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Il y a 34 citations sur le berlusconisme.
M. Berlusconi a répété qu'il ne remettrait pas en question la participation de son parti au gouvernement, même en cas de confirmation de la sentence. Une hypothèse appuyée par l'historien spécialiste du berlusconisme Giovanni d'Orsina: "J'ai l'impression qu'il ne fera rien. Il gardera le profil adopté ces derniers temps: un homme d'État qui s'inquiète pour le pays. C'est un acteur rationnel", dit-il dans les colonnes du quotidien Corriere della Sera. Le Point — Italie: la parole à la défense de Berlusconi dans le procès Mediaset - Le Point
On raconte dans le "Palazzo" qu'avec son ambition de représenter la droite toute entière, il fait peur à Matteo Renzi. Car son programme est clair : manger ce qui reste du berlusconisme, laisser couler les "clandestins" au large des côtes libyennes sans leur porter aucun secours, ne jamais céder à l'émotion, défendre au Parlement européen les nationalismes contre la bureaucratie bruxelloise. L'Obs — Matteo Salvini : raciste, nationaliste et... de plus en plus populaire en Italie
Sur les plateaux de télévision, le « nouveau visage du berlusconisme », c'est elle. Encore une ? Encore une de ces femmes tape-à-l'œil dont il aime s'entourer ? Un de ces météores venus de la téléréalité et destinés à y retourner après quelques pas en politique ? La chronique de ces dernières années n'en manque pas. Le Monde.fr — La nouvelle égérie de Silvio Berlusconi
Je ne le pense pas. Paradoxalement, le sécessionnisme radical de la Ligue conduit les autres Italiens à accorder une nouvelle importance à la question nationale, longtemps discréditée car associée au fascisme. Désormais, on redécouvre le patriotisme dans un pays qui traverse par ailleurs une véritable crise éthique. C'est d'ailleurs le pire héritage du berlusconisme et c'est ce qui sera le plus dur à remonter. Le Figaro.fr — L'Italie, cette anomalie
A terme, il se voit en rassembleur d'une droite qui ratisserait large, des naufragés du berlusconisme aux néofascistes. Ses partisans? Tous ces Italiens que la crise des migrants, ajoutée à celle de l'économie, tourmente au plus haut point. "Il peut continuer sa progression, prévient Renato Mannheimer, fondateur de l'institut de recherche économique et sociale Ispo. Il y a un espace à occuper au centre-droit, un marché électoral chez les gens modérés, préoccupés par les questions d'immigration." LExpress.fr — Italie: Matteo Salvini, un ultra en croisade - L'Express
Reste enfin l'empreinte culturelle. Elle sera sans doute longue à s'effacer. Dix-sept ans de berlusconisme ont profondément modifié la mentalité des Italiens ou amplifié leurs défauts, c'est selon. Son départ permettra peut-être de démêler les responsabilités des uns et des autres dans cette relation. Un jour peut-être saura-t-on si M. Berlusconi a fait les Italiens à son image, ou le contraire. Le Monde.fr — Après dix ans de règne, Silvio Berlusconi laisse l'Italie dans l'état où il l'a trouvée
Si l’on s’intéressera plus volontiers à ce destin aujourd’hui qu’en 1963, c’est que l’histoire a donné raison à De Sica et Zavattini. En Italie, bien sûr, où deux décennies de berlusconisme ont montré toutes les conséquences de la primauté de l’argent ; mais ce serait se cacher au moins un œil que de penser que la prophétie d’Il Boom ne vaut que de l’autre côté des Alpes. Le Monde.fr — TV : « Il Boom », mirage à l’italienne
« L'affaire dite du bunga-bunga symbolise à merveille l'univers de strass et de paillettes que fut le berlusconisme, » écrit le politologue d'origine italienne Giuseppe Santoliquido. Auteur de « Bunga-bunga, mode d'emploi » (Renaissance du livre), il a longuement enquêté sur « ce système bien huilé pour nourrir l'appétit du Cavaliere ». ladepeche.fr — Le bunga-bunga s'invite au tribunal de Milan - ladepeche.fr
Westerwelle défend le programme de l'ancien commissaire européen: «Ceux qui veulent réduire le chômage, et en particulier celui des jeunes, doivent prendre la défense des réformes et d'une plus grande compétitivité», estime le ministre libéral (FDP) allemand. Prenant soin de préciser que le gouvernement allemand «ne participe pas à la campagne italienne», il insiste en mettant en garde contre un retour du berlusconisme et de ses recettes: «Avec de nouvelles dettes, une nouvelle instabilité, on ne crée pas de nouveaux emplois.» Le Figaro.fr — Berlin réplique aux attaques de Berlusconi
Massimo Carlotto - La politique a toujours considéré la culture comme une perte économique. Cette classe politique au pouvoir depuis vingt ans, qui n'a jamais eu une quelconque épaisseur culturelle, a en fait appauvri le pays en investissant toujours moins dans la culture. Et aujourd'hui, avec la crise, ils en profitent pour effectuer des coupes budgétaires drastiques. En outre, couper le budget de la culture a aussi signifié rompre avec une intelligentsia qui a toujours influencé le pays avec des idées très différentes de celles de ses dirigeants, et, de fait, réduire à néant leur influence. C'était cela le berlusconisme. Le Figaro.fr — Carlotto : «Le gouvernement italien a appauvri la culture»
L'homme est un maniaque de la com': il est connu pour inspecter lui-même les WC des lieux où doivent se tenir les réunions internationales; il a fait suspendre des citrons aux arbres avec des fils transparents, en juillet 2001, lors d'un G8, à Gênes, parce que les citrons sont des fruits hivernaux... Dans le berlusconisme triomphant, le pouvoir dicte les saisons et les héros ne meurent jamais. LExpress.fr — Berlusconi, le bouffon de l'Europe - L'Express
Etonnant destin que celui de cet homme: l'Italie de sa jeunesse était celle des conflits sociaux et de l'affairisme; celle de ses 61 ans souffre du vide culturel et du berlusconisme. "Quand je vois tout cela, poursuit-il, je me trouve chanceux. Au moins, j'ai pu garder la tête haute. Le monde dans lequel j'ai vécu était un volcan, où il était possible de rêver l'impossible." LExpress.fr — Des ex-Brigades rouges se confessent - L'Express
La question qui s’est vite imposée à la gauche fut en effet celle de sa capacité à lutter contre les dominations culturelles des droites, dans leur grande diversité, déclinées différemment selon les pays. Le berlusconisme ou le sarkozysme sont deux des formes de domination dextristes qu’a connues l’Europe des dernières décennies. Slate.fr — «Combat culturel» partout, «combat culturel» nulle part? | Slate.fr
Si l’on s’intéressera plus volontiers à ce destin aujourd’hui qu’en 1963, c’est que l’histoire a donné raison à De Sica et Zavattini. En Italie, bien sûr, où deux décennies de berlusconisme ont montré toutes les conséquences de la primauté de l’argent ; mais ce serait se cacher au moins un œil que de penser que la prophétie d’Il Boom ne vaut que de l’autre côté des Alpes. Le Monde.fr — « Il Boom » selon Vittorio De Sica : mirage à l’italienne