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Il y a 21 citations sur le beethovénien.
Une sonorité dense, des lignes puissantes, une autorité naturelle conduisent sans faillir le gigantesque marathon beethovénien, entre démiurgie, grandeur, humour et confidences. Marie-Aude Roux — Notre sélection d’albums : Beethoven
Et pendant un moment il lui sembla que, sous cette rigidité extérieure, il percevait le pouls de la vie, effroyablement tendu et frappant les murs de battements beethovéniens. Ismaïl Kadare — Avril brisé
En fait, cette Pastorale de 2020 était une synthèse heureuse et bienvenue de l’héritage beethovénien laissé par Kent Nagano. Un bel apport. Le chef avait réuni tous les éléments, notamment les effectifs, plus substantiels qu’en 2018, et la disposition sur scène. Les trompettes ne perçaient pas le tissu orchestral et le retour de Tim Hutchins à la flûte était source de bonheur sans nom. Seuls les cors manquaient de relief dans le 5e mouvement, mais, partout, la musique chantait et coulait pour notre plus grand bonheur. Le Devoir — Une somptueuse «Symphonie pastorale» | Le Devoir
Ovationné, Evgeny Kissin s’est offert un marathon beethovénien mardi soir au Victoria Hall de Genève. Pas de demi-mesure chez le pianiste russe. Son jeu est tendu, musclé, d’une matérialité brute, soulevant par ailleurs des questionnements existentiels, comme dans le cœur de la Waldstein. Le Temps — Le Beethoven prométhéen de Kissin - Le Temps
Son approche beethovénienne se veut directe et spontanée, sans chichi, proche du texte et fidèle aux intentions et à la poétique du compositeur. Mais elle ne pèche nullement pas un excès de classicisme ou de prévisibilité. Par exemple, Rémi Geniet n’épargne aucun contraste dynamique abrupt mais inscrit dans la partition ou souligne l’ironie mordante de l’accompagnement surpiqué du mouvement lent de la Sonate n°2. Peut-être peut-on regretter que, çà-et-là au cours du volubile finale de la même œuvre, il s’autorise parfois quelques césures brisant la rectitude irrépressible du tempo et les flots de croches durant l’épisode en la mineur. Rémi Geniet, portrait d’un jeune artiste en beethovénien racé « À Emporter « ResMusica
Mais il s’agit d’une vision complémentaire pour auditeurs avertis, alors que le choc beethovénien de Kovacevich s’adresse, référentiellement, à tous. Il est bien dommage que Warner n’en ait pas profité pour ressusciter, en « CD prime » le tout premier enregistrement du pianiste, jamais réédité en CD : il s’appelait alors Stephen Bishop et avait enregistré en 1966, à 26 ans, les Sonates nos 28 et 30. Le Devoir — Musique classique: Kovacevich et Schiff au panthéon beethovénien | Le Devoir
Mari Kodama a débuté son parcours beethovénien en janvier 2003 avec la Sonate n° 21, « Waldstein ». Elle l’a achevé en février 2013 avec la « Hammerklavier » (n° 29). Nous avons rendu compte, au fur et à mesure de leur parution, de la majorité de ces neuf volumes. Le Devoir — Le patient périple beethovénien de Mari Kodama | Le Devoir
Pour la deuxième fois, il enregistre les 5 Concertos pour piano de Beethoven qu'il a choisi de diriger du clavier. Il les donnera en une seule soirée de concert : le 18 janvier. Le beethovénien accompli François-Frédéric Guy est notre invité. France Musique — Le van Beethoven avec François-Frédéric Guy
Le 250e anniversaire de la naissance de Beethoven n’est pas encore amorcé que trois nouvelles intégrales des fameuses neuf symphonies se font concurrence pour séduire les discophiles. Que peut-on encore apporter aujourd’hui en matière d’interprétation beethovénienne et que nous enseignent ces démarches ? Le Devoir — Peut-on encore redécouvrir les symphonies de Beethoven? | Le Devoir
La trilogie symphonique initiale occupe le premier concert. Intéressante puisque retraçant le chemin qui conduit de l’héritage de Haydn à l’esprit héroïque, typiquement beethovénien, qui ne manquera pas de se confirmer dans les symphonies suivantes. Tout un itinéraire parfaitement tracé par Andris Nelsons dans une interprétation qui jamais ne surprend par ses objectifs, parait parfois inconstante dans sa réalisation, mais qui toujours impressionne par la superbe sonorité de la prestigieuse phalange viennoise. À Paris, Andris Nelsons et les Wiener Philharmoniker célèbrent Beethoven dans la tradition « Concerts &Laquo; La Scène « ResMusica
Quel étonnant périple ! Quarante concerts, dix-huit pays visités, et de tout continent. Ce sera l’objet d’un documentaire filmé centré tant sur les préparatifs, les aléas, et les prestations au fil des sept différentes tournées que sur la réception très différenciée en chaque contrée du message musical universel beethovénien, au travers de résonances culturelles propres à chaque civilisation. Parallèlement les différents programmes, captés en autant de lieux par Erato/ Warner feront l’objet d’une édition en coffret au printemps prochain. À Bruxelles, le Quatuor Ébène boucle son tour du monde beethovénien « Concerts &Laquo; La Scène « ResMusica
