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Citations sur le donc
Il y a 138 citations sur le donc.
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J'oublie tout, donc je suis.
Jacques Sternberg — Toi ma nuit -
Je me fais peur donc je suis.
Xavier Pommereau — Ado à fleur de peau -
Je m'indigne, donc je suis.
Gyorgy Balint -
Je pompe donc je suis.
Jacques Rouxel — Les Shadoks -
Je bois donc je suis.
W.C. Fields -
Applique-toi donc à ce que tu peux.
Epictète — Manuel -
Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons !
Alphonse de Lamartine — Premières méditations poétiques -
Je jouis, donc je rêve ; je souffre, donc j'existe.
Marie Valyère -
Mais qui donc a créé Dieu ?
Anonyme — Le nouveau catéchisme -
J'ai mal, donc je vis.
Monique Bosco -
J’écris, donc je deviens.
Raoul Mille — Le roman de Marie Bashkirtseff -
Je pense, donc je suis.
René Descartes — Discours de la méthode -
Boire est humain, donc buvons.
Proverbe latin -
Choisir, donc exclure.
Henri Bergson -
On me remarque donc j'existe.
Xavier Pommereau — Ado à fleur de peau -
Il était de notoriété publique que ces filles-là menaient une vie de patachon, il était donc normal qu’elles en payent le prix.
Serge Brussolo — Les Ombres du jardin -
— J’ai lu récemment, dit-il, un article intéressant dans le New York Times d’un excellent éditorialiste, David Brooks. Il faut rendre à César ce qui est à César, donc je cite mes sources.
Philippe Labro — Les gens -
En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode :« Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.Alors, donne-nous ton avis :Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »Connaissant leur perversité, Jésus dit :« Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?Montrez-moi la monnaie de l’impôt. »Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.Il leur dit :« Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »Ils répondirent :« De César. »Alors il leur dit :« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Évangile (Mt 22 — 15-21) -
Première vague, donc, celle que nous pouvons identifier au nom-symbole de Machiavel, soit ce qui est communément reconnu comme l’apparition d’une politique pure, une politique réalistement regardée en elle-même et sans autre fin qu’elle-même, hors de toute considération religieuse et morale.
Marcel Gauchet — La condition politique -
Des adjectifs marquant la possibilité et construits avec les suffixes -able, -ible et -uble, il n’a été tiré que très peu de verbes, cette dérivation étant sans doute éloignée du génie de notre langue. On se gardera donc d’employer les verbes crédibiliser et décrédibiliser apparus il y a quelque temps déjà et l’on se souviendra que le verbe créditer et ses dérivés, ainsi que les périphrases où figurent ces verbes, sont plus appropriés pour exprimer l’idée que telle action, telle attitude fait perdre ou augmente le crédit dont jouissait quelqu’un ou quelque chose.
Académie française — Dire -
— Pourquoi avez-vous fait cela ? — Pour mourir. — Pour mourir ? répéta la bonne femme étonnée. Et, prenant la lumière, elle revint me regarder en face, ce qu’elle n’avait pas encore fait : — Mourir ? vous ! Quel âge avez-vous donc ? — Je viens d’avoir dix-sept ans.
Alexandre Dumas — Création et Rédemption -
Sept ans plus bas, sept étages plus tard, elle voulait donc revenir sur ses pas, remonter le colimaçon du temps, mais comme dans l’intervalle on avait tiré l’échelle et qu’elle avait le vertige, elle s’offrait un premier de cordée.
Camille Laurens — Les Travaux d’Hercule -
Il ne s'agit donc pas non plus de paroles, fi donc! Il s'agit d'une musique d'homme
Schaeffer — Recherche musique concrète -
− Oui, oui, on s'arrangera! Comment donc! Bien sûr! Tout de suite
Michaux — Plume -
Mais allez donc essayer de faire entendre cela aujourd'hui
André Gide — Journal -
Le rire que Michelle appelle « ton rire de bébé, ton rire idiot ». Va donc pour le rire idiot
Bernanos — Monsieur Ouine -
Ainsi donc − ai-je bien compris? − Votre pensionnaire serait l'auteur du meurtre?
Bernanos — Monsieur Ouine -
Un malade de Pitre et Régis, semblable à certains philosophes, passait la journée à se demander s'il existait : « Je pense, donc je suis, se dit-il, oui, mais je ne pense pas toujours. Et puis il faut une certaine quantité de pensée pour vivre : en ai-je la quantité suffisante? »
Mounier — Traité du caractère -
– Qu’elles sentent donc bon !
