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Citations sur le bien que
Il y a 1764 citations sur le bien que.
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Construire la filière nucléaire a coûté 188 milliards d'euros (...) Bien que les 58 réacteurs aient été conçus pour durer 30 ans, EDF a décidé de les prolonger de 40 voire 60 ans. Dès 2022, il faudra remplacer 22 réacteurs par 11 EPR, au coût de 6 milliards chacun (...) EDF estime le coût des démantèlements à 18 milliards. Les anglais calculent quinze fois plus ! (...) EDF n'est assuré qu'à hauteur de 91 millions d'euros, soit un millième du coût estimé de Fukushima. Le reste sera à la charge du contribuable.
Synthèse du rapport de 400 pages produit par la cour de comptes -
Le Tribunal estime que l’existence de ces activités criminelles fut suffisamment notoire pour justifier une déclaration selon laquelle les SS constituèrent une organisation criminelle dans la mesure ci-après déterminée. Il semble bien que des tentatives aient été faites en vue de maintenir secrètes certaines de ses activités, mais ses programmes criminels étaient si répandus, ils impliquaient le massacre sur une échelle si gigantesque, que ses activités criminelles doivent avoir été universellement connues.
Jugement final rendu le 30 septembre 1946 -
La seconde méthode de manipulation consiste à présenter les libéraux comme des « ultra-libéraux », c'est-à-dire des extrémistes, en tant que tels dangereux. Et pour faire bonne mesure, on saute allégrement à l'identification entre libéralisme et fascisme. L'équation est simple : les libéraux sont à droite, par ailleurs ils sont extrémistes, ils sont donc à l'extrême droite, c'est-à-dire qu'ils sont fascistes. On comprend que les constructivistes de droite et de gauche aient intérêt à utiliser ces techniques d'amalgame, car ils sentent bien que les libéraux sont leurs seuls vrais opposants.
Libéralisme, Pascal Salin, éd. Odile Jacob, 2000, chap. 1, p. 26 -
L'habitude prise par les lecteurs depuis plusieurs siècles fait d'ailleurs que même l'absence de référence pour une épigraphe produit un effet de sens. Non seulement un mystère naît de ce manque, voire de ce manquement aux conventions, mais de plus on sent bien que ce qui nous est caché l'est pour une certaine raison, qui fait elle aussi mystère, et qui vient s'ajouter au travail herméneutique auquel le tout de la lecture va donner lieu.
« En lisant les épigraphes de Claude Simon », dans Études françaises (Revue de la section de littérature française, n°3, Patrick Rebollar, éd. Tokyo, Université Waseda, 1996, p. 143-144 -
Le cœur battant, je décidai de tenter le tout pour le tout. Lentement, je lui écartai les jambes, tel un voleur écartant des branches pour frayer subrepticement son chemin dans un jardin. Derrière la touffe d'herbe blonde, je voyais son bouton rose foncé, avec ses deux longs pétales légèrement ouverts, comme si eux aussi avaient été sensibles à la chaleur. Ils étaient particulièrement ravissants et, toujours avide, je me mis à les humer et à les lécher. Les pétales ne tardèrent pas à s'amollir et je savourai bientôt la rosée de bienvenue, bien que le corps restât immobile. [...] Dix minutes, ou peut-être une demi-heure plus tard (le temps s'état dissous dans une odeur de pin), ses entrailles commencèrent à se contracter et à se relâcher, et, en frémissant, elle accoucha enfin de sa jouissance, ce fruit de l'amour dont ne peuvent se passer mêmes les amants d'un jour. Quand la coupe déborda, elle me prit dans les bras pour m'attirer contre elle et je pus enfin la pénétrer la conscience tranquille.
À ce moment du récit, le héros, András Vajda, vit une relation avec une Italienne plus âgée que lui, Paola, qui a toujours refusé que son amant lui pratique un cunnilingus alors que celui-ci se sent coupable et égoïste lorsqu'il ne pratique pas ce préliminaire. Un matin, alors qu'il est réveillé par la chaleur, András décide de surprendre Paola dans son sommeil. -
En dépit du plus cruel de tous les sorts, je trouvais ma félicité dans ses regards et dans la certitude que j'avais de son affection. J'avais perdu, à la vérité, tout ce que le reste des hommes estime; mais j'étais le maître du coeur de Manon, le seul bien que j'estimais.
