ; elles sont vives et figurées. On nous fait du langage des premiers hommes des langues de géomètres, et nous voyons que ce furent des langues de poètes.Cela dut être. On ne commença pas par raisonner, mais par sentir. On prétend que les hommes inventèrent la parole pour exprimer leurs besoins ; cette opinion me paraît insoutenable. L'effet naturel des premiers besoins fut d'écarter les hommes et non de les rapprocher. Il le fallait ainsi pour que l'espèce vînt à s'étendre, et que la terre se peuplât promptement ; sans quoi le genre humain se fût entassé dans un coin du monde, et tout le reste fût demeuré désert.De cela seul il suit avec évidence que l'origine des langues n'est point due aux premiers besoins des hommes ; il serait absurde que de la cause qui les écarte vînt le moyen qui les unit. D'où peut donc venir cette origine ? Des besoins moraux, des passions. Toutes les passions rapprochent les hommes que la nécessité de chercher à vivre force à se fuir. Ce n'est ni la faim, ni la soif, mais l'amour, la haine, la pitié, la colère, qui leur ont arraché les premières voix. Les fruits ne se dérobent point à nos mains, on peut s'en nourrir sans parler ; on poursuit en silence la proie dont on veut se repaître : mais pour émouvoir un jeune cœur, pour repousser un agresseur injuste, la nature dicte des accents, des cris, des plaintes. Voilà les plus anciens mots inventés, et voilà pourquoi les premières langues furent chantantes et passionnées avant d'être simples et méthodiques. Tout ceci n'est pas vrai sans distinction, mais j'y reviendrai ci-après.
Jean-Jacques Rousseau — Essai sur l’Origine des langues -
Jouer : Le mois de jouer est le premier mois des vacances. Après vient le mois doux, puis le mois de s’étendre.
Pef — Dictionnaire des mots tordus