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Citations sur le dès
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Autant le ciel se distingue de la terre et le feu de l’eau, autant l’intérêt se distingue de la droiture. Toute la force des sceptres s’anéantit dès qu’on la fait dépendre de l’équité et l’on perd le pouvoir si l’on songe à l’honneur. Le crime sans frein et l’usage sans retenue du glaive protègent les pouvoirs odieux. Nul risque à se montrer féroce pour peu qu’on le soit toujours. Qu’il renonce au trône, celui qui veut être juste ! Vertu et pouvoir suprême sont incompatibles. Quiconque hésitera à faire couler le sang ne sera jamais tranquille.
(la) Sidera terra ut distant et flamma mari, sic utile recto. Sceptrorum vis tota perit, si pendere justa incipit, evertitque arces respectus honesti. Libertas scelerum est quae regna invisa tuetur sublatusque modus gladiis. Facere omnia saeve non inpune licet, nisi cum facis. Exeat aula qui volt esse pius ! Virtus et summa potestas non coeunt. Semper metuet quem saeva pudebunt. -
Tout événement marquant sécrète sa réécriture et sa relecture conspirationniste, et cela ne date pas d'hier. L'expression «théorie du complot» elle-même a presque un siècle et demi. Son utilisation - en anglais - est attestée dès 1870, avec le sens que nous lui connaissons aujourd'hui : une croyance extravagante en un complot imaginaire. En 1894, un article satirique du New York Times tourne déjà en dérision les conspirationnistes en expliquant que la guerre de Sécession est l'œuvre des philatélistes, car qui dit nouveaux Etats dit nouveaux timbres. (...) Ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est la diffusion instantanée de ce type de récits, notamment après les attaques terroristes contre Charlie puis le Bataclan.
« Interview. Rudy Reichstadt: «Une vision du monde de plus en plus paranoïaque» », Rudy Reichstadt, Libération, 11 mars 2016 (lire en ligne) -
Construire la filière nucléaire a coûté 188 milliards d'euros (...) Bien que les 58 réacteurs aient été conçus pour durer 30 ans, EDF a décidé de les prolonger de 40 voire 60 ans. Dès 2022, il faudra remplacer 22 réacteurs par 11 EPR, au coût de 6 milliards chacun (...) EDF estime le coût des démantèlements à 18 milliards. Les anglais calculent quinze fois plus ! (...) EDF n'est assuré qu'à hauteur de 91 millions d'euros, soit un millième du coût estimé de Fukushima. Le reste sera à la charge du contribuable.
Synthèse du rapport de 400 pages produit par la cour de comptes -
Vous pouvez projeter en classe l'intégralité d'un film, d'un documentaire ou d'une émission, dès lors que vous l'avez enregistré sur une chaîne non payante. Pour les œuvres diffusées par un service payant, vous pouvez projeter des extraits à vos élèves, sachant qu'un extrait ne doit pas excéder 6 minutes.
BO n°5 du 4 février 2010 -
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Transposition de la Directive 2001/29/CE du parlement européen et du conseil du 22 mai 2001 sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans le société de l'information (Loi 2006-961 2006-08-01 art. 2 : Les dispositions du dernier alinéa du 3° de l'article L. 211-3 du code de la propriété intellectuelle s'appliquent à compter du 1er janvier 2009). -
Il est incontestable que l'Ordre maçonnique, malgré son mauvais recrutement, possède une très grande influence dont les causes sont le fanatisme politique et le prosélytisme que détermine chez les siens l'éducation particulière qui leur est donnée. [...] Dès qu'un citoyen est devenu un «bon Maçon», il subordonne tout au but que la Maçonnerie lui enjoignit d'atteindre. Il devient un exalté, un assoiffé d'absolu, un dangereux fou politique, un futur pourvoyeur de guillotines.
Le Grand-Orient de France. Sa Doctrine et ses Actes, Jean-Baptiste Bidegain, éd. Librairie antisémite, Paris, 1905, chap. Présentations, p. 12, 13 -
Pour nous, le Vlaams Belang, l'indépendance totale de la Flandre est notre but ultime. Chaque pas qui nous mène un peu plus loin vers l'indépendance (de la fédération à la confédération, du régionalisme à l'autonomie partiale, puis entière...) a toujours reçu notre entier soutien par le passé. Dans le futur, nous soutiendrons encore et toujours chacun de ces pas, avec cette volonté fixe de préparer, dès le lendemain, le pas suivant. Et ce, jusqu'à devenir vraiment un État libre et membre à part entière de l'Europe.