Abbé Antoine Prévost — Manon Lescaut -
Je sens bien que je n'ai jamais mérité ce prodigieux attachement que vous avez pour moi. Je vous ai causé des chagrins, que vous n'avez pu me pardonnez sans une bonté extrême. J'ai été légère et volage, et même en vous aimant éperdument , comme je l'ai toujours fait, je n'étais qu'une ingrate. Mais vous ne sauriez croire combien je suis changée. Mes larmes, que vous avez vu couler si souvent depuis notre départ de France, n'ont pas eu une seule fois mes malheurs pour objet. J'ai cessé de les sentir aussitôt que vous avez commencé à les partager. Je n'ai pleuré que de tendresse et de compassion pour vous.
Abbé Antoine Prévost — Manon Lescaut -
Céline au Panthéon ? On voit bien que la question ne se pose pas et ne se posera jamais . Il y a des écrivains qui font consensus (ce n’est pas pour ça qu’on les lit comme il doivent être lus) et d’autres qui seront toujours l’objet de polémique : Céline est évidemment de ceux-là. Ce n’est pas pour ça qu’on le lit vraiment. L’argument des détracteurs est connu : l’antisémitisme revendiqué de Céline. Il est indéniable et, bien sûr, insoutenable. Mais est-ce une raison pour ne pas lire ? A ce jour, à l’exception de Mea Culpa, les célèbres pamphlets — Bagatelle pour un massacre (1937), L’École des cadavres (1938), Les beaux draps 1941) — ne sont pas réédités [3]. Dans un récent article du N.O., Jacques Drillon rappelait ces mots de Philippe Muray : « Notre époque veut ignorer que l’Histoire était cette somme d’erreurs considérables qui s’appellent la vie, et se berce de l’illusion que l’on peut supprimer l’erreur sans supprimer la vie. » Drillon ajoutait : « Si l’on ne peut pas lire les pamphlets antisémites de Céline, on ne pourra pas démonter son antisémitisme, ni même démontrer que Céline était antisémite. Or il l’était. Donc, trompés, nous mentirons à notre tour. »
Philippe Sollers -
Je sais bien que la vie est peut-être triste, qu'elle est en tout cas semée d'échecs et de chagrins et qu'elle est vouée à la mort. Mais je crois aussi qu'elle est belle et qu'il faut apprendre à l'aimer. J'ai essayé de l'aimer et d'être, dans cette vallée de larmes, aussi heureux que possible.
Jean d'Ormesson — Je dirai malgré tout que cette vie fut belle -
Comment croyez-vous que Hitler et moi ( Mussolini, Le Duce) sommes parvenus au pouvoir ? Par la puissance de l'argent ? Vous savez bien que non. Par droit de naissance ? Encore moins. Contre le peuple ? Bien sûr que non. Par le peuple. Avec le peuple. P. 279
Jean d'Ormesson — Tous les hommes en sont fous -
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement mais clairement votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d'esprit et les ignorants: ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs: ils sont une vexation pour l'esprit. Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe. Soyez vous-même, j Surtout n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez cynique en amour car il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez-vous une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers. Pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d'être ici. Et, qu 'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre cœur. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Texte Anonyme
Jean d'Ormesson — Comme un chant d'espérance -
Lord Arthur sourit, et hocha la tête: - Je n'ai pas peur, répondit-il. Sybil me connait aussi bien que je la connais. - Ah ! Je suis un peu décue de vous entendre dire cela. le mariage doit être fondé sur un malentendu mutuel. Non je ne suis pas du tout cynique, j'ai simplement de l'expérience, _ ce qui, toutefois, revient à peu près au même. ( Le crime de Lord Arthur Saville - Page 78)
Oscar Wilde — Le fantôme de Canterville et autres contes -
Il n’y a pas un seul député qui mérite d’être peint, bien que beaucoup aient besoin d’être blanchis.
Oscar Wilde -
_ Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Il paraît que c'est tellement beau. P. 40
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Le petit prince arracha aussi, avec un peu de mélancolie, les dernières pousses de baobabs. Il croyait ne jamais devoir revenir. Mais tous ces travaux familiers lui parurent, ce matin-là, extrêmement doux. Et, quand il arrosa une dernière fois la fleur, et se prépara à la mettre à l’abri sous son globe, il se découvrit l’envie de pleurer. – Adieu, dit-il à la fleur. Mais elle ne lui répondit pas. – Adieu, répétat-t-il. La fleur toussa. Mais ce n’était pas à cause de son rhume. – J’ai été sotte, lui dit-elle enfin. Je te demande pardon. Tâche d’être heureux. Il fut surpris par l’absence de reproches. Il restait là tout déconcerté, le globe en l’air. Il ne comprenait pas cette douceur calme. – Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en as rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d’être heureux… Laisse ce globe tranquille. Je n’en veux plus. – Mais le vent… – Je ne suis pas si enrhumée que ça… L’air frais de la nuit me fera du bien. Je suis une fleur. – Mais les bêtes… – Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Il paraît que c’est tellement beau. Sinon qui me rendra visite ? Tu seras loin, toi. Quand aux grosses bêtes, je ne crains rien. J’ai mes griffes. Et elle montrait naïvement ses quatre épines. Puis elle ajouta : – Ne traîne pas comme ça, c’est agaçant. Tu as décidé de partir. Va-t’en. Car elle ne voulait pas qu’il la vît pleurer. C’était une fleur tellement orgueilleuse
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel.
