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Citations sur le demain
Il y a 54 citations sur le demain.
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Je sais enfin que demain nous appartient.
Etienne Daho — Des heures hindoues -
Notre existence est l'addition de journées qui s'appellent toutes aujourd'hui […] Une seule journée s'appelle demain : celle que nous ne connaîtrons pas.
Armand Salacrou — La Terre est ronde, Gallimard -
Voici demain qui règne aujourd'hui sur la terre.
Eugène Grindel, dit Paul Eluard — Une leçon de morale, Tout est sauvé , Gallimard -
Un héros aujourd’hui, un vaurien demain.
Proverbe québécois -
À demain les affaires sérieuses.
Archias -
Grands hommes ! Voulez-vous avoir raison demain ? Mourez aujourd'hui.
Victor Hugo — Littérature et philosophie mêlées -
Ah ! quel talent je vais avoir demain.
Hector Berlioz -
Le futur sera meilleur demain.
Dan Quayle -
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. […] Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe, Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo — Les Contemplations, Demain à l'aube, IV, 14 -
Si ces hiers allaient manger nos beaux demains ?
Paul Verlaine — Sagesse, I, 7 , Messein -
Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et il dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu'à inventer.
Gaston Berger — Phénoménologie du temps et prospective, P.U.F. -
Veille toujours au grain, sans attendre demain.
Proverbe français -
Nous sommes des oiseaux de passage, demain nous serons loin.
Proverbe tzigane -
Le bonheur c'est toujours pour demain.
Pierre Perret — Le Bonheur c'est toujours pour demain -
Oh ! Demain, c'est la grande chose ! De quoi demain sera-t-il fait ?
Victor Hugo — Les Chants du crépuscule -
Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain.
Alphonse Allais -
Mangeons et buvons ; car demain nous mourrons.
Saint Paul — Epître aux Corinthiens -
Aujourd’hui à moi, demain à toi.
Proverbe français -
Eclaire demain avec aujourd’hui !
Elizabeth Barrett Browning -
À quoi bon aujourd'hui faire Ce qu'on peut faire demain ?
Raoul Pouchon, dit Ponchon — Gazettes rimées, Demain , Le Courrier français -
Oh ! Demain c'est la grande chose ! De quoi demain sera-t-il fait ?
Victor Hugo — Les Chants du crépuscule, Napoléon II -
Ah ! quel talent je vais avoir demain.
Hector Berlioz — Mémoires -
Sunoco,-les lacs de la Ravine, Grandiose et Vert.L’image de la lune.– la Danse des Pléiades,CLINTON, Roc.– la Danse des Ratons Laveurs,La nuit sur les réserves.– la Danse de la Guerre,La rivière de la Mauvaise-Hache, affluent du père des fleuves.L’apparition des premières étoiles.– la Danse du Pow Wow,CLINTON.– la Danse du Broiement du Maïs,Le bleu du ciel qui s’approche du noir.– la fameuse Danse des Dons,MONTICELLO.– «Chant d’Amour indien»,MONTICELLO, Etat du chardonneret oriental.– Cérémonie auprès d’un Chef à P Agonie!… »Ah, dès les premiers débarqués, comme ils attendaient la révolte!..Le lac de l’Épervier-Noir,- ou le costume de Maître-de-la-Lune: « l’hommede demain. Toute d’une pièce, satin de rayonne jaune avec dessins stencilés rouge,noir et gris, capuchon et masque spatial en plastique.
Michel Butor — Mobile -
"— Et vous croyez que, si nous vivons, c’est que nous espérons encore ?— Oh ! Oui, darling, nous vivons dans l’attente de ce que Demain, Demain, roi du pays des fées, apportera dans son manteau noir ou bleu, semé de fleurs, d’étoiles, de larmes. Oh ! bright king To-Morrow ! — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894,réédition Le Livre de Poche,p age 130)
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Elle n'est pas pour demain, ta révolution
Rolland — Jean-Christophe, Le Buisson ardent -
Jusqu'à demain midi
Georges Simenon — Vacances de Maigret -
Quant à moi, je change de nom dès demain
Jean-Paul Sartre — Les mains sales -
« ... mais quand viendras-tu? Tâche bien, n'est-ce pas? de venir de demain en huit, et, la fois suivante, c'est moi qui monterai... »
Ramuz — La Grande peur dans la montagne -
Votre résolution est bien prise, vous n'en changerez pas d'ici à demain?
Becque — Corbeaux -
— Soyez sans crainte, je vous ai écouté, je tâcherai d’être digne de votre héritage ; et, je le crois comme vous, peut-être le grand demain est-il là tout entier. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XII)
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La suite à demain!
Victor Hugo — Les Misérables -
Le mort est encore en morceaux. Le jour où l’on enterre, nous nous dispersons en piétinements, en mains d’amis vrais ou faux à serrer, en préoccupations matérielles. Le mort mourra demain seulement, dans le silence. Il se montrera à nous dans sa plénitude, pour s’arracher, dans sa plénitude, à notre substance. Alors nous crierons à cause de celui-là qui s’en va, et que nous ne pouvons retenir. Je n’aime pas les images d’Épinal de la guerre.
Antoine de Saint-Exupéry — Pilote de guerre -
Le Capitaine : bien. Maintenant, si l’ennemi paraît, mettez le cap dessus ; et demain, au grand jour, nous aurons le plaisir de lui voir donner la cale. En attendant, bonsoir et bon vent.
