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Citations sur le boire
Il y a 49 citations sur le boire.
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Vivre sans boire, c'est mourir, et boire en mourant, c'est revivre.
Marc-Antoine Girard de Saint-Amant -
A vaincre sans barils, on triomphe sans boire.
Carlos -
Bien boire et bien manger font bien travailler.
Proverbe français -
Il peut tout de même arriver que le plaisir de donner soif à l'autre soit moins grand que celui de lui donner à boire.
Robert Mallet — Apostilles, Gallimard -
Il faut être assez fort pour se griser avec un verre d'eau et résister à une bouteille de rhum.
Gustave Flaubert — Carnets -
Quand le pain est mouillé, il faut le boire.
Chaval -
Boire peu pour boire longtemps.
Guy Bedos — Revue de presse - 1995 -
Le jambon fait boire Or, le boire désaltère Donc, le jambon désaltère.
Michel de Montaigne -
L’indulgence est la fontaine où le mépris va boire.
Gilles Veber — Gauthier -
Si vous êtes venu boire pour oublier, soyez gentil, payez avant de boire.
Jean-Charles -
Boire du café empêche de dormir. Par contre, dormir empêche de boire du café.
Philippe Geluck — L'excellent du chat -
Quand le chèque est tiré, il faut le boire.
Pierre Perret -
C'est maintenant qu'il faut boire.
Horace en latin Quintus Horatius Flaccus — Odes, I, XXXVII, 1 -
Donne-lui tout de même à boire, dit mon père.
Victor Hugo — La Légende des siècles, Après la bataille -
J’ai arrêté de boire. Mais seulement quand je dors.
George Best -
A force de boire, je me suis altéré.
Maurice Roche -
Trop boire noie la mémoire.
Proverbe français -
Dans le canton, les gens disent que Jeppe boit, mais personne ne dit pourquoi Jeppe boit.
Ludvig, baron Holberg — Jeppe de la montagne, I, 3 -
Et maintenant buvons, car l'affaire était chaude.
Victor Hugo — La Légende des siècles, le Mariage de Roland -
Boire du vin, c'est être bon catholique.
François Béroalde de Verville — Le Moyen de parvenir -
Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais — Le Mariage de Figaro, II, 21 -
Et qu’est-ce qui s’est passé après? Rien du tout. Tant qu’on était à boire, il y a eu une bagarre, c’est vrai, mais après, ça a été en tout bien tout honneur.
Anton Tchékhov — Le Malheur des autres -
Des frelons bravant la piqûre,Que j’aime à voir, dans ce séjour,Le joyeux troupeau d’ÉpicureSe recruter de jour en jour :Francs buveurs, que Bacchus attire,Dans ces retraites qu’il chéritAvec nous venez boire et rire,Plus on est de fous, plus on rit.
Plus on est de fous plus on rit — Armand Gouffé -
De même qu’ils n’ont pas cru jadis au génie de Cambrinus, ils ne croiront point aujourd’hui à sa gloire, et quand celui qui a écrit ces lignes ira boire une pinte à la ducasse de Fresnes, on ne se gênera mie pour le traiter d’imposteur, tant il est vrai que nul n’est prophète en son pays !
Charles Deulin — Cambrinus -
Mais toi, tout de suite, celui que tu aimes ou qui t'aime, tu le transformes en esclave, et s'il n'assume point les charges de cet esclavage tu le condamnes. Alors l'autre, parce qu'un ami lui faisait cadeau de son amour, a changé ce cadeau en devoirs. Et don de l'amour devenait devoir de boire la ciguë et esclavage. L'ami n'aimait point la ciguë.
Saint-Exupéry — Citadelle -
La notion ancienne de « gloutonnerie » qui enveloppait le boire et le manger excessifs dans une même condamnation morale et religieuse est ici dépassée.
Thierry Fillaut — Myriam Tsikounas -
Les boires doivent donc procurer les éléments nutritifs essentiels, mais il faut également veiller à ce qu’ils soient ressentis par l’enfant comme une expérience chaleureuse et enrichissante.
Jocelyne Martin — Isabelle Falardeau -
Le Prince était perdu dans ses méditations. Il les interrompit cependant pour boire à l’Empereur, en levant une coupe de champagne.
H. G. Wells — La Guerre dans les airs -
Et lui qui buvait rarement et fort peu prit coup sur coup deux pleins verres de kirsch, de notre kirsch qui fait dans les soixante et qui vous met le feu aux veines pour une grande journée.
Jean Rogissart — Hurtebise aux griottes -
– Est-elle jeune?– Elle doit l'être.– À quoi jugez-vous cela?– À sa voix que j'ai entendue, à sa main que j'ai touchée, à son haleine que j'ai bue.
