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Il y a 22 citations sur le digressif.
Dans ce quotidien qui semblait ne connaître aucun répit, les préoccupations sont constantes et l’attention de Laurette est toujours engagée dans dix tâches simultanées, une réalité que le souffle haletant et digressif de la poète illustre à merveille : « les petits vont venir nous voir et je veux que tout soit — ah, arrêtez donc j’ai pas envie de m’asseoir à qui vous téléphonez, là ? » Le Devoir — «Emparée»: par amour pour elles | Le Devoir
16h 30 : Erik Leborgne (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3) : « Le régime digressif dans les pseudo-mémoires (Courtilz de Sandras, L’Infortuné Napolitain) » Digressions, dissertations, réflexions dans les récits factuels et dans les récits fictionnels de l’époque classique XVIIe et XVIIIe s. (Sorbonne nouvelle)
L’auteur des «Aventures de Tom Sawyer» a signé un autoportrait follement digressif et critique qui démontre que loin d’être un écrivain pour enfants, il fut surtout un éternel rebelle Le Temps — Mark Twain, Mémoires d’un Diogène des Amériques - Le Temps
Tout est inattendu, digressif et permis chez le réalisateur d’''Ouvert la nuit''. Le système médiatique en pince pour les énervés potentiels ? Baer, lui, comprend parfaitement le concept d’émission ''du soir''. Il joue sans filets la carte de l’improvisation sereine. Multiplie les échanges parfois surréels sur la canicule, les réquerres (des rapporteurs doublés d’équerres) ou les éoliennes. Twiste la débâcle toujours possible – ses appels téléphoniques à des enfants insomniaques sont souvent plus que périlleux - pour en faire, parfois même si ça ne fonctionne à coup sûr, une dynamique. TéléObs — On a écouté ''Lumières dans la nuit'', la nouvelle émission d'Edouard Baer
C'EST NOUVEAU - Avant de s'éclipser, ce fut l'un des premiers vétérans du genre Korean barbec'. Le revoici rafraîchi dans l'allure mais toujours aussi fumant de la plaque et désormais plutôt digressif à revoir quelques standards coréens d'une touche frenchy. Le Figaro.fr — KBG, barbecue coréen
Compliqué de parler de lui. C’est qu’à chaque question ou presque, le bonhomme, volontiers digressif, divague vers des chapitres de l’histoire avec un grand « H. » Tenez, par exemple, lorsqu’on interroge Alain Chaume sur ses lieux préférés de flânerie dans la bastide, il nous parle des quais. Ok. Et puis vlan, voilà qu’il dérive sur la monarchie de Juillet… Mis en confiance, on a quand même réussi, au bout d’une heure, à en savoir un peu… SudOuest.fr — Libourne : Alain Chaume, dénicheur d’histoires
Alice au pays des merveilles est un roman à tiroirs, qui comporte tellement d’entrées qu’on peut le lire à tout âge. Bien sûr les adultes comprennent mieux le “nonsense” britannique, l’absurde. Mais on peut goûter le plaisir de ce livre assez tôt, d’abord lu par les parents, puis seul, à partir de dix ou onze ans. Lewis Carroll était obsédé par les mathématiques : son roman est à la fois digressif et d’une logique imparable. La construction donne une impression de poupées gigognes, de matriochkas qui s’emboîtent les unes dans les autres, renforcée par l’utilisation de nombreuses parenthèses. On vit une expérience de l’ordre de la plongée. L'Humanité — Véronique Ovaldé : « Alice, un bonbon sucré avec un cœur acide » | L'Humanité
Le premier film, moins le second, avait un côté très digressif, peut-être pas aussi corrosif et réussi qu'un Wayne's World en son temps, mais vraiment il en ressortait quelque chose de très sympa malgré la légèreté de ton. Il s'inscrivait aussi dans une mouvance de films comédie-parodique (Josie et les Pussycats, Le nouveau, Bring It On, etc.) plutôt sympa. En résumé, pour moi, des films à réévaluer et au fort capital de sympathie et de fun. EcranLarge.com — Le nouveau film Scooby-Doo a trouvé son Fred et sa Daphné - Actualité Film - EcranLarge.com
Patiemment. L’idée de la codirection est d’abord venue de l’équipe. C’est vraiment ma place de faire en sorte qu’il y ait une cohérence humaine. On venait de vivre une période difficile en 2014-2015, avec quatre-cinq départs. Il s’avère que j’ai un esprit très structuré. Je suis rarement débordée, j’ai une disponibilité, je sais libérer la pression. Antoine a un esprit plus digressif ! Le Telegramme — Charlotte Le Vallégant. « La culture bretonne est absolument vivante » - Bretagne - Le Télégramme
A. Lx: Sur ce dernier point, je suis d'accord. Mais l'essentiel réside ailleurs, dans la maîtrise avec laquelle l'auteur montre comment les vicissitudes de sa relation à éclipses avec Antoine décloisonnent progressivement son imaginaire - et aiguisent sa curiosité. Surtout, Mazarine Pingeot met très bien en scène ce lent processus d'éveil, ce long détour vers autrui qui permet, in fine, à Théa de déchiffrer les non-dits de son histoire. Je ne parlerais pas de style "alourdi" mais "digressif". Et pour cause, Théa est (aussi) une quête initiatique. LExpress.fr — Théa, de Mazarine Pingeot, le pour et le contre de la rédaction - L'Express