Colette — Sido -
– Allons donc ! il partait, le lundi, de Preignac pour ses affaires et ne quittait Bordeaux que le samedi soir. Votre pauvre mère, toute seule, devait supporter tante Félicia.
François Mauriac — Le Mystère Frontenac -
Je ne voudrais pas écrire ou je voudrais être Shakespeare ou Schiller : je ne fais donc rien.
Alfred de Musset — lettre à Paul Foucher -
Ce n’était donc pas à un parti ou à des idées abstraites qu’il entendait rester fidèle, mais à lui-même, au jeune homme plein d’idéal et d’enthousiasme qu’il avait été. Il s’était juré de ne jamais aller à Canossa et jusqu’au bout, de lutter pour échapper à la servitude.
Yvonne Escoula — L’Apatride -
Ouvrons un dictionnaire aux mots « Littérature Potentielle.» Nous n’y trouverons rien. Fâcheuse lacune. […]L’humanité doit-elle se reposer et se contenter, sur des pensers nouveaux de faire des vers antiques ? Nous ne le croyons pas. Ce que certains écrivains ont introduit dans leur manière, avec talent (voire avec génie), mais les uns occasionnellement (forgeage de mots nouveaux), d’autres avec prédilection (contrerimes), d’autres avec insistance mais dans une seule direction (lettrisme), l’Oulipo entend le faire systématiquement et scientifiquement. […]Un mot, enfin, à l’intention des personnes particulièrement graves qui condamnent sans examen et sans appel toute œuvre où se manifeste quelque propension à la plaisanterie. Lorsqu’ils sont le fait de poètes, divertissements, farces et supercheries appartiennent encore à la poésie. La littérature potentielle reste donc la chose la plus sérieuse du monde. C.Q.F.D.
Jean-François Le Lionnais — Manifeste de l’Oulipo -
Son père amena un galant. Il était d’un château, il montrait sa belle jambe. Et il clamait « La belle est mon étoile. » Elle, en se riant, elle se dit qu’il avait donc perdu le nord et là-dessus elle lui demanda ce qu’il voulait faire pour elle ? « Mademoiselle, pour vous, je veux me jeter du haut de ce clocher. » « Tout ce qui est exagéré ne compte pas », pensa-t-elle, et elle lui tira sa révérence.
Henri Pourrat — Le trésor des contes -
Ce soir, nous sommes deux devant ce fleuve qui déborde de notre désespoir. Nous ne pouvons même plus penser. Les paroles s’échappent de nos bouches tordues, et, lorsque nous rions, les passants se retournent, effrayés, et rentrent chez eux précipitamment.On ne sait pas nous mépriser.« Nous pensons aux lueurs des bars, aux bals grotesques dans ces maisons en ruines où nous laissions le jour. Mais rien n’est plus désolant que cette lumière qui coule doucement sur les toits à cinq heures du matin. Les rues s’écartent silencieusement et les boulevards s’animent: un promeneur attardé sourit près de nous. Il n’a pas vu nos yeux pleins de vertiges et il passe doucement. Ce sont les bruits des voitures de laitiers qui font s’envoler notre torpeur et les oiseaux montent au ciel chercher une divine nourriture.Aujourd’hui encore( mais quand donc finira cette vie limitée) nous irons retrouver les amis, et nous boirons les mêmes vins. On nous verra encore aux terrasses des cafés.Il est loin, celui qui sait nous rendre cette gaieté bondissante. Il laisse s’écouler les jours poudreux et il n’écoute plus ce que nous disons. » Est-ce que vous avez oublié nos voix enveloppées d’affections et nos gestes merveilleux? Les animaux des pays libres et des mers délaissées ne vous tourmentent-ils plus? Je vois encore ces luttes et ces outrages rouges qui nous étranglaient. Mon cher ami, pourquoi ne voulez-vous plus rien dire de vos souvenirs étanches? L’air dont hier encore nous gonflions nos poumons devient irrespirable. Il n’y a plus qu’à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux: si nous tournions la tête, le vertige ramperait jusqu’à nous.Itinéraires interrompus et tous les voyages terminés, est-ce que vraiment nous pouvons les avouer ? Les paysages abondants nous ont laisser un goût amer sur les lèvres. Notre prison est construite en livres aimés, mais nous ne pouvons plus nous évader, à cause de toutes ces odeurs passionnés qui nous endorment.