Madame Friedelle — Amélie -
Elle se demanda ce qu’elle allait faire maintenant, cherchant une occupation pour son esprit, une besogne pour ses mains. Elle n’avait point envie de redescendre au salon auprès de sa mère qui sommeillait ; et elle songeait à une promenade, mais la campagne semblait si triste qu’elle sentait en son cœur, rien qu’à la regarder par la fenêtre, une pesanteur de mélancolie.Alors elle s’aperçut qu’elle n’avait plus rien à faire, plus jamais rien à faire. Toute sa jeunesse au couvent avait été préoccupée de l’avenir, affairée de songeries. La continuelle agitation de ses espérances emplissait, en ce temps-là, ses heures sans qu’elle les sentît passer. Puis, à peine sortie des murs austères où ses illusions étaient écloses, son attente d’amour se trouvait tout de suite accomplie. L’homme espéré, rencontré, aimé, épousé en quelques semaines, comme on épouse en ces brusques déterminations, l’emportait dans ses bras sans la laisser réfléchir à rien.Mais voilà que la douce réalité des premiers jours allait devenir la réalité quotidienne qui fermait la porte aux espoirs indéfinis, aux charmantes inquiétudes de l’inconnu. Oui, c’était fini d’attendre.Alors plus rien à faire, aujourd’hui, ni demain ni jamais. Elle sentait tout cela vaguement à une certaine désillusion, à un affaissement de ses rêves.Elle se leva et vint coller son front aux vitres froides. Puis, après avoir regardé quelque temps le ciel où roulaient des nuages sombres, elle se décida à sortir.Étaient-ce la même campagne, la même herbe, les mêmes arbres qu’au mois de mai ? Qu’étaient donc devenues la gaieté ensoleillée des feuilles, et la poésie verte du gazon où flambaient les pissenlits, où saignaient les coquelicots, où rayonnaient les marguerites, où frétillaient, comme au bout de fils invisibles, les fantasques papillons jaunes ? Et cette griserie de l’air chargé de vie, d’arômes, d’atomes fécondants n’existait plus.Les avenues, détrempées par les continuelles averses d’automne, s’allongeaient, couvertes d’un épais tapis de feuilles mortes, sous la maigreur grelottante des peupliers presque nus. Les branches grêles tremblaient au vent, agitaient encore quelque feuillage prêt à s’égrener dans l’espace. Et sans cesse, tout le long du jour, comme une pluie incessante et triste à faire pleurer, ces dernières feuilles, toutes jaunes maintenant, pareilles à de larges sous d’or, se détachaient, tournoyaient, voltigeaient et tombaient.
Maupassant — Une vie -
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo — Demain dès l'aube -
Ah ! dit-il, voilà donc comme tu veux me tromper, maudite femme ! Je ne sais à quoi il tient que je ne te mange aussi : bien t'en prend d'être une vieille bête. Voilà du gibier qui me vient bien à propos pour traiter trois ogres de mes amis, qui doivent me venir voir ces jours-ci.Il les tira de dessous le lit, l'un après l'autre. Ces pauvres enfants se mirent à genoux, en lui demandant pardon ; mais ils avaient affaire au plus cruel de tous les ogres, qui, bien loin d'avoir de la pitié, les dévorait déjà des yeux, et disait à sa femme que ce seraient là de friands morceaux, lorsqu'elle leur aurait fait une bonne sauce. Il alla prendre un grand couteau ; et en approchant de ces pauvres enfants, il l'aiguisait sur une longue pierre, qu'il tenait à sa main gauche. Il en avait déjà empoigné un, lorsque sa femme lui dit : " Que voulez-vous faire à l'heure qu'il est ? n'aurez-vous pas assez de temps demain ?- Tais-toi, reprit l'Ogre, ils en seront plus mortifiés. - Mais vous avez encore là tant de viande, reprit sa femme : voilà un veau, deux moutons et la moitié d'un cochon !- Tu as raison, dit l'Ogre : donne-leur bien à souper afin qu'ils ne maigrissent pas, et va les mener coucher.
Charles Perrault — Le Petit Poucet -
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo — Les Contemplations -
Je m’assois à un bout de la table et trace La Belle au bois dormant, Le Lac des cygnes. Ça en fait toute une page. Cependant, les nombreux tchékistes qui tournicotent autour de moi (ils iront moucharder demain dès potron-minet) de redoubler d’attention ; sûr et certain qu’elle est en train de livrer le plan de nos usines d’armement. Mais que puis-je faire ? Leur dire que je suis illettrée, que je ne sais pas écrire ?
Maïa Plissetskaïa — Moi -
De temps en temps ma mère décrète : demain on va chez le photographe. Elle se plaint du prix mais elle fait quand même les frais des photos de famille. Les photos, on les regarde, on ne se regarde pas mais on regarde les photographies, chacun séparément, sans un mot de commentaire, mais on les regarde, on se voit. On voit les autres membres de la famille un par un ou rassemblés. On se revoit quand on était très petit sur les anciennes photos et on se regarde sur les photos récentes. La séparation a encore grandi entre nous. Une fois regardées, les photos sont rangées, avec le linge dans les armoires.
Marguerite Duras — L'Amant (1984) -
À la vérité, il s'agit d'un vers d'Horace. Ce vers est celui qui précède le Carpe diem de l'Ode XI Dum loquimur fugerit invidia aetas. Carpe diem quam minimum credula postero. (Tandis que nous parlons le temps jaloux de toutes les choses du monde a fui. Coupe et tiens dans tes doigts le jour comme on fait d'une fleur. Ne crois jamais que demain viendra.)
Pascal Quignard — La Haine de la musique