« Rencontre avec Hilde de Lobel », Hilde De Lobel, entrevue pour ID magazine, ID magazine, nº 6, été 2006, p. 25 -
J'évoquerai, je ne l'oublierai pas, Apollon l'Archer ; les dieux tremblent quand il entre dans la maison de Zeus. Ils bondissent dès qu'il approche. Tous ils se lèvent de leur siège quand il tend son arc lumineux. Lètô seule demeure en place près de Zeus Joie-de-la-Foudre ; elle défait la corde de l'arc, ferme le carquois. Elle prend l'arc encore fixé sur les fortes épaules. Elle le suspend à un clou d'or sur la colonne qui est celle de son père ; elle le mène au trône où il s'assied.
(grc) -
Mais déjà, droit sur eux, le dragon vigilant tendait son cou démesuré, dès qu'il les vit venir de loin de ses yeux toujours en éveil.
(grc) Αὐτὰρ ὁ ἀντικρὺ περιμήκεα τείνετο δειρὴν ὀξὺς ἀύπνοισιν προϊδὼν ὄφις ὀφθαλμοῖσιν νισσομένους, ῥοίζει δὲ πελώριον. -
À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi. […] Je n'avais pas d'autre avenir que le prochain coup de téléphone fixant un rendez-vous. […] J'évitais aussi d'utiliser l'aspirateur ou le sèche-cheveux qui m'auraient empêchée d'entendre la sonnerie. Celle-ci me ravageait d'un espoir qui ne durait souvent que le temps de saisir lentement l'appareil et de dire allô. En découvrant que ce n'était pas lui, je tombait dans une telle déception que je prenais en horreur la personne au bout du fil. Dès que j'entendais la voix de A., mon attente indéfinie, douloureuse, jalouse évidemment, se néantisait si vite que j'avais l'impression d'avoir été folle et de redevenir subitement normale. J'étais frappée par l'insignifiance, au fond, de cette voix et l'importance démesurée qu'elle avait dans ma vie.
Annie Ernaux — Passion simple -
Avant les hommes pas de mal. Pas l’ombre du moindre mal. Mais dès que les hommes surgissent, malheureux et coupables en dépit de leurs triomphes, le mal est comme chez lui en même temps que la pensée et il règne presque en maître. pourquoi ne règnerait-il pas sur moi puisqu’il règne sur nous tous ?
Jean d'Ormesson — Je dirai malgré tout que cette vie fut belle -
Bien qu'il l'ait promis à son éditeur dès 1836, ce n'est qu'au début des années 1860 que Théophile Gautier rend le manuscrit de ce roman (Le capitaine Fracasse) dont la publication en feuilleton dans la Revue nationale et étrangère connaît un immense succès : ces deux décennies d'attente et de mûrissement ont sans doute modifié le projet initial, transformant le récit de cape et d'épée qu'aurait pu écrire l'auteur à vingt-cinq ans en une parodie où l'action se double d'à-côtés descriptifs qui en font toute la saveur.
Jean d'Ormesson — Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie -
J'ai toujours été étonné. Je n'en suis pas encore revenu, je n'en reviens toujours pas, je n'en reviendrai jamais. Dès l'enfance, d'être là. Une espèce d'étranger dans un monde d'emblée étrange. J'étais étonné d'être bavarois, d'être roumain, d'être carioca - c'est-à-dire brésilien de Rio.Et puis j'ai été étonné d'être normalien. Etonné d'être en fin de compte quelque chose, même au rabais, comme une espèce de philosophe. Etonné d'avoir pénétré dans le Saint des saints et d'être devenu un écrivain. Je me mettais assez bas dans un monde mis très haut. Dès mes plus jeunes années, j'étais porté à l'admiration. (p.178)
Jean d'Ormesson — Je dirai malgré tout que cette vie fut belle -
Je compris encore une fois combien Proust avait raison quand il écrivait, avec ce génie fulgurant qui n'est pas toujours, comme on le répète, interminable et diffus, mais très souvent percutant : " On est moral dès qu'on est malheureux.
