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Citations sur le depuis que - Page 4
Il y a 316 citations sur le depuis que.
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Avec son climat subtropical très sec, la forêt de Chaco au Paraguay, terre d’accueil pour la biodiversité, est le seul espace où pousse le bois de gaïac (Bulnesia sarmientoi). Depuis que le pays a autorisé le changement d’affectation des terres de forêt vierge en pâturage pour le bétail, ce grand arbre au bois très dense a été massivement coupé.
Premium Beauty News — Parfums : Vers une exploitation écoresponsable du bois de gaïac avec Nelixia - Premium Beauty News -
« Le métier existe depuis que la hache existe... », rappelle Jean-Charles. Le fustier travaille avec des rondins, qu’il entrecroise pour fabriquer gros mobilier et maisons.
Le métier de fustier -
Antananarivo, 26 Septembre, 12h50 – Les autorités annoncent avoir déjà pris des mesures contre le frelatage de carburant même si les moyens ne suffisent pas à couvrir l’ensemble des stations services du pays. « Les contrôles inopinés des stations services par l’Office malgache des hydrocarbures ont été renforcés depuis que nous avons été au courant de l’existence d’un réseau procédant au frelatage de carburants », annonce Andry Ramiarison, ministre de l’Energie et des hydrocarbures, ce lundi en marge de la cérémonie de signature d’une convention de construction de deux sous-stations avec l’ambassade de la République de Corée.
2424.mg - L'actualité à Madagascar en temps réel — HYDROCARBURES - Les contrôles inopinés des stations services renforcés mais insuffisants, des stations services fermées pour cause de frelatage de carburant, selon le ministre de l'Energie et des hydrocarbures | 2424.mg - L'actualité à Madagascar en temps réel -
Et pourtant, je ne vous le cache pas, cela me fait de la peine ; car, depuis que je vous ai quitté, je me livre au plus doux farniente.
Achille Jubinal — « Chronique : à M. Gras -
Or, l’exotisme, depuis que tout le monde passe ses week-ends aux Seychelles, je mesurais qu’il était allé se cacher dans des coins introuvables.
Gilles Lapouge — En étrange pays -
Ces efforts n’aboutissaient guère, l’opinion, qui s’était émue d’abord, devenait indifférente, depuis que la grève s’éternisait, très calme, sans drames passionnants.
Émile Zola — Germinal -
Je n'ai plus une minute depuis que je suis là … Les essayages, vous comprenez! Je n'avais plus rien à me mettre! …
Victor Margueritte — Babel -
Il m'avait valu le meilleur lit de l'auberge, et depuis que j'avais quitté Genève, les lits faisaient ma désolation.
Alexandre Dumas — Impressions de voyage -
Le jour des faits, c’est dans ce contexte que le prévenu, bien connu des services de police, a ainsi été aperçu arrivant à pied depuis que le quartier d’Ozanam. L’homme, qui porte des gants rouges, commence alors à tourner autour des camping-cars en stationnement, avant de finir par desceller la vitre arrière de l’un d’eux au moyen d’une cuillère à soupe, et d’y pénétrer.
ladepeche.fr — Carcassonne : pris en flagrant délit, le voleur avait descellé la vitre du camping-car avec une cuillère - ladepeche.fr -
Si je puis être un peu technique un instant, il s'agit de savoir si parmi les pages d'un journal intime on parle dans la dénotation (le sens officiel, celui des dictionnaires) ou bien dans la connotation (le sens parasite, les allusions, l'épaisseur historique des mots). Ainsi des participants réguliers d'une émission de radio, on dit qu'il en sont les collaborateurs. C'est la dénotation. Mais le mot connote mal. Je m'en suis insuffisamment avisé, parce que rien n'était plus éloigné de ma pensée que le lourd passé de ce terme. Cependant, si l'on exige de nous que nous parlions, écrivions et vivions exclusivement dans la connotation, on ne peut plus faire de cure à Vichy, ni aimer la campagne de France car depuis que « la terre, elle ne ment pas », elle est devenue très suspecte.