André Breton et Philippe Soupault — Les Champs magnétiques -
Elle dit : « Je pourrais m’en tirer avec un tout petit mensonge, mais je préfère toujours à un mensonge une vérité déguisée. Je vous avouerai donc que j’espère de tout mon coeur, comme probablement je n’ai rien espéré dans ma vie, qu’à Saintes du moins, vous allez faire chou blanc. »
Sébastien Japrisot — Un long dimanche de fiançailles -
Or donc, voulut savoir Dupin, l’on a vingt fois soumis la maison du filou à l’inquisition ? Oui, admit Didot, mais l’on fit chou blanc à tous coups
Georges Perec — La disparition -
Nos cœurs étaient muets à force d’être pleins ;Nous effeuillions sur l’eau des tiges dans nos mains ;Je ne sais quel attrait des yeux pour l’eau limpideNous faisait regarder et suivre chaque ride,Réfléchir, soupirer, rêver sans dire un mot,Et perdre et retrouver notre âme à chaque flot.Nul n’osait le premier rompre un si doux silence,Quand, levant par hasard un regard sur Laurence,Je vis son front rougir et ses lèvres trembler,Et deux gouttes de pleurs entre ses cils rouler,Comme ces pleurs des nuits qui ne sont pas la pluie,Qu’un pur rayon colore, et qu’un vent tiède essuie.— Que se passe-t-il donc, Laurence, aussi dans toi ?Est-ce qu’un poids secret t’oppresse ainsi que moi ?— Oh ! je sens, me dit-il, mon cœur prêt de se fendre ;Mon âme cherche en vain des mots pour se répandre :Elle voudrait créer une langue de feu,Pour crier de bonheur vers la nature et Dieu.— Dis-moi, repris-je, ami, par quelles influencesMon âme au même instant pensait ce que tu penses ?Je sentais dans mon cœur, au rayon de ce jour,Des élans de désirs, des étreintes d’amourCapables d’embrasser Dieu, le temps et l’espace ;Et pour les exprimer ma langue était de glace.Cependant la nature est un hymne incomplet,Et Dieu n’y reçoit pas l’hommage qui lui plaît,Quand l’homme, qu’il créa pour y voir son image,N’élève pas à lui la voix de son ouvrage :La nature est la scène, et notre âme est la voix.Essayons donc, ami, comme l’oiseau des bois,Comme le vent dans l’arbre ou le flot sur le sable,De verser à ses pieds le poids qui nous accable,De gazouiller notre hymne à la nature, à Dieu :Créons-nous par l’amour prêtres de ce beau lieu !Sur ces sommets brûlants son soleil le proclame,Proclamons-l’y nous-même et chantons-lui notre âme !La solitude seule entendra nos accents : Écoute ton cœur battre, et dis ce que tu sens.
Alphonse de Lamartine — Jocelyn -
Ici-bas, tout est décomposé, tout est mort, mais là-haut ! Ah, je l’avoue, l’effusion de l’Esprit Saint, la venue du Divin Paraclet se fait attendre ! Mais les textes qui l’annoncent sont inspirés : l’avenir est donc crédité, l’aube sera claire ! Et, les yeux baissés, les mains jointes, ardemment il pria.Des Hernies se leva et fit quelques pas dans la pièce.– Tout cela est fort bien, grogna-t-il, mais ce siècle se fiche absolument du Christ en gloire ; il contamine le surnaturel et vomit l’au-delà. Alors comment espérer en l’avenir, comment s’imaginer qu’ils seront propres, les gosses issus des fétides bourgeois de ce sale temps ? Élevés de la sorte, je me demande ce qu’ils feront dans la vie, ceux-là ?Ils feront comme leurs pères, comme leurs mères, répondit Durtal, ils s’emplieront les tripes et se vidangeront l’âme par le bas-ventre !
Joris-Karl Huysmans — Là-bas -
Si elle ne réussissait pas à étouffer l’affaire et si on la mettait en taule, il ne pouvait plus toucher à son argent. Il lui fallait donc divorcer pour se débarrasser d’elle. Ça fait un tas de raisons pour la tuer, tout ça. Il a aussi pu saisir une occasion de me faire jouer le rôle du bouc émissaire. Ça ne pouvait pas tenir, mais ça devait amener du retard et de la confusion.
Raymond Chandler — La dame du lac