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Citations sur l'à cause de - Page 9
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La pomme d’Adam n’est point employée en médecine à cause de sa rareté. Ses propriétés sont analogues à celles de la bigarade ; on le place au rang des anti-scorbutiques.
Nouveau dictionnaire général des drogues simples et composées de Lemery — revu -
Les "black cabs" de Londres rouleront en blanc à cause de la chaleur locale. Désormais propriété des Chinois, l'inimitable et antédiluvien taxi est toujours produit à Coventry et Shanghai.
Le Point — En Australie, on repeint en blanc les taxis londoniens | Automobile -
Le Saule daphné est celui des Saules angustifoliés qui s’écarte le plus des Saules de cette division, à cause de la largeur que les feuilles atteignent parfois.
Académie florimontane — Annecy -
Ainsi que nous l’avons indiqué (page 130), l’angulaire de l’omoplate, à cause de ses connexions avec le grand dentelé, est quelquefois décrit avec celui-ci.
Édouard Cuyer — Anatomie artistique des animaux -
L’amphiarthrose, que l’on nomme encore articulation mixte, est une articulation qui tient de la synarthrose et de la diarthrose, en ce que les os sont continus entre eux par une substance intermédiaire, qui, à cause de sa souplesse, leur permet de petits mouvements de flexibilité, mais non pas de glisser les uns sur les autres : telle est l’articulation du corps des vertèbres.
Hyacinthe Gavard — Traité d’ostéologie -
En ce qui concerne le pH du sol, l’ammonisation y est moins sensible que les deux autres phases microbiennes, à cause de la multiplicité des individus capables de produire de l’ammoniaque.
Raoul Meurice — Le sol agricole & forestier traité d'agrologie -
"La véritable foi transporte les montagnes mais à cause de cela elle ne saurait être transportée elle-même par simple décret administratif dans l’âme de l’incroyant."
Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité -
Et c’est vrai, ils ambulent, dit Jacques, ils roulent lentement à cause de la voiture pourrie, du prix de l’essence et des chaos de la route mais ils traversent des bois, des vallons ; […]
Valentine Goby — Un paquebot dans les arbres -
Il est ridicule que l’alvinier à saumon du gouvernement fédéral, à Mactaquac soit mis en danger à cause de l’eau polluée.
Procès-verbaux et témoignages du comité permanent des pêches et des forêts — numéros 1 à 22 -
− Mon petit chat, reprit Bordenave, dis donc de servir le café ici... j'aime mieux ça, à cause de ma jambe.
Émile Zola — Nana -
En 2014, un an après son décès, la justice a déterminé qu'elle était morte d'une insuffisance respiratoire aiguë causée par un asthme sévère, et non à cause de la pollution.
AFP — La pollution considérée comme l'une des causes de la mort d'une fillette londonienne -
La véritable foi transporte les montagnes, mais, à cause de cela, elle ne saurait être transportée elle-même, par simple décret administratif, dans l’âme de l’incroyant...
Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité -
La sensation des couleurs accidentelles attirera au même titre l'attention des physiologistes et même celle des physiciens, à cause de certaines lois très simples et purement physiques, suivant lesquelles les teintes accidentelles naissent à l'occasion du contraste des couleurs réelles.
Augustin Cournot — Essai sur les fondements de nos connaissances -
M. Armand Lebrun est à cause de cette publication, nommé par le ministre de l'Instruction publique : officier d'académie. Il y a lieu, devant cette consécration accordée par l'Université, de recommander encore une œuvre excellente, livre autant qu'album, à laquelle le public international avait déjà donné cette première des sanctions, le succès.
Stéphane Mallarmé — La Dernière mode -
Il avait beaucoup de mal à remuer les outils à cause de ses douleurs, mais il réussissait tout de même à abattre sa besogne.
Charles-Louis Philippe — Dans la petite ville -
Le mort est encore en morceaux. Le jour où l’on enterre, nous nous dispersons en piétinements, en mains d’amis vrais ou faux à serrer, en préoccupations matérielles. Le mort mourra demain seulement, dans le silence. Il se montrera à nous dans sa plénitude, pour s’arracher, dans sa plénitude, à notre substance. Alors nous crierons à cause de celui-là qui s’en va, et que nous ne pouvons retenir. Je n’aime pas les images d’Épinal de la guerre.