C’est bien ce que je disais. Le hors-sujet digressif néo-césarien. AgoraVox — Discussions néo-celtiques (4) - pensées entre identité et spiritualité, au prisme de la naissance et de de la mort - AgoraVox le média citoyen
Le narrateur du premier roman spirituel et digressif de Thomas O. St-Pierre, Même ceux qui s’appellent Marcel, traîne ainsi son désarroi tranquille au milieu de sa vie sans drame. Pas d’engagement envers son travail (qui occupe à peine ses pensées et n’a aucune place à l’intérieur du récit), aucun engagement dans sa vie sentimentale, pas de projets. Pas la moindre prise de risque. Le Devoir — L’éveil de Marcel | Le Devoir
Organisé à la manière d’un récit initiatique, le parcours proposé est jalonné d’étapes inévitables dans la reconstruction de l’enfant qui sommeille en chacun. Ouvert et digressif, les nombreuses œuvres qui le composent -sculptures, vidéos ou encore installations- stimulent l’imaginaire et ravivent des souvenirs enfouis, qu’ils soient amers ou exquis. Tour d’horizon. VL Média — On a vu : L’exposition « Encore un jour banane pour le poisson-rêve » au Palais de Tokyo
«Le film est assez digressif et il emprunte un chemin sinueux, avoue le cinéaste. Je trimballe le spectateur pendant une heure au gré de mes découvertes. Il m'a toutefois semblé qu'il manquait un dernier élément qui est la dramaturgie du sport. Elle est très particulière au tennis en raison des règles un peu tordues qui font en sorte qu'il n'y a pas de durée fixe. Il faut se battre pour gagner un point, puis un jeu, puis une manche et enfin le match. C'est au joueur de créer le temps dont il a besoin pour gagner.» La Presse — John McEnroe: l'impossible quête de la perfection
Il se déresponsabilise Les expertises psychiatriques montrent : « un homme au contact facile mais assez narcissique, qui a besoin de se montrer, de se mettre en avant et seule sa propre image semble le préoccuper. Se montre digressif. A toujours une réponse qui le déresponsabilise ». Justice. Prison ferme à Argentan pour l'homme qui ne reversait pas les gains des chevaux de course | Le Journal de l'Orne
On a compris que, dans ce récit digressif, et comme chez Modiano, la résolution de l’investigation compte moins que la manière, délicate et obstinée, dont elle est menée. Didier Blonde enquête autant sur l’apatride enjôleuse de la case 5011 que sur lui-même, adepte inconsolable du noir et blanc, «détective de la mémoire». Bibliobs — Le prix Renaudot essai 2015 pour Leïlah Mahi, la belle inconnue de Didier Blonde
« Je pars avec un handicap parce que l'intervenant précédant sauve des vies » a soupiré Bruce Benamran. Bien que « simple » informaticien à l'origine, il s'est lancé dans la vulgarisation scientifique sur YouTube à une époque où des chaînes sur le sujet n'existaient qu'en Anglais. Et il en a fait son métier. Il n'innove pas mais raconte (avec talent et humour) l'innovation. L'humour, le discours digressif et les anecdotes permettent d'attirer les gens qui découvrent que des sujets très techniques de diverses sciences les passionnent. Car la curiosité est un moteur extraordinaire. LeMondeInformatique — Les meilleurs projets SAP primés à la Convention USF 2017 - Le Monde Informatique
Il suffit de regarder les quelques extraits de la création avignonnaise disponibles sur le site de l’INA et de comparer. Sa parfaite maîtrise fait encore mieux ressortir le côté touffu et digressif du texte, exemple unique d’autobiographie née d’improvisations théâtrales. Et dire que Philippe Caubère/Ferdinand Faure est aujourd’hui bien plus vieux que sa mère – irrésistible et effrayante, qu’il “fait” si bien – ne l’a jamais été et ne le sera jamais… Il n’y a pas de répit dans La Danse du diable. Il est impossible de s’y ennuyer ou de penser un peu à autre chose, passages obligés du théâtre, habitudes trop bien admises. Les Inrockuptibles — Caubère, l'unique
Référentiel mais pas masturbatoire, amusant mais pas trop volontairement comique, digressif mais pas confus, Simone au travail est un voyage au pays d’un imaginaire plaçant son érudition, sa verve et sa folie au service du plus suave des plaisirs : celui qui élève l’intelligence. Le Devoir — L’orfèvrerie langagière de David Turgeon | Le Devoir
Ettore Scola prend à partie le spectateur dans un aparté digressif avec l’acteur qui endosse la narration à son tour. Le décor se solidifie dans la pénombre et pour marquer l’effet d’intériorité, une poursuite isole l’acteur- narrateur dans un rayon de lumière. Dans une manière de parabase, l’acteur se mue en coryphée. Volontairement intrusif, il interpelle le spectateur dans un face à face frontal complice comme pour le prendre à témoin. Il était une fois le cinéma — Nous nous sommes tant aimés - Il était une fois le cinéma