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Dans son ouvrage sur l'architecture, l'auteur décrit minutieusement l'abreuvoir : cette incision verticale en forme de V, sculptée avec une précision chirurgicale, qui favorise l'union entre les éléments de pierre et le mortier coulé, permettant ainsi d'optimiser leur adhésion. (Citation fictive)
Il plongeait sans arrêt d’un rocher en forme de pyramide. Il faisait même le saut de l’ange de manière très gracieuse. Le plongeon avait toujours eu pour lui une grande importance et un pouvoir thérapeutique. C’était le meilleur moyen – m’expliquait-il – de « se recharger les accus ». Patrick Modiano — Livret de famille
ACÉTABULIFORME, adj., acetabuliformis ; becherförmig, schalenförmig (all.) (acetabulum, gobelet, forma, forme) ; qui est excavé en forme de coupe, de goblet [sic : gobelet], ou de bocal. Antoine-Jacques-Louis Jourdan — Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles
ACINACIFORME, adj., acinaciformis ; säbelförmig (all.) ; coltelliforme (it.) (acinaces, sabre, forma, forme) ; en forme de sabre. Se dit, en botanique, des feuilles, quand elles sont charnues et aplaties de manière à présenter deux bords, l’un épais et obtus, l’autre mince, très haut et recourbé en arrière (ex. Dimeria acinaciformis , Mesembryanthemum acinaciforme ) ; des légumes , lorsqu’ils offrent la même figure (ex. Phaseolus lunatus ). V. Ensifolié . Antoine-Jacques-Louis Jourdan — Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles
L'existence de l'acrochorde, ce reptile revêtu d'écailles en forme de verrues, est comme un rappel brutal de notre propre imperfection et de notre lutte continue contre l'adversité. Albert Camus — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Ces préambules terminés, quelques jours après, les débats publics commencent. L'acte d'accusation, dressé en forme de réquisitoire, est lu, tout haut, devant l'accusé, devant le peuple qui tremble, alors Chapeiron énumère, un à un, patiemment, les crimes, accuse formellement le Maréchal d'avoir pollué et occis des petits enfants, d'avoir pratiqué les opérations de la sorcellerie et de la magie,... Joris-Karl Huysmans — Là-bas
... le tambour en forme de sablier dit tambour d'aisselle, et dont le son glissant, mouillé, est si caractéristique de l'Afrique noire... André Schaeffner — Les Origines des instruments de musique
La hachette semi-circulaire présente un ajour en forme de croix tréflée. Christiane Raynaud — À la hache: histoire et symbolique de la hache dans la France médiévale
Henriquez coula à son doigt la topaze ensanglantée, et pendit à ses oreilles les améthystes taillées en forme de gouttes de sang. Aloysius Bertrand — Gaspard de la nuit
Parlez-nous, au contraire, des poissons des mers chaudes, rouge feu avec une grosse tache noire en forme de selle, ou ces amphiprions de Java aux bandes verticales blanches et orangées qui prennent des teintes plus vives quand ils aiment, […]. Henry Bordeaux — La sonate au clair de lune
Les deux trompes montraient des contours rigides en forme de tuyau avec renflements en forme de massue dans la partie ampullaire. Fédération des sociétés de gynécologie et d’obstétrique de langue française — Gynécologie et obstétrique
Les Marchés font le Mardi, le Jeudi et le Samedi ; auxquels Marchés se trouve la Foire des 'Angelots', qui sont des petits fromages en forme de cœur & dont on fait cas pour leur excellence. Jean Oursel — Les beautés de la Normandie ou l'origine de la ville Rouen
Un talus vertical, encaissant la route de Carpentras à Bédoin est cette fois le théâtre de mes observations. Ce talus, calciné par le soleil, est exploité par de nombreux essaims d'Anthophores qui, plus industrieuses que leurs congénères, savent bâtir à l'entrée de leurs couloirs, avec des filets vermiculaires de terre, un vestibule, un bastion défensif en forme de cylindre arqué ... Jean-Henri Fabre — Souvenirs entomologiques - II
Les bifidobactéries, ces bactéries en forme de Y, sont nos alliées invisibles pour une santé gastro-intestinale optimale. (Citation fictive)
[L'] Assemblage à queue d'aronde (...) est utilisé principalement pour assembler deux pièces de bois relativement larges et minces, formant un angle. Cet assemblage a été beaucoup utilisé pour les coffres et actuellement, il sert pour les tiroirs. Plusieurs parties saillantes en forme de trapèze − dites tenons ou queues mâles − s'engagent dans des entailles − mortaises ou queues femelles − de même forme et de même dimension, exécutées dans la pièce de bois adverse. La forme de trapèze rappelle la forme des queues d'hirondelles, d'où son nom de queue d'hironde, devenu par déformation queue d'aronde. Viaux — Le Meuble en France
Le majeur gigantesque sert cependant avant tout à l’acquisition de nourriture. Les ayes-ayes se nourrissent en premier lieu de grosses larves de Coléoptères qui creusent leurs galeries dans le bois des arbres de la forêt vierge. L’aye-aye frappe l’écorce de l’arbre à l’aide de son majeur jusqu’à ce qu’un son creux lui révèle l’existence à l’intérieur d’une galerie de larves… Puis il fait un trou dans l’écorce à l’aide de ses incisives en forme de burin, introduit le doigt fin dans l’ouverture et en retire la larve. Grzimek Bernhard — Le monde animal en 13 volumes
Dans la collection Guyonneau, sont remarquables les azurites et les tourmalines, dont une énorme en forme de cristal. Jacqueline Salmon — Christine Bergé
La coiffeuse avait peigné ses cheveux avec application, puis les avait attachés sur le côté à l’aide d’une barrette en forme de cœur. Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire… Colette — Sido
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds de haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même.Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait.« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu’il adorait.« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène. Stendhal — Le Rouge et le Noir