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Citations sur le couvert
Il y a 47 citations sur le couvert.
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Ce sont les grands feux qui s’enflamment au vent ; mais les petits s’éteignent, si on ne les y porte à couvert.
Saint François de Sales — Introduction à la vie dévote -
C'est une autre chose ça qui mène le monde, l'orgueil dissimulé sous le couvert de la vanité.
Durandal — Entre-deux -
J’étends ces réflexions jusqu’au plaisir même : le définir, c’est le détruire ; il s’est couvert d’un voile brillant qui s’obscurcit dès qu’on cherche à le lever.
Cardinal de Bernis -
A tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis.
René Char — Fureur et mystère -
On nous montre comment, avec les détergents actuels, on peut enlever des taches de sang. Mais il est probable qu’avec un t-shirt couvert de sang, notre soucis premier ne soit pas de faire partir la tache mais de trouver un endroit pour cacher le corps.
Jerry Seinfeld -
Les Incas avaient des palais incrustés d'or et couverts de paille : emblème de bien des gouvernements.
Voltaire — Le sottisier -
La tolérance n'a jamais excité de guerre civile, l'intolérance a couvert la terre de carnage.
Voltaire — Traité sur la Tolérance, 1763 -
Sous couvert de reconstruction du moi, les psychanalystes procèdent en réalité à une scandaleuse destruction de l'être humain.
Michel Houellebecq — Extension du domaine de la lutte -
Un homme couvert de crimes est toujours intéressant. C'est une cible pour la miséricorde.
Léon Bloy — Le désespéré -
Les hommes couverts de croix me font penser à un cimetière.
Francis Picabia — Manifeste Funny-Guy - 1921 -
Apprendre à vivre, c'est apprendre à cerner son âme jusqu'en ses retraites les plus couvertes de nuit.
Adrienne Choquette — Laure Clouet -
L’homme prospère est comme l’arbre : les gens l’entourent tant qu’il est couvert de fruits ; mais sitôt les fruits tombés, les gens se dispersent à la recherche d’un arbre meilleur.
Anonyme — Mille et une nuits -
La pudeur, n'est rien, elle n'est qu'une invention des lois sociales pour mettre à couvert les droits des pères et des époux et maintenir quelque ordre dans les familles.
Jean-Jacques Rousseau -
Le feu le plus couvert est le plus ardent.
Ovide — Métamorphoses -
Vaut mieux mourir couvert de sang que de mourir dans un lit couvert de pisse.
Randall Wallace — L'Homme au masque de fer -
Plus on se tient couvert, plus on est recherché.
Isaac de Benserade — Vingt sonnets sur la beauté et sur la laideur -
Il avait à faire un dernier geste pour dignement affronter le jour, mais ce geste était comme la récompense et le sacre de tous les autres par lesquels il avait, au prix de tant d’efforts déchirants, remis en marche et couvert ainsi qu’il convenait son corps rouillé, rebelle.
Joseph Kessel — Les cavaliers -
Les rotations proposées pour les détourages suivants dans les référentiels sont données à titre indicatif. L’objectif est que le couvert ne se referme jamais totalement autour des houppiers des arbres sélectionnés.
Thierry Sardin — Chênaies continentales -
Le soleil est déjà haut dans le ciel, l’air commence de s’embraser. Pour rentrer chez moi, je cherche les couverts, les petites routes touffues, les sentes enverdurées.
Octave Mirbeau — Le Tripot aux champs -
"J'avais mangé comme un glouton la moitié de mon assiette mais, à présent mon estomac boudait. Je posai mes couverts poussai légèrement mon assiette et cherchai du courage pour parler à Charly."
Claudia Nolliac — On n'oublie jamais -
-- Combien de couverts ?-- On est trois.
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Avoir toujours son couvert mis dans une maison, chez quelqu’un : Être certain qu’on y sera toujours reçu à table comme un ami de la maison.
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Nous n’avions plus guère le temps de parler, si ce n’est pendant l’opération familière dont nous étions responsables deux fois par jour, et qui s’appelait mettre le couvert.
Marcel Pagnol — Le château de ma mère -
Entre parents, grand'mères et tantes, commençaient, pour m'intriguer davantage, de continuelles conversations à mots couverts; des chuchotements, qu'on faisait mine d'étouffer dès que je paraissais...
Pierre Loti — Le Roman d'un enfant -
Parfois aussi le feu couvert se dégage un peu. Un écroulement de cendres se fait entre les bûches.