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D’aucuns, depuis que j’ai entrepris de déduire en français de notre âge maintes belles et plaisantes chroniques d’où tiraient liesse et profit les hautes dames, gentes damoyselles, lecteurs bourgeoisants d’esprit rassis et autres, du temps jadis, j’entends ceux, plus fantaisistes ou plus fols qui se savaient conjouir aux chimériques aventures dont l’étoffe fut ouvrée d’autant de vérités que de rêves, et qui s’y attachaient comme oiseaux à la glu, d’aucuns, dis-je, se sont enquis à l’effet de savoir quels cépages faisaient mon vin et de quel clos je tenais ma vendange.
Henri Mériot — Les Belles Légendes de Saintonge -
Les officiers subalternes de l’ordre portaient le même costume noir, depuis que l’usage des vêtements blancs, pareils à ceux des chevaliers et des écuyers, avait été usurpé, dans les montagnes de la Palestine, par une congrégation de faux frères se disant templiers et jetant par leurs brigandages un grand déshonneur sur l’ordre.
Walter Scott — Ivanhoé -
Le légitimisme, d'une manière générale, est plutôt assimilé à une acceptation passive des choses. Mais depuis que l’alternance et la cohabitation se sont banalisées, il a pris une nouvelle signification.
La France blessée: Une radioscopie politique — sous la direction de André Gattolin & François Miquet-Marty -
Toutes les fois qu’il y a eu cohabitation continuée pendant six mois depuis que l’époux a acquis sa pleine liberté…
Code civil — 1804 -
(Absolument) — Jason était intelligent, mignon, malheureusement, il avait le cœur en lambeaux et des vagues pleins l'âme : il en bavait des ronds de chapeau depuis que sa petite amie de Jackson l’avait largué pour, je cite Jason, « un soudeur tendance délinquant juvénile et de surcroit tatoué ». — (Sarah Dessen, En route pour l'avenir, traduit de l'anglais (américain) par Véronique Minder, Pocket Jeunesse (Univers Poche), 2012, chap. 2)
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Montpellier. Depuis que le chanteur Renaud a cessé d'être le héraut des classes populaires, on lui cherche des fils spirituels non par goût des règnes dynastiques (on est en république, hein !) mais par besoin, oui nécessité cathartique : qui pour chanter chouettement ce qui nous poignarde la cervelle et nous fusille le coeur ? Pour ce début d'année, nous avons la réponse : R-Wan. Le chanteur de l'épatant groupe rap-musette Java ('le vrai son parigot') a publié au début du mois son deuxième album solo, Peau rouge, une réussite de la 'gouaille 2.0'.
lindependant.fr — R-WAN ET SA GOUAILLE POUR UN VRAI SON PARIGOT - lindependant.fr -
Johel connaissait Monsieur Étienne depuis que sa mère l'avait emmené visiter le hounfor, ce temple sombre et caverneux, avant le grand championnat d'orthographe.
Mischa Berlinski — Dieu ne tue personne en Haïti -
Ainsi, depuis que Guy Forget a pris le capitanat en 1999 (…)
C. Guillou — Coupe Davis : faire plaisir à Tsonga ou gêner Federer -
Voici donc écartée une erreur souvent répétée par les glossaires techniques depuis que le Dictionnarius de Jehan de Garlande a défini le camelin comme un tissu de couleur semblable au chameau.
Françoise Piponnier — À propos des textiles anciens -
Ce qui s'appelait l'été dernier une calèche (chapeau de femme), cet hiver une capote, a repris le nom de calèche depuis que nos dames se promènent en voiture découverte ; une calèche a de la blonde ou du tulle au bord, comme l'année dernière, mais en plus grande quantité. Quelles fleurs ? me direz-vous. Des lilas, vous répondrai-je, des jacinthes, des roses, des bluets.
Journal de Paris — 1er mai 1811 -
D’aucuns, depuis que j’ai entrepris de déduire en français de notre âge maintes belles et plaisantes chroniques d’où tiraient liesse et profit les hautes dames, gentes damoyselles, lecteurs bourgeoisants d’esprit rassis et autres, du temps jadis, j’entends ceux, plus fantaisistes ou plus fols qui se savaient conjouir aux chimériques aventures dont l’étoffe fut ouvrée d’autant de vérités que de rêves, et qui s’y attachaient comme oiseaux à la glu, d’aucuns, dis-je, se sont enquis à l’effet de savoir quels cépages faisaient mon vin et de quel clos je tenais ma vendange.