Alexandre Dumas — Le comte de Moret (Le sphinx rouge) -
J’ai retrouvé ici la coutume américaine de ne boire aux repas que de l'eau ou du lait.
Jules Leclercq — La Terre de glace -
L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos.À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords.Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.
Francis Ponge — Le parti pris des choses -
[…] il sait que je tremble pour Bost et il éprouve ma sérénité en me parlant des tortures mentales d’Ehrenbourg; il est d’ailleurs marrant, il n’est pas mobilisé et ne le sera pas, il est paisible comme tout et il parle avec un air d’héroïsme de s’enfermer dans une tour d’ivoire, de se faire une vie agréable, de boire, manger, se divertir […]
Simone de Beauvoir — Lettres à Sartre -
(…) le ton montait et, presque chaque fois, il la battait. « Corrigeait », disait Maryse qui ajoutait, histoire de ne rien nous épargner du calvaire de notre chère Madeleine « Que de fois elle s’est réfugiée chez moi, les yeux au beurre noir, le visage tuméfié. Mais toujours faut qu’elle y retourne. Je dois dire à sa décharge que quand il est à jeun, il est doux et gentil, comme un agneau. Mais c’est elle à présent qui l’entraîne à boire. »
Anne Wiazemsky — Hymnes à l’amour -
Il s’arrêtait à tous les coins de rue pour boire un verre; puis, libre et joyeux, ayant craché dans ses mains pour en lubrifier la paume calleuse, il empoignait les brancards et poussait la charrette, tandis que, devant lui, les moineaux (…) s’envolaient en gerbe avec son cri familier : des choux, des navets, des carottes !
Anatole France — Crainquebille -
Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…En variant le ton, -par exemple, tenezAgressif : « Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez,Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse !Amical ; Mais il doit tremper dans votre tasse !Pour boire, faîtes-vous fabriquer un hanap ! Descriptif : « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap !Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? » […]
Edmond Rostand — Cyrano de Bergerac -
Une fourmi altérée était descendue dans une source pour y boire, et allait s’y noyer. Mais une colombe perchée sur un arbre voisin arracha et laissa tomber une feuille sur laquelle la fourmi put se mettre à l’abri. Là-dessus, un oiseleur s’approcha avec ses gluaux ajustés pour y prendre la colombe ; mais la fourmi débarqua et le mordit au pied. L’oiseleur, en sursautant, fit bouger ses gluaux et alerta la colombe, qui se sauva.Même les petites gens peuvent rendre de grands services à leurs bienfaiteurs.
Ésope — La Fourmi et la Colombe (traductions de Daniel Loayza) -
La fenêtre creusée dans notre chair s’ouvre sur notre cœur. On y voit un immense lac où viennent se poser à midi des libellules mordorées et odorantes comme des pivoines. Vous voyez ce grand arbre où les animaux vont se regarder : il y a des siècles que nous lui versons à boire. Son gosier est plus sec que la paille et la cendre y a des dépôts immenses…
Les Champs magnétiques — Glace sans tain -
Le Torrent et la RivièreAvec grand bruit et grand fracasUn Torrent tombait des montagnes :Tout fuyait devant lui ; l'horreur suivait ses pas,Il faisait trembler les campagnes.Nul voyageur n'osait passerUne barrière si puissante :Un seul vit des voleurs, et se sentant presser,Il mit entre eux et lui cette onde menaçante.Ce n'était que menace, et bruit, sans profondeur ;Notre homme enfin n'eut que la peur.Ce succès lui donnant courage,Et les mêmes voleurs le poursuivant toujours,Il rencontra sur son passageUne Rivière dont le coursImage d'un sommeil doux, paisible et tranquilleLui fit croire d'abord ce trajet fort facile.Point de bords escarpés, un sable pur et net.Il entre, et son cheval le metA couvert des voleurs, mais non de l'onde noire :Tous deux au Styx allèrent boire ;Tous deux, à nager malheureux,Allèrent traverser, au séjour ténébreux,Bien d'autres fleuves que les nôtres.Les gens sans bruit sont dangereux ;Il n'en est pas ainsi des autres.
Jean de La Fontaine — Le Torrent et la Rivière -
Me voici, Excellence, dit le bandit en se présentant avec un empressement qui parut de bon augure à Danglars, que désirez-vous ? À boire, dit le prisonnier. Excellence, dit Peppino, vous savez que le vin est hors de prix dans les environs de Rome.
Alexandre Dumas — Le Comte de Monte-Cristo