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Citations sur le ces - Page 340
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LE MILAN ET LE ROSSIGNOLAprès que le Milan, manifeste voleur,Eut répandu l'alarme en tout le voisinageEt fait crier sur lui les enfants du village,Un Rossignol tomba dans ses mains, par malheur.Le héraut du printemps lui demande la vie :« Aussi bien que manger en qui n'a que le son ?Écoutez plutôt ma chanson ;Je vous raconterai Térée et son envie.— Qui, Térée ? est-ce un mets propre pour les Milans ?— Non pas, c'était un Roi dont les feux violentsMe firent ressentir leur ardeur criminelle :Je m'en vais vous en dire une chanson si belleQu'elle vous ravira : mon chant plaît à chacun. »Le Milan alors lui réplique :« Vraiment, nous voici bien : lorsque je suis à jeun,Tu me viens parler de musique.— J'en parle bien aux Rois. — Quand un roi te prendra,Tu peux lui conter ces merveilles.Pour un Milan, il s'en rira :Ventre affamé n'a point d'oreilles.
Jean de La Fontaine — Fables -
[…] Nos deux cœurs seront deux vastes flambeauxQui réfléchiront leurs doubles lumièresDans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux […]
Charles Baudelaire — Les Fleurs du Mal -
Le flux et reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m’offrait l’image : mais bientôt ces impressions légères s’effaçaient dans l’uniformité du mouvement continu qui me berçait, et qui sans aucun concours actif de mon âme ne laissait pas de m’attacher au point qu’appelé par l’heure et par le signal convenu je ne pouvais m’arracher de là sans effort.
Rousseau — Les Rêveries du Promeneur solitaire -
ACTE I - SCENE PREMIEREDORANTE.Ce mage, qui d'un mot renverse la nature,N'a choisi pour palais que cette grotte obscure.La nuit qu'il entretient sur cet affreux séjour,N'ouvrant son voile épais qu'aux rayons d'un faux jour,De leur éclat douteux n'admet en ces lieux sombresQue ce qu'en peut souffrir le commerce des ombres.N'avancez pas : son art au pied de ce rocherA mis de quoi punir qui s'en ose approcher ;Et cette large bouche est un mur invisible,Où l'air en sa faveur devient inaccessible,Et lui fait un rempart, dont les funestes bordsSur un peu de poussière étalent mille morts.Jaloux de son repos plus que de sa défense,Il perd qui l'importune, ainsi que qui l'offense ;Malgré l'empressement d'un curieux désir,Il faut, pour lui parler, attendre son loisir :Chaque jour il se montre, et nous touchons à l'heureOù pour se divertir il sort de sa demeure.PRIDAMANT.J'en attends peu de chose, et brûle de le voir.J'ai de l'impatience, et je manque d'espoir.Ce fils, ce cher objet de mes inquiétudes,Qu'ont éloigné de moi des traitements trop rudes,Et que depuis dix ans je cherche en tant de lieux,A caché pour jamais sa présence à mes yeux.Sous ombre qu'il prenait un peu trop de licence,Contre ses libertés je roidis ma puissance ;Je croyais le dompter à force de punir,Et ma sévérité ne fit que le bannir.Mon âme vit l'erreur dont elle était séduite :Je l'outrageais présent, et je pleurai sa fuite ;Et l'amour paternel me fit bientôt sentirIl l'a fallu chercher : j'ai vu dans mon voyageLe Pô, le Rhin, la Meuse, et la Seine, et le Tage :Toujours le même soin travaille mes esprits ;Et ces longues erreurs ne m'en ont rien appris.Enfin, au désespoir de perdre tant de peine,Et n'attendant plus rien de la prudence humaine,Pour trouver quelque borne à tant de maux soufferts,J'ai déjà sur ce point consulté les enfers.J'ai vu les plus fameux en la haute scienceDont vous dites qu'Alcandre a tant d'expérience :On m'en faisait l'état que vous faites de lui,Et pas un d'eux n'a pu soulager mon ennui.L'enfer devient muet quand il me faut répondre,Ou ne me répond rien qu'afin de me confondre.[…]
Corneille — L'illusion comique -
Et puis, mon cher, j’ai du flair pour ces choses-là. Gaubrey va démarrer. Alors, il ne faut pas rater le coche. C’est un placement. Moi, je suis prêt à lui prendre une dizaine de toiles, rien que pour faire monter les prix.