Henri Mériot — Les Belles Légendes de Saintonge -
En France, 30.000 à 50.000 morts subites surviennent chaque année, souvent à domicile. Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C'est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes. Même si, lors d'un arrêt cardiaque, la respiration s'arrête.
Le Figaro Santé — La fin du bouche-à-bouche dans les arrêts cardiaques -
Je sentis les larmes monter, j’y tenais à mon cher zizi surtout depuis que je savais qu’il réagissait si agréablement quand Ginette me bouchonnait. Je lui posais la question d’une voix tremblante « Vous allez nous le couper m’sieur ? On n’a rien fait de mal. » Ils se remirent à rire, mais lui enchaîna « Fais le voir ton bigoudi … »
Claude Fortin — Des enfants -
Tenez, depuis que mes confrères font courir le bruit que je n’ai aucune notion de l’asepsie, la clientèle a foutu le camp, je ne soigne plus qu’un tas de péquenots qui me paient d’une volaille ou d’un panier de pommes, et me prennent d’ailleurs pour un idiot.
Georges Bernanos — Journal d’un curé de campagne -
Jamais, jusqu'à présent, je n'avais aimé sans garder dans ma pensée une issue vers une vie différente. Je pouvais tout en aimant, et même il me semblait que je devais imaginer la fin de cet amour, me concevoir sans lui comme pour échapper à ce qu'une passion sans appel apporte avec elle de mortel. Depuis que j'aime cette femme je ne peux pas évoquer un temps où elle ne serait pas près de moi et, comme si je l'installais peu à peu à la place de la vie, je m'abstiens de rêver, je m'enferme dans le sentiment de l'heure qui dure pour nous rapprocher. 1935-
Jean Bousquet — Traduit du silence -
J'ai appris depuis que certains gardiens de troupeaux, en arrivant au pré, plantaient en terre leur aiguillade, ce bâton assez long et semi-souple muni d'un aiguillon qui sert à toucher les vaches et bœufs.
Marcelle Delpastre — Le tombeau des ancêtres -
C’est étonnant, monsieur Rodolphe, comme depuis que je vous connais il m’aboule des choses qui ont l’air de se manigancer là-haut !
Eugène Sue — Les Mystères de Paris -
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
Jean Anouilh — Antigone -
13 juillet.Non, je ne me trompe pas ; je lis dans ses yeux noirs un véritable intérêt pour ma personne et pour mon sort. Je le sens, et, là-dessus, j’ose me fier à mon cœur, elle…. Oh ! pourrai-je, oserai-je exprimer en ces mots le bonheur céleste ? … Je sens que je suis aimé.Je suis aimé ! … Et combien je me deviens cher à moi-même, combien…. J’ose te le dire, tu sauras me comprendre. Combien je suis relevé à mes propres yeux depuis que j’ai son amour ! … Est-ce de la présomption ou le sentiment de ce que nous sommes réellement l’un pour l’autre ? … Je ne connais pas d’homme dont je craigne quelque chose dans le cœur de Charlotte, et pourtant, lorsqu’elle parle de son fiancé, qu’elle en parle avec tant de chaleur, tant d’amour... je suis comme le malheureux que l’on dépouille de tous ses honneurs et ses titres, et à qui l’on retire son épée.16 juillet.Ah ! quel frisson court dans toutes mes veines, quand, par mégarde, mes doigts touchent les siens, quand nos pieds se rencontrent sous la table ! Je me retire comme du feu, et une force secrète m’attire de nouveau…. Le vertige s’empare de tous mes sens. Et son innocence, son âme candide, ne sent pas combien ces petites familiarités me font souffrir. Si, dans la conversation, elle pose sa main sur la mienne, et si, dans la chaleur de l’entretien, elle s’approche de moi, en sorte que son haleine divine vienne effleurer mes lèvres... je crois mourir, comme frappé de la foudre…. Wilhelm, et ce ciel, cette confiance, si j’ose jamais... Tu m’entends…. Non, mon cœur n’est pas si corrompu. Faible ! bien faible !... Et n’est-ce pas de la corruption ?