Alphonse Daudet — Contes du lundi -
Avant-hier il a plu toute la journée, mais le soir, malgré le ciel couvert, tout le monde guettait anxieusement l’apparition de la lune nouvelle.
Frédéric Weisgerber — Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue -
Parfois aussi le feu couvert se dégage un peu. Un écroulement de cendres se fait entre les bûches
Alphonse Daudet — Contes du lundi -
Le piquant périodique de la vie de Pons avait totalement disparu. Son dîner se passait sans l'inattendu de ce qui, jadis, dans les ménages de nos aïeux, se nommait le plat couvert!
Balzac — Le Cousin Pons -
Couvrir une toile violemment
Œuvre -
Assister au premier grand couvert
Langeais -
Réduire le vivre et le couvert au simple nécessaire
auteur -
Sous le couvert de MM. Bontems et Mallet négociants
Staël — Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau -
... il s'écoulera encore quatre mois avant la fin de votre deuil. Allons l'attendre dans une autre ville. Vous y passerez pour ma femme, et mon nom vous mettra à couvert de toute fâcheuse interprétation.
Karr — Sous les Tilleuls -
Se mettre à couvert du mauvais temps du dehors
Sainte-Beuve — Volupté -
Au fond de la cour, à l'ouest, un passage couvert, flanqué d’un auvent, s’étendait de la maison aux étables. Le passage permettait le service, à l’abri, des bêtes à corne et à laine.
Joseph de Pesquidoux — Le Livre de raison (2e série) -
Après les cérémonies du baptême toute la compagnie revint au palais du roi, où il y avait un grand festin pour les fées. On mit devant chacune d'elles un couvert magnifique, avec un étui d'or massif, où il y avait une cuiller, une fourchette, et un couteau de fin or, garni de diamants et de rubis. Mais comme chacun prenait sa place à table, on vit entrer une vieille fée qu'on n'avait point priée parce qu'il y avait plus de cinquante ans qu'elle n'était sortie d'une tour et qu'on la croyait morte, ou enchantée.
Charles Perrault — La Belle au bois dormant -
L’onde approche, se brise, et vomit à nos yeux,Parmi des flots d’écume, un monstre furieux.Son front large est armé de cornes menaçantes ;Tout son corps est couvert d’écailles jaunissantes ;Indomptable taureau, dragon impétueux,Sa croupe se recourbe en replis tortueux.Ses longs mugissements font trembler le rivage.Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage,La terre s’en émeut, l’air en est infecté ;Le flot qui l’apporta recule épouvanté.Tout fuit ; et sans s’armer d’un courage inutile,Dans le temple voisin chacun cherche un asile.Hippolyte lui seul, digne fils d’un héros,Arrête ses coursiers, saisit ses javelots,Pousse au monstre, et d’un dard lancé d’une main sûre,Il lui fait dans le flanc une large blessure.De rage et de douleur le monstre bondissantVient aux pieds des chevaux tomber en mugissant,Se roule, et leur présente une gueule enflamméeQui les couvre de feu, de sang et de fumée
Jean Racine — Phèdre -
Sur une route, derrière la grille d'un vaste jardin, au bout duquel apparaissait la blancheur château frappé par le soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne si pleins de coquetterie. Le luxe, l'insouciance et le spectacle habituel de la richesse rendent ces enfants-là si jolis, qu'on les croirait faits d'une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté. A côté de lui, gisait sur l'herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré, vêtu d'une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroterie. Mais l'enfant riche ne s'occupait pas de son joujou préféré, et voici ce qu'il regardait : De l'autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y avait un autre enfant, sale, chétif, fuligineux, un de ces marmots-parias dont un œil impartial découvrirait la beauté, si, comme l'œil du connaisseur devine une peinture idéale sous un vernis de carrossier, il le nettoyait de la répugnante patine de la misère.
Charles Baudelaire — Petits poèmes en prose -
Après cela rien d'étonnant à ce que cet espace maudit soit sens dessus dessous : le plancher vermoulu, défoncé, était couvert d'épaisses couches de boue séchée, près de la porte les mauvaises herbes envahissaient le sol, un vieux chapeau aplati, méconnaissable, traînait au milieu des détritus de nourriture, des sacs en plastique, des fioles de médicament, des pages de carnet, des rognures de crayon.
László Krasznahorkai — Tango de Satan -
Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Victor Hugo — Après la bataille