Boileau-Narcejac — … Et mon tout est un homme -
Depuis le temps où ces pages ont été écrites, j'ai vieilli et traversé beaucoup de choses. J'ai appris sur moi-même, connaissant mes limites, et presque toutes mes faiblesses.
Albert Camus — L'Envers et l'Endroit -
Au quinzième siècle, la Seine baignait cinq îles dans l'enceinte de Paris : l'île Louviers, où il y avait alors des arbres et où il n'y a plus que du bois; l'île aux vaches et l'île Notre-Dame, toutes deux désertes, (...) (au dix-septième siècle, de ces deux îles on en a fait une, qu'on a bâtie, et que nous appelons l'île Saint-Louis); enfin la Cité, et à sa pointe l'îlot du passeur aux vaches...
Victor Hugo — Notre-Dame de Paris -
Moi qui sais le tarif, voir ces saintes-nitouchesS'offrir dans l'ombre en vente et faire les farouches,Ça m’assomme. Et je viens chercher en d’autre lieux
Victor Hugo — Les quatre vents de l’esprit -
12 juillet. - Paris. J'avais donc perdu la tête les jours derniers ! J'ai dû être le jouet de mon imagination énervée, à moins que je ne sois vraiment somnambule, ou que j'aie subi une de ces influences constatées, mais inexplicables jusqu'ici, qu'on appelle suggestions. En tout cas, mon affolement touchait à la démence, et vingt-quatre heures de Paris ont suffi pour me remettre d'aplomb.
Maupassant — Le Horla -
Les heures passèrent. Dehors, il pleuvait une complainte d’adieux. Elle se farda, utilisa des étoffes, se déguisa. Durant toute la nuit, une ingéniosité diabolique peupla la chambre de femmes venues de toutes contrées, insinuantes, expertes ou naïves, tourmentées, buveuses de saccades. Vers le matin, les femmes disparurent et deux hommes s’effrénaient devant le grand miroir au flamboiement des bûches.L’épuisement passé, il se leva, toucha distraitement les seins d’Adrienne.– Ils te plaisent ? Lui demanda-t-elle avec une maternité étrange. Tu vois, ils commencent à tomber. Je suis devenue une vieille femme. (Songeant à la jeune rivale, elle écrasa, abaissa les seins.) Encore mieux ainsi. (Elle rit.) Je suis vieille. Il faut aller de plus en plus souvent chez le dentiste. Et tout le reste ! Les articulations qui craquent, les cheveux qui se dessèchent, la peau si glorieuse à quatre heures du matin, l’haleine. Je suis fâchée de te faire de la peine. Mon pauvre chéri qui boude.Elle rit. Mais Solal n’écoutait pas et songeait à Aude. Pourquoi, lorsqu’elle était entrée avec son père, avait-il accentué le balancement maudit et avait-il feint de ne pas la reconnaître ? Il n’était même pas fou, il était lucide à ce moment-là. Quel démon plus fort que lui l’avait possédé à ce moment ? Et il ne la verrait plus. Ô son regard, le soir des grandes fiançailles, le geste gauche et le sourire timide avec lesquels elle s’était dévoilée. Quel démon l’avait poussé à hausser les épaules, à faire ce sourire peureux ? Et maintenant, elle gardait l’image dégoûtante de ces deux balanceurs d’Orient qui crevaient de peur devant la fille d’Europe.Il effaça cette pensée, ne voulu pas savoir ce qu’il allait faire et ouvrit le tiroir. Mais elle fut plus prompte que lui, s’élança, saisit sa main, et le revolver qu’il tenait. La balle effleura le front qui saigna. Il s’abattit.La femme nue prit sur ses genoux l’homme nu. Elle baisa les deux plaies, le calma, le berça tout en songeant que la nuit, depuis si longtemps prévue par elle, était arrivée, nuit pareille aux nuits des hivers passés et des hivers qui viendraient lorsqu’elle ne serait plus.Elle regardait le beau corps blessé et il lui semblait tenir sur ses genoux un grand fils évanoui, irresponsable, frappé par les hommes, condamné, trop vivant, irrémédiablement vaincu. Elle pensait à sa propre vie manquée. Elle n’avait pas su se faire aimer. Elle n’avait jamais rien su. Peut-être la faute de son père et l’effroi qu’elle avait de lui dans son enfance ? Cette paralysie, cette passivité. Les autres, celles qui savaient se faire aimer, étaient superficielles. Elle aurait pu aussi, mais elle avait préféré la servitude. Servante, depuis le soir où l’adolescent était entré dans sa chambre jusqu’à cette dernière nuit. Et maintenant impossible de recommencer. C’était l’autre, Aude, qui l’aurait. Si l’autre ne l’empêchait pas de vaincre, tout était bien. Il deviendrait Solal et un grand homme. Mais personne ne viendrait confier à sa tombe les victoires de l’aimé. Tout de même, elle aurait su avant les autres. Avant les autres, elle avait deviné l’attente et l’espoir de cet homme si simple, si bon en réalité, si pur et qui cachait sa naïveté sous des rires et des étrangetés. Et si elle se trompait, s’il devait n’être qu’un homme comme les autres hommes, du moins elle garderait son illusion jusqu’à la fin et personne non plus ne viendrait la détromper
Albert Cohen — Solal – Éditions Gallimard 1930 -
Ces messieurs ne connaissaient rien à mon mal ; donc je n’étais pas malade : comment supposer que ces docteurs ne sussent pas tout ?