Johann Wolfgang von Goethe — Les Souffrances du jeune Werther -
Première LettreConsidère mon amour, jusqu'à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! malheureux, tu as été trahi, et tu m'as trahie par des espérances trompeuses. Une passion sur laquelle tu avais fait tant de projets de plaisirs ne te cause présentement qu'un mortel désespoir, qui ne peut être comparé qu'à la cruauté de l'absence qui le cause. Quoi ! cette absence, à laquelle ma douleur, toute ingénieuse qu'elle est, ne peut donner un nom assez funeste, me privera donc pour toujours de regarder ces yeux dans lesquels je voyais tant d'amour, et qui me faisaient connaître des mouvements qui me comblaient de joie, qui me tenaient lieu de toutes choses, et qui enfin me suffisaient ? Hélas ! les miens sont privés de la seule lumière qui les animait, il ne leur reste que des larmes, et je ne les ai employés à aucun usage qu'à pleurer sans cesse, depuis que j'appris que vous étiez enfin résolu à un éloignement qui m'est si insupportable, qu'il me fera mourir en peu de temps.
Crébillon — Lettres portugaises -
Oyez ! Oyez ! Depuis que madame Guillot s'est tue, notre joie est retombée. Nous n'éprouvons plus la moindre volupté à danser notre revanche.
Raphaël Confiant — L'Archet du colonel -
. Amis venus de tous les horizons mais tous passionnés de littérature, car c'était l'activité noble par excellence, depuis que la politique était devenue semblable aux disputes sur le sexe des anges. Et pourtant, on y revenait sans cesse, à la « politique », tonneau des Danaïdes, irrésistible tentation de la parole inutile.
Zoé Oldenbourg — La Joie-Souffrance -
Julie, c’est une battante. Compte-tenu de son chômage qui s’éternise, de sa vie amoureuse qui merdoie mollement depuis que François a de façon presque officielle décidé de la larguer, elle a pris récemment une grande décision : partir vivre au Canada, pour trouver là-bas un système plus propice à son épanouissement.
Contrepoints — Made in France, E8 : "Pucé gros, pucé bête." - Contrepoints -
Cergy, le 30 mars 2020 Monsieur le Président, « Je vous fais une lettre/ Que vous lirez peut-être/ Si vous avez le temps ». À vous qui êtes féru de littérature, cette entrée en matière évoque sans doute quelque chose. C’est le début de la chanson de Boris Vian Le déserteur, écrite en 1954, entre la guerre d’Indochine et celle d’Algérie. Aujourd’hui, quoique vous le proclamiez, nous ne sommes pas en guerre, l’ennemi ici n’est pas humain, pas notre semblable, il n’a ni pensée ni volonté de nuire, ignore les frontières et les différences sociales, se reproduit à l’aveugle en sautant d’un individu à un autre. Les armes, puisque vous tenez à ce lexique guerrier, ce sont les lits d’hôpital, les respirateurs, les masques et les tests, c’est le nombre de médecins, de scientifiques, de soignants. Or, depuis que vous dirigez la France, vous êtes resté sourd aux cris d’alarme du monde de la santé et ce qu’on pouvait lire sur la banderole d’une manif en novembre dernier -L’état compte ses sous, on comptera les morts - résonne tragiquement aujourd’hui. Mais vous avez préféré écouter ceux qui prônent le désengagement de l’Etat, préconisant l’optimisation des ressources, la régulation des flux, tout ce jargon technocratique dépourvu de chair qui noie le poisson de la réalité. Mais regardez, ce sont les services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays : les hôpitaux, l’Education nationale et ses milliers de professeurs, d’instituteurs si mal payés, EDF, la Poste, le métro et la SNCF. Et ceux dont, naguère, vous avez dit qu’ils n’étaient rien, sont maintenant tout, eux qui continuent de vider les poubelles, de taper les produits aux caisses, de livrer des pizzas, de garantir cette vie aussi indispensable que l’intellectuelle, la vie matérielle. Choix étrange que le mot « résilience », signifiant reconstruction après un traumatisme. Nous n’en sommes pas là. Prenez garde, Monsieur le Président, aux