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Citations sur le dommage
Il y a 23 citations sur le dommage.
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Le ciel ! Quel dommage qu'on ne puisse y aller qu'en corbillard.
Stanislaw Jerzy Lec -
Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises.
Voltaire — Dictionnaire philosophique (1764) -
Quel dommage que, pour aller à Dieu, il faille passer par la foi !
Emil Michel Cioran -
Petit dommage vaut mieux que grande querelle.
Geiler de Kaysersberg -
Le profit de l'un est le dommage de l'autre.
Michel de Montaigne -
Quand orgueil chevauche devant, Honte et dommage suivent de près.
Proverbe français -
C'est merveilleux la vieillesse... dommage que ça finisse si mal.
François Mauriac -
Quel dommage qu'on ne puisse pas avoir un amant sans tromper son mari.
Georges Feydeau -
Lorsque l'orgueil va devant, honte et dommage le suivent.
Louis XI -
Quand l'orgueil chemine devant, honte et dommage suivent de près.
Gabriel Meurier -
Quand l’orgueil chevauche devant, honte et dommage suivent de près.
Proverbe français -
Qui est loin de son écuelle est près de son dommage.
Proverbe gallica -
Un homme meurt sans causer au monde aucun dommage.
Proverbe bambara -
Quel dommage que les sentiments ne soient pas des preuves.
Madame Roland -
Ah! vous n'y veniez pas, laisse-t-il échapper, contrarié. C'est dommage, vraiment dommage
Goncourt — Journal -
Comment? Madame est sortie? Quel dommage!
Chardonne — Épithal. -
Il s'agit que tous les dommages de guerre et par suite toutes les pensions soient payés par l'Allemagne
Barrès — Cahiers -
Entendons par éléments prosaïques tout ce qui peut, sans dommage, être dit en prose
auteur -
Quand il était devenu plus grand, son indépendance et ce besoin continuel de mouvement qu’il avait s’étaient beaucoup accentués. Il n’en faisait plus qu’à sa tête ; il était toujours en dommage, – détachait les chevaux pour aller galoper au loin, – braconnait en tout temps avec un vieux fusil qui ne partait pas, – et s’attirait des démêlés fréquents avec le garde champêtre, au grand désespoir de son oncle Méry, qui avait rêvé de lui apprendre un métier et de faire de lui un homme tranquille. C’était vrai, il avait réellement été « un peu mauvais sujet dans les temps », et, au pays, on s’en souvenait toujours.
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C’est dommage que vous n’ayez point appris cela plus tôt.
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La déconfiture de ce banquier me porte dommage.
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Roland regarde Olivier au visage : il le voit terni, blêmi, tout pâle, décoloré. Son sang coule clair au long de son corps ; sur la terre tombent les caillots. « Dieu ! » dit le comte, « je ne sais plus quoi faire. Sire compagnon, c’est grand’pitié de votre vaillance ! Jamais nul ne te vaudra. Ah ! France douce, comme tu resteras aujourd’hui dépeuplée de bons vassaux, humiliée et déchue ! L’empereur en aura grand dommage.
La Chanson de Roland — Laisse CXLVIII -
Il faut bien sûr imaginer Paul, tout en force, le regard baissé déjouant pour l’instant la description, le menton saillant, la mâchoire prognathe, sa stature excédant la mienne, l’impossibilité dans laquelle il est toujours de faire oublier son corps en dépit des mouvements qui lui traversent l’âme, fréquemment d’ailleurs car Paul est un sensible, un sentimental, même, doublant chez lui le musculaire toujours trahi quelle que soit l’ampleur de la chemise, la coupe du pantalon, la délicatesse de certains gestes, passons sur certains gestes, le visage suscitant chez l’observateur un irrépressible besoin de poncifs, nez épais, lèvres fortes, sourire enfantin, gourmand, la manière dont ses mains battent l’air quand il s’échauffe, le verbe non point tant facile que haut, expéditif et désaccordé souvent, mais sincère, toujours, mieux vaut en rire, maintenant, et d’ailleurs il se tait, il ne répond pas, je dois répéter ma question, il lève enfin les yeux, de beaux yeux, surtout un beau garçon, non pas un beau regard, donc, c’est du reste dommage, avec un beau regard j’aurais compris que Sandra, je n’aurais sans doute rien eu à dire, je n’ai d’ailleurs rien dit, à quoi bon, que dire à une femme qui vous quitte pour un homme dont les yeux sont seulement beaux, on se prend à rêver au contraire d’un amant au charme secret, plus proche de celui qu’on croyait exercer, ou qu’on n’exerce plus, qu’importe, un homme qui puisse prétendre à quelque vraie relève, dont on puisse tirer sinon profit du moins fierté, mais non, c’est cet homme-là que Sandra avait choisi, contre tout attente, ou en réponse à son attente, comment savoir, un homme dont le poids s’aggravait maintenant de celui de son mensonge, peut-être plus pervers au fond que ce qu’on avait pensé, duplique derrière le muscle, noyant des trésors de rouerie dans l’eau bleutée de son regard.
Christian Oster — Paul au téléphone – Éditions de Minuit 1996