Jean-Jacques Rousseau — Les confessions -
La famille était très pauvre, et aucun des enfants n’était assez âgé pour travailler et gagner sa vie. Une année, la famine fut si grande que ces pauvres gens pensèrent à se séparer de leurs enfants.
Charles Perrault — Le Petit Poucet -
... il est difficile de frôler dans une ville de brouillard et de granit ces costauds de la Flotte de guerre, balancés, bousculés par et pour des manœuvres que nous voulons dangereuses, ces épaules, ces profils, ces boucles, ces croupes houleuses, coléreuses, ces gars souples et forts, sans qu'on les imagine capables d'un meurtre qui se justifie par leur intervention puisqu'ils sont dignes d'en accomplir avec noblesse tous les mouvements
Jean Genet — Querelle de Brest -
Rassurez-vous, dans cette histoire, vous faites figure de victime, coincé comme vous l’étiez entre ces deux bandes rivales. Votre jeune âge et le vif désir de vous amender que vous manifesterez devant vos juges lorsque je vous le dirai nous permettront d’obtenir, j’en suis sûr, un non-lieu, les doigts dans le nez, mon ami, vous entendez, les doigts dans le nez.
Georgius — Du bromure pour les gayes -
Père UbuMerdre.Mère UbuOh ! voilà du joli, Père Ubu, vous estes un fort grand voyou.Père UbuQue ne vous assom’je, Mère Ubu !Mère UbuCe n’est pas moi, Père Ubu, c’est un autre qu’il faudrait assassiner.Père UbuDe par ma chandelle verte, je ne comprends pas.Mère UbuComment, Père Ubu, vous estes content de votre sort ?Père UbuDe par ma chandelle verte, merdre, madame, certes oui, je suis content. On le serait à moins : capitaine de dragons, officier de confiance du roi Venceslas, décoré de l’ordre de l’Aigle Rouge de Pologne et ancien roi d’Aragon, que voulez-vous de mieux ?Mère UbuComment ! après avoir été roi d’Aragon vous vous contentez de mener aux revues une cinquantaine d’estafiers armés de coupe-choux, quand vous pourriez faire succéder sur votre fiole la couronne de Pologne à celle d’Aragon ?Père UbuAh ! Mère Ubu, je ne comprends rien de ce que tu dis.Mère UbuTu es si bête !Père UbuDe par ma chandelle verte, le roi Venceslas est encore bien vivant ; et même en admettant qu’il meure, n’a-t-il pas des légions d’enfants ?Mère UbuQui t’empêche de massacrer toute la famille et de te mettre à leur place ?Père UbuAh ! Mère Ubu, vous me faites injure et vous allez passer tout à l’heure par la casserole.Mère UbuEh ! pauvre malheureux, si je passais par la casserole, qui te raccommoderait tes fonds de culotte ?Père UbuEh vraiment ! et puis après ? N’ai-je pas un cul comme les autres ?Mère UbuÀ ta place, ce cul, je voudrais l’installer sur un trône. Tu pourrais augmenter indéfiniment tes richesses, manger fort souvent de l’andouille et rouler carrosse par les rues.Père UbuSi j’étais roi, je me ferais construire une grande capeline comme celle que j’avais en Aragon et que ces gredins d’Espagnols m’ont impudemment volée.Mère UbuTu pourrais aussi te procurer un parapluie et un grand caban qui te tomberait sur les talons.Père UbuAh ! je cède à la tentation. Bougre de merdre, merdre de bougre, si jamais je le rencontre au coin d’un bois, il passera un mauvais quart d’heure.Mère UbuAh ! bien, Père Ubu, te voilà devenu un véritable homme.Père UbuOh non ! moi, capitaine de dragons, massacrer le roi de Pologne ! plutôt mourir !Mère Ubu (à part).Oh ! merdre ! (Haut.) Ainsi tu vas rester gueux comme un rat, Père Ubu.Père UbuVentrebleu, de par ma chandelle verte, j’aime mieux être gueux comme un maigre et brave rat que riche comme un méchant et gras chat.Mère UbuEt la capeline ? et le parapluie ? et le grand caban ?Père UbuEh bien, après, Mère Ubu ? (Il s’en va en claquant la porte.)Mère Ubu (seule).Vrout, merdre, il a été dur à la détente, mais vrout, merdre, je crois pourtant l’avoir ébranlé. Grâce à Dieu et à moi-même, peut-être dans huit jours serai-je reine de Pologne.
