Accueil > Citations > Citations sur le baisser
Citations sur le baisser
Il y a 21 citations sur le baisser.
-
Il me reste trop à faire et je ne tiens pas à baisser les bras. Il y aura toujours contre quoi se révolter.
Anonyme — Paroles de détenus -
Un roi doit parfois savoir baisser la tête, surtout quand la poutre est trop basse.
Dario Fo — La Fille du Pape (2015) -
Il faut identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras… et le garder.
Marc Levy — Et si c'était vrai... -
On peut toujours se baisser pour ne rien ramasser.
Charlie Chaplin — Ma vie -
Il faut améliorer la condition féminine : par exemple agrandir les cuisines, baisser les éviers ou mieux isoler les manches des casseroles.
Georges Wolinski — Charlie-Hebdo -
Les épreuves de la vie l’ont forcée, l’ont enlevée à l’existence qu’elle avait espérée, mais elles ne lui ont pas fait baisser les yeux.
Laurent Gaudé — Danser les ombres -
Les horreurs sont supportables tant qu'on se contente de baisser la tête, mais elles tuent quand on y réfléchit.
Erich Maria Remarque — A l'ouest, rien de nouveau -
Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.
Platon — Le Banquet -
Un prof de droit, un jour, nous a fait un cours sur « aller à Canossa ». En gros, ça veut dire se coucher, baisser la culotte. Je ne sais pas si cela a quelque chose à voir avec Colmar ?
Didier Daeninckx — Mort au premier tour -
Baisser de rideau général jeudi pour les commerçants bressauds
Titre du journal Vosges Matin — 1er juin 2016 -
Nous nous embarquâmes, ma cousine et moi avec la fille de chambre,dans un petit bateau pour baisserla Loire.
Luillier — Voyage du sieur Luillier aux Grandes Indes -
(Absolument) — Au cours de l'année 1915, le blé, après avoir été pendant les premiers mois à 11 fr. 50 et 12 fr. 50 le moud d'environ 21 kilos, baissait graduellement jusqu'à 8 fr.10 et même7 fr.30 en juillet et en août.— (Maurice de Périgny,Au Maroc: Fès,la capitale du Nord,Paris:chez Pierre Roger & Cie,1917,p.25)
-
Baisser la voix.
-
La fillette baissa d’abord la tête puis la releva craintivement et nous regarda.
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
Baisser les glaces d’une voiture.
-
Jupiter n'en finissait pas d'assembler le conseil des dieux pour lui soumettre la requête des maris trompés. Et toujours pas de Nana! On gardait donc Nana pour le baisser du rideau?
Émile Zola — Nana -
Souhaitez-vous de l'or, des perles, des diamants? Les chemins en sont pavés; il n'y a qu'à se baisser pour en prendre.
Anatole France — Les Opinions de M. Jérôme Coignard -
Je sais qu’il arrive toujours quelque chose d’intéressant chaque fois que je mange ou que je bois quoi que ce soit, se dit-elle. Je vais voir l’effet que produira cette bouteille. J’espère bien qu’elle me fera grandir de nouveau, car, vraiment, j’en ai assez d’être, comme à présent, une créature minuscule ! » Ce fut bien ce qui se produisit, et beaucoup plus tôt qu’elle ne s’y attendait : avant d’avoir bu la moitié du contenu de la bouteille, elle s’aperçut que sa tête était pressée contre le plafond, si bien qu’elle dut se baisser pour éviter d’avoir le cou rompu (…).Elle continuait à grandir sans arrêt, et, bientôt, elle fût obligée de s’agenouiller sur le plancher : une minute plus tard, elle n’avait même plus assez de place pour rester à genoux, et elle essayait de voir si elle serait mieux en se couchant, un coude contre la porte, son autre bras replié sur la tête. Puis, comme elle ne cessait toujours pas de grandir, elle passa un bras par la fenêtre, mit un pied dans la cheminée, et se dit : « À présent je ne peux pas faire plus, quoi qu’il arrive. Que vais-je devenir ? »
Lewis Carroll — Alice au Pays des Merveilles -
Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver. Mais, surtout, on ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode.Que me servirait de te faire une description exacte de leur habillement et de leurs parures? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers, et, avant que tu n’eusses reçu ma lettre, tout serait changé.Une femme qui quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s’y était oubliée trente ans. Le fils méconnaît le portrait de sa mère, tant l’habit avec lequel elle est peinte lui paraît étranger; il s’imagine que c’est quelque Américaine qui y est représentée, ou que le peintre a voulu exprimer quelqu’une de ses fantaisies.Quelquefois, les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup. Il a été un temps que leur hauteur immense mettait le visage d’une femme au milieu d’elle-même. Dans un autre, c’étaient les pieds qui occupaient cette place : les talons faisaient un piédestal, qui les tenait en l’air. Qui pourrait le croire ? Les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d’élargir les portes, selon que les parures des femmes exigeaient d’eux ce changement, et les règles de leur art ont été asservies à ces caprices. On voit quelquefois sur le visage une quantité prodigieuse de mouches1, et elles disparaissent toutes le lendemain. Autrefois, les femmes avaient de la taille et des dents ; aujourd’hui, il n’en est pas question. Dans cette changeante nation, quoi qu’en disent les mauvais plaisants, les filles se trouvent autrement faites que leurs mères.Il en est des manières et de la façon de vivre comme des modes : les Français changent de mœurs selon l’âge de leur roi. Le Monarque pourrait même parvenir à rendre la Nation grave, s’il l’avait entrepris. Le prince imprime le caractère de son esprit à la Cour; la Cour, à la Ville, la Ville, aux provinces. L’âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres.De Paris, le 8 de la lune de Saphar, 1717
Montesquieu — Lettres persanes -
Il faut identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras… et le garder.
Marc Levy — Et si c'était vrai... -
Les épreuves de la vie l’ont forcée, l’ont enlevée à l’existence qu’elle avait espérée, mais elles ne lui ont pas fait baisser les yeux.
Laurent Gaudé — Danser les ombres