Roland Topor -
Surtout ne posons pas de questions, car nous savons bien que n'existent pas les réponses apaisantes.
Gilles Marcotte — Un voyage -
Il fallait bien que ça arrive. Son meilleur ami est parti avec sa meilleure femme.
Patrick Sébastien — Carnet de notes -
Il en est parmi nous qui, bien que non génétiquement prédestinés à la gadoue, y pataugent plus souvent qu'à leur tour.
Jean Dion — Le Devoir - 22 Juin 1999 -
Il est plus dangereux de faire le bien que le mal.
Francis Picabia -
J'ai de nombreuses facettes ! Je sais bien que depuis trente ans je me ressemble, mais, en vérité, cela cache une multitude de personnages, c'est sans doute pour cela que je suis actrice.
Sophie Marceau — Télé 7 jours 2 juillet 2012 -
L'homme n'amène pas son propre malheur, et si nous souffrons, c'est par la volonté de Dieu, bien que je n'arrive pas à comprendre pourquoi il se croit obligé de tellement en remettre.
Woody Allen — Pour en finir une bonne fois pour toute avec la culture -
Une femme surtout, si elle a le malheur de savoir quoi que ce soit, devra le dissimuler aussi bien que possible.
Jane Austen — Northanger Abbey -
Lorsque Dieu a créé l'homme et la femme, il a bêtement oublié d'en déposer le brevet, si bien que maintenant le premier imbécile venu peut en faire autant.
George Bernard Shaw -
Il est mille fois plus aisé de faire le bien que de le bien faire.
Montesquieu — L’esprit des lois -
Défiez-vous de votre optimisme, et figurez-vous bien que nous ne sommes dans ce monde pour nous battre envers et contre tous.
Prosper Mérimée -
En fait d'amour, toute l'importance est dans les commencements. Le monde sait bien que celui qui fait un pas en fera davantage ; il ne s'agit donc que de bien faire le premier pas.
Bernard Fontenelle -
Dites franchement tout le bien que vous pensez de vous : la fausse modestie est un abus de confiance.
Philippe Bouvard -
Ne fais pas à autrui le mal que tu ne voudrais pas qu'il te fît, ni le bien que tu sais qu'il ne te ferait pas.
Fernand Vandérem — Gens de qualité -
L'homme heureux ne se sent bien que parce que les malheureux portent leur fardeau en silence. Sans ce silence, ce bonheur ne serait pas possible.
Anton Tchekhov — Les groseillers -
Nous sommes coupables non seulement du mal que nous faisons, mais du bien que nous ne faisons pas.
Monseigneur Gat -
Je ne sais si cela se peut ; mais je sais bien que cela est.
Molière — L'amour médecin -
Il faut bien que tout le monde vive. Et comme il faut bien que tout le monde meure, ça fait une moyenne.
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Il n'y a vraiment qu'un seul bien que l'Etat ne taxe pas, c'est la richesse intérieure.
Françoise Dorin -
J'aime bien que l'on m'invente des mots d'esprit. Cela permet au mien de se reposer.
Sacha Guitry -
Personne ne se repose jamais vraiment, on imagine qu’on se repose ou qu’on va se reposer mais c’est juste une petite espérance qu’on a, on sait bien que ça n’existe pas, ce n’est qu’une chose qu’on dit quand on est fatigué.
Jean Echenoz — Je m’en vais -
C'est toujours ce qui se passe dans la vie : on s'imagine jouer son rôle dans une certaine pièce, et l'on ne soupçonne pas qu'on vous a discrètement changé les décors, si bien que l'on doit, sans s'en douter, se produire dans un autre spectacle.
Milan Kundera — Risibles Amours -
Le niveau moral de notre vie n'a rien de commun avec la gravité ou la nature de nos fautes. C'est la manière de se comporter bien ou mal dans le mal aussi bien que dans le bien qui nous classe.
Marcel Jouhandeau -
Jamais les hommes ne font le bien que par nécessité.
Nicolas Machiavel