Alfred Jarry — Ubu Roi -
Entre ces deux personnages et les autres, Vautrin, l'homme de quarante ans, à favoris peints, servait de transition. Il était un de ces gens dont le peuple dit : Voilà un fameux gaillard ! Il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des mains épaisses, carrées et fortement marquées aux phalanges par des bouquets de poils touffus et d'un roux ardent. Sa figure, rayée par des rides prématurées, offrait des signes de dureté que démentaient ses manières souples et liantes. Sa voix de basse-taille, en harmonie avec sa grosse gaieté, ne déplaisait point. Il était obligeant et rieur. Si quelque serrure allait mal, il l'avait bientôt démontée, rafistolée, huilée, limée, remontée, en disant : Ça me connaît. " Il connaissait tout d'ailleurs, les vaisseaux, la mer, la France, l'étranger, les affaires, les hommes, les événements, les lois, les hôtels et les prisons.
Honoré de Balzac — Le Père Goriot -
[...] les Laplace, les Lagrange, les Monge, les Chaptal, les Berthollet, tous ces prodiges, jadis fiers démocrates, devinrent les plus obséquieux serviteurs de Napoléon.
Chateaubriand — Mémoires -
C’est l’assemblage de ces différents éléments qui permet à la pile de fonctionner : les piles alcalines utilisent concrètement l’énergie d’une réaction chimique. Deux électrodes, la cathode (pôle positif) et l’anode (pôle négatif) sont plongées dans une solution faisant office de conducteur. Lorsque ces deux électrodes sont reliées à un consommateur électrique, le circuit est alors fermé : une décharge se créée au sein des électrons favorisant la circulation électrique d’un pôle à l’autre de la pile.
www.lsa-conso.fr — 5 idées reçues sur les piles alcalines -
Des critères stricts. L'asile est la protection accordée par un Etat à un étranger qui est ou risque d'être persécuté dans son pays. Il existe deux formes de protection par l'asile : le statut de réfugié et la protection subsidiaire. L'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) est seul compétent pour accorder ces statuts en France. La protection temporaire est, quant à elle, un dispositif particulier décidé au niveau européen lors d'afflux massif de personnes déplacées.
CNEWS — Journée mondiale des réfugiés : quels sont les critères pour obtenir le statut en France ? | CNEWS -
C’était au mois de juin. Tout paraissait en fête.
La foule circulait bruyante et sans souci.
Je ne sais trop pourquoi j’étais heureux aussi ;
Ce bruit, comme une ivresse, avait troublé ma tête.
Le soleil excitait les puissances du corps,
Il entrait tout entier jusqu’au fond de mon être,
Et je sentais en moi bouillonner ces transports
Que le premier soleil au coeur d’Adam fit naître.Guy de Maupassant — Un coup de soleil -
Les couleurs du ciel et les odeurs de la terre qui font le passage des saisons étaient, pour la première fois, sensibles à tous. Chacun comprenait avec effroi que les chaleurs aideraient l’épidémie, et, dans le même temps, chacun voyait que l’été s’installait. Le cri des martinets dans le ciel du soir devenait plus grêle au-dessus de la ville. Il n’était plus à la mesure de ces crépuscules de juin qui reculent l’horizon dans notre pays.
Albert Camus — La Peste -
C'était une de ces fêtes de printemps, d'un charme si tendre. Les chaudes soirées de juin avaient permis d'ouvrir les deux portes du grand salon et de prolonger le bal jusque sur le sable du jardin.