Jean d'Ormesson — Un amour pour rien -
Que vous êtes bizarres, vous autres artistes ! Vous feriez n'importe quoi pour vous faire une réputation. Et dès que vous en avez une, on dirait que vous voulez vous en débarrasser.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Non, vous ne le croyez pas encore. Un jour, lorsque vous serez vieux, flétri, laid, lorsque la pensée aura creusé ses rides sur votre front, que les jeux horribles de la passion auront brûlé vos lèvres, alors vous le comprendrez, vous le sentirez cruellement. Maintenant, où que vous alliez, vous enchantez le monde. En sera-t-il toujours ainsi ?... Vous avez un visage merveilleusement beau, M. Gray. Ne protestez pas. C'est la vérité. Et la beauté est une forme de génie, elle est même supérieure au génie, puisqu'elle se passe d'explication. Elle est une des grandes merveilles du monde, comme l'éclat du soleil, la naissance du printemps ou le reflet, dans les eaux de la nuit, de cette conque d'argent que nous nommons la lune. On ne saurait la mettre en question. Elle est souveraine de droit divin. Ceux qui la possèdent sont princes. Vous souriez ? Ah, quand vous l'aurez perdue vous ne sourirez plus... On dit souvent que la beauté n'est que superficielle. C'est possible. Mais du moins, elle n'est pas aussi superficielle que la pensée. Pour moi, la beauté est la merveille des merveilles. Il n'y a que les esprits légers pour ne pas juger selon les apparences. Le vrai mystère du monde, c'est le visible et non l'invisible... Oui, M. Gray, les dieux ont été bons pour vous. Mais les dieux reprennent vite leurs dons. Vous n'avez que quelques années à vivre, réellement, pleinement, intensément. Votre jeunesse s'en ira, votre beauté aussi, et alors s'ouvrira l'ère des triomphes médiocres. Le souvenir de votre passé vous les rendra plus amers que des défaites. Chaque mois qui s'écoule vous rapproche de quelque chose d'effroyable. Le temps est jaloux de vous, et s'acharne sur vos lys et vos roses. Votre teinte jaunira, vos joues se creuseront, votre regard s'éteindra. Vous souffrirez horriblement... Ah ! réalisez votre jeunesse aussi longtemps qu'elle est à vous. Ne gaspillez pas l'or de vos jours à écouter des fadaises, à tenter de soulager une misère irrémédiable. Ne consacrez pas votre vie à des individus ignorants, communs et vulgaires. Défiez-vous des aspirations malsaines, des faux idéaux de notre temps. Vivez ! Vivez la vie merveilleuse qui est en vous. Ne laissez rien perdre de vos possibilités. Soyez toujours à la recherche de sensations nouvelles. N'ayez peur de rien... Un nouvel hédonisme, voilà ce qu'il faut à notre siècle. Vous pouvez en devenir le vivant symbole. Il n'est rien que votre personnalité ne vous permette d'accomplir : le monde est à vous pour une saison. Dès l'instant où je vous ai rencontré, j'ai compris que vous ignoriez vos dons et leurs immenses possibilités. Tant de choses me charmaient en vous qu'il me fallait vous entretenir de vous-même. J'ai pensé qu'il serait tragique de vous laisser ainsi perdre votre jeunesse, car elle durera peu de temps. Les simples fleurs des collines se fanent mais fleuriront de nouveau. Ce cytise sera aussi doré en juin prochain que maintenant. Dans un mois, cette clématite se couvrira d'étoiles pourpres qui tous les ans illumineront de nouveau la nuit vert sombre de ses feuilles. Mais votre jeunesse ne recommencera pas. Le rythme joyeux de nos vingt ans s'évanouit insensiblement. Nos membres faiblissent, nos sens s'épuisent. Nous dégénérons en d'horribles pantins, hantés par le souvenir de passions effrayantes, de tentations adorables auxquelles nous n'avons pas osé céder. Jeunesse ! Il n'est rien au monde que la jeunesse ! p. 46 Edition Pocket Classiques
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Une vérité cesse d'être vraie dès lors que plus d'une personne y croit.