Ce voyage beethovénien apporte une vision inédite du grand Beethoven qui a recopié dans ses carnets des textes mystiques venus de l’Inde : les Upanishad, dont il a surligné certains mots concernant l’homme et le cosmos. La jeune pianiste a dès lors imaginé une expérience spirituelle unique où deux grandes sonates pour piano (Clair de lune et Appassionata) rencontrent les Ragas indiens sur Sitar et Tabla dans une fraternité universelle que défendait sans cesse Beethoven. France Musique — Shani Diluka, notre invitée du jour
Ce testament phonographique de Furtwängler envers le testament symphonique beethovénien est à chérir et à méditer à chaque audition : tempi très larges, le premier mouvement Allegro ma non troppo e un poco maestoso, d’une puissance grandiose, est vraiment non troppo (18’00) ; le troisième mouvement Adagio molto e cantabile – Andante moderato, extatique et comme improvisé, est vraiment molto et moderato (19’50) ; chœur et solistes exceptionnels, dont Elisabeth Schwarzkopf et Otto Edelmann qui participaient déjà à la version de Bayreuth 1951. Double testament Beethoven – Furtwängler « À Emporter « ResMusica
Et Philippe Herreweghe raconte bien la musique. Les attaques contrastées soulignent magnifiquement le caractère guerrier de Coriolan partant à la reconquête de Rome, la ville qui l’a tant déçu. Puis, au moment de la curie, la soudaine vue de sa mère implorant le pardon à la cité de son enfance, voit l’orchestre se fondre dans une sentimentalité touchante. Jamais peut-être, on devient habité par le sentiment confus de reconnaître l’œuvre beethovénienne pour elle-même avant son interprétation tant cette dernière est artistiquement convaincante. À Genève, enthousiasmant Philippe Herreweghe « Concerts &Laquo; La Scène « ResMusica
Un des pianistes-poètes majeurs de notre époque, né en 1943, élève de Serkin et Horszowki, Prix Clara Haskil, beethovénien de grande race, récitaliste et chambriste vénéré dans le monde entier, que le public français découvre peu à peu…. France Musique — Richard Goode, dans le sillage de "Serkin et Horszowski"
Le « mythe » beethovénien traverse les genres artistiques, dépasse les frontières culturelles et géographiques et devient en même temps le signe d’une tradition et le symbole d’une modernité sans cesse renouvelée. France Musique — Ludwig Van : le mythe Beethoven à la Philharmonie de Paris
Programmateurs et maisons de disques n’auront pas attendu 2020 pour célébrer l’année Beethoven. Si Universal a misé sur l’ultra-luxe avec un très imposant coffret de 123 disques (210 €) déjà épuisé, Warner Classics n’est pas en reste avec une boîte de 80 CD, mais qui reprend des enregistrements des artistes non moins légendaires de son catalogue: des symphonies par Harnoncourt aux concertos pour piano avec Andras Schiff, en passant par les sonates gravées par le grand beethovénien Stephen Kovacevitch. Sans oublier les contributions plus récentes d’un Renaud Capuçon ou du quatuor Artemis. Le Figaro.fr — Noël 2019: notre sélection musique
Le principe de ce dialogue entre les mots et les notes est simple : la comédienne lit un extrait du recueil, auquel le pianiste répond par l’Adagio beethovénien puis quelques mouvements de l’avant-dernière Sonate de Franz Schubert, D 959 en la majeur, autre page déchirante et cependant lumineuse par sa liberté radicale. La sensibilité musicale circule, discrète mais prégnante, entre les deux artistes pour se communiquer au public, très attentif. Le temps semble suspendu, l’atmosphère chargée de mélancolie mais aussi éclairée de drôlerie, Yasmina Reza n’affectionnant guère le pathos. La Croix — Une voix et un piano autour de Yasmina Reza
Mais le festival s’attardera aussi sur l’universalité de l’héritage beethovénien. À travers les âges et au-delà des frontières. De La Dixième Symphonie mixée par Pierre Henry à la rencontre entre sa musique Le Figaro.fr — Une année classique sous le signe de Beethoven
Pour nourrir son parcours beethovénien, enregistré entre novembre 2017 et janvier 2019, Igor Levit a interprété le cycle des sonates en concert en 2017, notamment au mythique Wigmore Hall de Londres. Par contre, il n’a pas réenregistré les dernières sonates (nos 28 à 32) qui datent de 2013 et avaient été publiées en un coffret de 2 cd en 2014. Le Devoir — Le magistral parcours beethovénien du pianiste russe Igor Levit | Le Devoir