Emile Zola — Nana -
C'était désert, silencieux, splendide, sinistre. On se figure ainsi les châteaux enchantés. Des bouches de chaleur cachées entretenaient dans ces corridors et dans ces cabinets une température d'été. Le mois de juin semblait avoir été pris par quelque magicien et enfermé dans ce labyrinthe. Par moments cela sentait bon.
Victor Hugo — L'Homme qui Rit -
Je faisais ces méditations dans la plus belle saison de l'année, au mois de juin, sous des bocages frais, au chant du rossignol, au gazouillement des ruisseaux.
Jean-Jacques Rousseau — Les Confessions -
Pouvez-vous prétendre que ce que vous appelez le bonheur de la vertu soit exempt de peines, de traverses et d'inquiétudes? Quel nom donnerez-vous à la prise, aux crois, aux supplices et aux torture des tyrans? Direz-vous, comme font les mystiques, que ce qui tourmente le corps est un bonheur pour l'âme? Vous n'oseriez le dire ; c'est un paradoxe insoutenable. Ce bonheur que vous relevez tant, est donc mêlé de mille peines ; ou pour parler plus juste, ce n'est qu'un tissu de malheurs, au travers desquels on tend à la félicité. Or, si la force de l'imagination fait trouver du plaisir dans ces maux mêmes, parce qu'ils peuvent conduire à un terme heureux qu'on espère, pourquoi traitez-vous de contradiction et d'insensée, dans ma conduite, une disposition toute semblable? J'aime Manon ; je tends au travers de mille douleurs à vivre heureux et tranquille auprès d'elle.
Abbé Antoine Prévost — Manon Lescaut -
Bordel, c'était l'heure de la retraite, mais je ne serai pas un de ces retraités qui tuent leur ennui dans les parcs à nourrir des rêves en déroute et ces abominables rats ailés qu'on appelle des pigeons.
Luis Sepulveda — Journal d'un tueur sentimental et autres histoires -
Le nombre de patients ayant recours à l’oxycodone, médicament opiacé très addictif, a augmenté de manière « inquiétante » ces dernières années en France, a mis en garde lundi la Société française de pharmacologie (SFPT), avec une hausse « impressionnante » en Nouvelle-Aquitaine.
SudOuest.fr — Oxycodone : la Nouvelle-Aquitaine en première ligne, la consommation de l’opiacé explose -
Un bout carré, un talon sculptural noué en hommage au design signature de Bottega Veneta et une couleur profonde, ne cherchez plus, ces mules en cuir souple ont tout pour elles.
BFMTV — 6 paires de sandales incontournables pour l'été -
Il s'agit de quatre établissements scolaires avec des cours végétalisées (Boudonville élémentaire, Buthegnémont maternelle, Saint Georges élémentaire et Montet maternelle). A ces écoles, s'ajoute le groupe scolaire Clémenceau (élémentaire et maternelle) dont la cour maternelle offre un coin ombragé dans un secteur où il n’y a pas de parcs à proximité pour les riverains.
Îlots de fraicheurs à Nancy : cinq cours d’école végétalisées rendues accessibles tout l'été -
Pour que chaque élève s’inscrive efficacement dans cette tentative d’une meilleure compréhension de ces phénomènes obéissant à des lois, il doit manipuler, tester, se tromper, recommencer. Cette démarche individuelle peut participer ensuite pleinement à une réflexion collective. Ainsi, c’est la mise en relation des résultats de l’expérimentation qui arbitre la connaissance.
Le Café pédagogique — Groupes à effectifs réduits en physique-chimie … c’était mieux avant ! -
Ainsi, Élodie raconte ce jour d’avril 2020 où tout a basculé : à l’heure du déjeuner, son petit Noah, 2 ans et demi, n’est pas dans la maison avec ses frère et sœur ; il est entré dans le jardin "tout ouvert" du voisin, et s’est noyé dans sa piscine. Il y a aussi Karine et Véronique, qui relatent ces moments en famille ou entre amis qui tournent au drame : en quelques secondes, leur jeune enfant a échappé à la surveillance des adultes et s’est noyé.
midilibre.fr — Noyade des enfants : quatre conseils pour éviter au maximum les accidents - midilibre.fr -
En ce moment, un étudiant est en pleine période d’examen et le stresse est présent. Durant ces semaines, dormir peut être souvent négligé mais il est très important avant ces épreuves. MCE TV vous raconte tout de A à Z !