Oscar Wilde -
La chose la plus commune, dès qu'on nous la cache, devient un délice. Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray)
Oscar Wilde -
La beauté, la vraie beauté, s'achève là où l'air intellectuel commence. L'intellectuel est en soi une façon d'exagérer et il détruit l'harmonie de n'importe quel visage. Dès qu'on s'assied pour réfléchir, on ne devient plus qu'un nez, ou qu'un front, ou quelque chose d'horrible. Regarde les gens qui ont du succès dans toutes les professions savantes : ils sont tous parfaitement hideux ! Sauf bien sûr, dans l'Église, mais c'est que, dans l'Église, ils ne réfléchissent pas.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
La chose la plus banale devient délicieuse dès l'instant qu'on la dissimule .
Oscar Wilde -
La chose la plus banale devient délicieuse dès l'instant qu'on la dissimule.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : "S'il te plait…apprivoise-moi ! dit-il. - Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. - On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! - Que faut-il faire ? dit le petit prince. - Il faut être très patient, répond le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près…" Le lendemain revient le petit prince. " Il eût valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai : je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur…il faut des rites.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Dès qu'il existe un secret entre deux coeurs qui s'aiment, dès que l'un d'eux a pu se résoudre à cacher à l'autre une seule idée, le charme est rompu, le bonheur est détruit.
Benjamin Constant — Adolphe -
A qui peut-on faire confiance dès qu’il s’agit d’argent ?
Daniel Pennac — La Fée carabine -
Pourquoi vouloir dès maintenant nous montrer si intelligents quand nous pourrions tout juste être un petit peu moins bêtes ?
Bertolt Brecht — Galileo Galilei -
Il est dans la nature humaine de poursuivre toujours les choses qui s'évanouissent et de les apprécier à leur valeur dès qu'elles sont sur le point de disparaître.
Gilbert Keith Chesterton — Le Club des métiers bizarres -
Les vacances ? Dès le deuxième jour, l'ennui commence sitôt le petit-déjeuner expédié. On va acheter des cartes postales qu'on adresse à des truffes qui s'ennuient autre part en vous écrivant les mêmes.
Frédéric Dard -
Un écrivain n'est jamais le lecteur de son oeuvre, même cinquante ans après l'avoir écrite ; s'il ouvre l'un de ses livres, dès la première ligne, il se remet à l'écrire.
Camille Laurens — L'avenir -
Comment la femme pourrait-elle échapper à ses penchants serviles et perfides quand l'éducation l'a façonnée dès l'enfance à étouffer son caractère pour se plier à celui du premier venu que le hasard, l'intrigue ou l'avarice lui choisiront pour époux ?
Charles Fourier -
Le coeur est lent à croître. L’esprit est dès le début à son plus haut. Le coeur met un temps considérable à grandir. L’esprit est immédiatement au sommet de sa fleur.
Christian Bobin — L’Inespérée -
Vous êtes tous les mêmes. Vous avez soif d'éternité et dès le premier baiser vous êtes verts d'épouvante parce que vous sentez obscurément que cela ne pourra pas durer.
Jean Anouilh — Pièces noires, Eurydice -
Un grand auteur est celui dont on entend et reconnaît la voix dès qu'on ouvre l'un de ses livres. Il a réussi à fondre la parole et l'écriture.
Michel Tournier — Le Miroir des idées -
Le théologien : il sollicite la raison tant qu'elle sert sa démonstration et la récuse dès qu'il risque de la mettre en péril.
Jean-Claude Brisville -
Les diplomates ne sont utiles que par beau temps. Dès qu’il pleut, ils se noient dans chaque goutte.
Charles de Gaulle -
Les vers luisants sont l'image des femmes : tant qu'elles restent dans l'obscurité, on est frappé de leur éclat ; dès qu'elles veulent paraître au grand jour, on ne voit plus que leurs défauts.
Madame Necker — Mélanges -
La femme, lorsqu'elle enfante, passe par la souffrance ; pourtant elle ne se souvient plus de ses douleurs dès qu'un homme nouveau est enfin né dans ce monde.
Eric-Emmanuel Schmitt — L'Evangile selon Pilate -
Rien ne met mieux en évidence la pudeur masculine que de jolies jambes féminines : dès qu’un homme en aperçoit, il baisse les yeux.
Noctuel -
En escrime, la mauvaise foi disparaît dès qu'on a l'avantage.
Jules Renard — Journal 1893 - 1898 -
J’étends ces réflexions jusqu’au plaisir même : le définir, c’est le détruire ; il s’est couvert d’un voile brillant qui s’obscurcit dès qu’on cherche à le lever.
Cardinal de Bernis