effets de ce temps de confinement, de bouleversement du cours des choses. C’est un temps propice aux remises en cause. Un temps pour désirer un nouveau monde. Pas le vôtre ! Pas celui où les décideurs et financiers reprennent déjà sans pudeur l’antienne du « travailler plus », jusqu’à 60 heures par semaine. Nous sommes nombreux à ne plus vouloir d’un monde dont l’épidémie révèle les inégalités criantes, Nombreux à vouloir au contraire un monde où les besoins essentiels, se nourrir sainement, se soigner, se loger, s’éduquer, se cultiver, soient garantis à tous, un monde dont les solidarités actuelles montrent, justement, la possibilité. Sachez, Monsieur le Président, que nous ne laisserons plus nous voler notre vie, nous n’avons qu’elle, et « rien ne vaut la vie » - chanson, encore, d’Alain Souchon. Ni bâillonner durablement nos libertés démocratiques, aujourd’hui restreintes, liberté qui permet à ma lettre – contrairement à celle de Boris Vian, interdite de radio – d’être lue ce matin sur les ondes d’une radio nationale. Annie Ernaux
Annie Ernaux -
Compte tenu du fait que{{frl||} consensus a le FOMC répétant une autre hausse de 75 points de base mercredi, les investisseurs attendent des orientations de la Fed et des entreprises. Cette dernière est devenue une patate chaude depuis que FedEx (NYSE:FDX) a secoué les investisseurs jeudi en retirant ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année, alors que la société connaît sa chute la plus forte en plus de 40 ans. Notez comment la chronologie correspond aux taux d'intérêt et à l'inflation les plus rapides.
Investing.com France — Prévisions Hebdo : Les actions retiennent leur souffle avant la réunion de la Fed | Investing.com -
En avril 2022, la Commission européenne a envoyé une lettre de mise en demeure pour activer le mécanisme de conditionnalité. Elle a déclenché une procédure. Constatant depuis que la Hongrie n’a pas adopté de solutions adéquates, la Commission a proposé, le 18 septembre 2022, de suspendre une partie des fonds européens (environ 7,5 milliards d’euros). C’est la première fois que la Commission active ce mécanisme de conditionnalité.
vie-publique.fr — Eurodéputés : la Hongrie n'est plus une démocratie à part entière | vie-publique.fr -
« Les Playmobil®, c’est une passion que j’ai depuis que je suis enfant. Je suis passé du passionné au collectionneur. Ça a été une révélation après le confinement, la chambre d’ami était remplie de voitures et autres figurines Playmobil ».
actu.fr — La 5e boutique test inaugurée à Argentan est consacrée aux Playmobil® | Le Journal de l'Orne -
Même si la reprise du tourisme international se fait nettement ressentir depuis que les autorités sont sorties en juillet de leur politique sanitaire stricte, le secteur du tourisme revient de loin et est toujours en convalescence après avoir été laminé par deux longues années de vache maigre.
PATTAYA: Les spectacles du Tiffany’s Show font leur comeback | lepetitjournal.com -
Si la structure est bien vue par la plupart des gens, certains fabricants de pièces tentent de leur mettre des bâtons dans les roues, voyant en elle une concurrence directe. « Au début, on était obligés de se battre avec les fabricants. Ils nous vendaient les pièces détachées plus cher parce que c’était pour du reconditionnement », s’indigne Christophe D’Ambert de Serilhac. La situation s’est un peu améliorée depuis que l’entreprise « fait partie du décor ».
actu.fr — En reconditionnant le matériel de santé à Évreux, Envie Autonomie est plus qu'une roue de secours | La Dépêche Évreux -
« C’était notre objectif depuis que nous avons été affiliés à la Fédération française de football, en 2014 : devenir un club professionnel. Si nous manquons encore un peu de finances, nous disposions déjà des moyens humains pour y arriver », confie Yacine Benkherouf, le président du MCPP.
actu.fr — Futsal. Marcouville City Cergy-Pontoise, leader de D2, reçoit son dauphin | La Gazette du Val d'Oise