MCE TV — Étudiant: pourquoi il est important de bien dormir en période d’examen ? - MCE TV -
Le choix du musée de Montmatre pour l'exposition n'a évidemment pas été fait au hasard. Ce quartier parisien est indissociable de l'histoire du surréalisme. Ces lieux de fantasmes et de divertissements populaires ont grandement inspiré les artistes. C'est aussi un point de repère pour les femmes qui rallient le mouvement surréaliste dans les années 1930. Mais leur indépendance passe également par l'éloignement du noyau parisien placé sous l'autorité d'André Breton. Le travail de ces femmes artistes enrichit, dépasse et prolonge même le surréalisme au-delà de sa dissolution en 1969.
Franceinfo — Le surréalisme au féminin : une histoire méconnue racontée au musée de Montmartre -
Plusieurs sociétés s'arrachent ces matières premières, notamment en Suisse. Dans le canton de Fribourg, à Châtel-Saint-Denis, la multinationale Allseas est l’un des leaders mondiaux de cette industrie naissante. Elle a développé un gigantesque navire baptisée "Hidden Gem", spécialement conçu pour racler le plancher océanique. En octobre dernier, le groupe a réalisé le premier test grandeur nature d’extraction, au milieu de l’océan Pacifique.
rts.ch — Ruée vers l'or dans les abysses: une multinationale suisse dans le viseur des ONG - rts.ch - Environnement -
Depuis plusieurs mois, Julien Veysseyre s’est donné les moyens d’atteindre son meilleur niveau. C’est peu dire que l’homme est motivé car il s’est adjoint les services d’un préparateur physique et a doublé ses séances d’entraînement tout en diminuant de 20 % son temps de travail au sein de l’entreprise Michelin, à Clermont-Ferand. Ces sacrifices commencent enfin à payer pour le puydômois car il s’est dorénavant fait un nom dans le monde du para-triathlon.
www.lamontagne.fr — Julien Veysseyre est champion du monde - Riom (63200) -
Que portait Rambo dans ses périples, que faisait-il rugir de ses mains en même temps qu’un cri de courage et de colère ? Une mitrailleuse ou une mitraillette ? Ces mots sont effectivement très semblables, et l’on pourra se surprendre de ne pas parvenir à leur donner, chacun, une définition différente.
24matins.fr — Y a-t-il une profonde différence entre "mitrailleuse" et "mitraillette" ? -
Pour Guislaine David, ces propos sont une marque de mépris pour les enseignants de lycées professionnels concernés mais également pour les professeurs des écoles. "C'est une déconsidération du métier, on considère donc qu'on est juste là pour occuper les élèves", exprime-t-elle, estimant que cela s'ajoute notamment à l'organisation de job-dating et le recours aux contractuels pour faire face au manque d'effectifs l'été dernier.
BFMTV — "Mépris", "méconnaissance": les propos de Pap Ndiaye sur les filières professionnelles ne passent pas -
Tout comme le thé et le café, le maté est une boisson excitante, en raison de son contenu en caféine. Une tasse de 200 mL en apporterait de l'ordre de 70 mg, une quantité assez proche de celle d'une tasse de café. Antioxydant, le maté est considéré comme un stimulant naturel. Comme il contient de la caféine, on pourrait lui attribuer certains de ses bienfaits, pour améliorer les performances physiques et mentales. Le maté serait donc un stimulant pour le cerveau. Mais les études manquent pour confirmer tous ces effets supposés.
7 alternatives au café | LaNutrition.fr -
En 20 ans d'expertise, il affirme n'avoir jamais rien vu de tel, tant les punaises de lit seraient nombreuses dans cette cellule macabre. Au point de tuer un humain? Pas impossible, répond le spécialiste. Si ces insectes ne sont généralement pas mortels, une exposition massive (vraiment massive) et prolongée peut malgré tout provoquer une anémie mortelle, étant donné que ces bestioles se nourrissent de sang. Sans parler d'une réaction allergique, elle aussi potentiellement très dangereuse.
Slate.fr — Un prisonnier américain aurait été «dévoré vivant» par des punaises de lit | Slate.fr -
D’une pureté virginale ou éblouissants, voire extravagants, les lis fleurissent massifs, bordures et jardins bouquetiers pendant l’été. Ces plantes bulbeuses, vivaces et rustiques, arborent des tiges bien droites, robustes, habillées de nombreuses feuilles rubanées.
La Croix — Le lis blanc, la plante de toutes les légendes