Antoine de Saint-Exupéry — Pilote de guerre -
Ce soir, nous sommes deux devant ce fleuve qui déborde de notre désespoir. Nous ne pouvons même plus penser. Les paroles s’échappent de nos bouches tordues, et, lorsque nous rions, les passants se retournent, effrayés, et rentrent chez eux précipitamment.On ne sait pas nous mépriser.« Nous pensons aux lueurs des bars, aux bals grotesques dans ces maisons en ruines où nous laissions le jour. Mais rien n’est plus désolant que cette lumière qui coule doucement sur les toits à cinq heures du matin. Les rues s’écartent silencieusement et les boulevards s’animent: un promeneur attardé sourit près de nous. Il n’a pas vu nos yeux pleins de vertiges et il passe doucement. Ce sont les bruits des voitures de laitiers qui font s’envoler notre torpeur et les oiseaux montent au ciel chercher une divine nourriture.Aujourd’hui encore( mais quand donc finira cette vie limitée) nous irons retrouver les amis, et nous boirons les mêmes vins. On nous verra encore aux terrasses des cafés.Il est loin, celui qui sait nous rendre cette gaieté bondissante. Il laisse s’écouler les jours poudreux et il n’écoute plus ce que nous disons. » Est-ce que vous avez oublié nos voix enveloppées d’affections et nos gestes merveilleux? Les animaux des pays libres et des mers délaissées ne vous tourmentent-ils plus? Je vois encore ces luttes et ces outrages rouges qui nous étranglaient. Mon cher ami, pourquoi ne voulez-vous plus rien dire de vos souvenirs étanches? L’air dont hier encore nous gonflions nos poumons devient irrespirable. Il n’y a plus qu’à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux: si nous tournions la tête, le vertige ramperait jusqu’à nous.Itinéraires interrompus et tous les voyages terminés, est-ce que vraiment nous pouvons les avouer ? Les paysages abondants nous ont laisser un goût amer sur les lèvres. Notre prison est construite en livres aimés, mais nous ne pouvons plus nous évader, à cause de toutes ces odeurs passionnés qui nous endorment.
André Breton et Philippe Soupault — Les Champs magnétiques -
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire…
Colette — Sido -
Mais Boche, qui riait jaune à cause de son litre, questionnait Gervaise d’un air de doute, en lui demandant si elle était bien sûre qu’il n’eût pas défilé la parade derrière son dos. Oh ! non, il sautait trop fort, il n’en avait pas envie.
Émile Zola — L’Assomoir -
En tout cas ne te fais pas de soucis à cause de l'école, car le choix est grand et n'est peut-être même pas tellement important, si l'on veut apprendre, on peut toujours acquérir les choses nécessaires partout...
Franz Kafka — Lettres à Ottla et à la famille -
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds de haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même.Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait.« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu’il adorait.« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène.
Stendhal — Le Rouge et le Noir -
Puisque tu as écouté ta femme, et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, la terre sera maudite à cause de toi ; c'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Elle fera pousser pour toi des épines et des chardons, et tu mangeras l'herbe de la campagne. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque c'est de là que tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière.
La Bible — Genèse -
Par son envergure hors norme, à cause de la manière dont il se situe en dehors des repères ordinaires de la perception apprise, Paradis s'impose comme un ouvrage majeur, et pourtant il le fait à la façon d'un texte qui, prenant de vitesse ceux auxquels il s'adresse, risquerait pour cette raison même de ne jamais être véritablement lu.
Philippe Sollers — Vision à New York -
Je crois que vous l'avez un jour entendu de ma bouche, mais, cependant, je vous le redirai. Ma mère m'ayant suivi à Milan, y trouva que l'Église n'y jeûnait pas le samedi; elle se troublait et ne savait pas ce qu'elle devait faire; je me souciais alors fort peu de ces choses; mais, à cause de ma mère, je consultai là-dessus Ambroise, cet homme de très-heureuse mémoire; il me répondit qu'il ne pouvait rien conseiller de meilleur que ce qu'il pratiquait lui-même, et que s'il savait quelque chose de mieux il l'observerait. Je croyais que, sans nous donner aucune raison, il nous avertissait seulement, de sa seule autorité, de ne pas jeûner le samedi, mais, reprenant la parole, il me dit : « Quand je suis à Rome, je jeûne le samedi; quand je suis ici, je ne jeûne pas ce jour-là. Faites de même; suivez l'usage de l'Église où vous vous trouvez, si vous ne voulez pas scandaliser ni être scandalisé. » Lorsque j'eus rapporté à ma mère cette réponse, elle s'y rendit sans difficulté. Depuis ce temps, j'ai souvent repassé cette règle de conduite, et je m'y suis toujours attaché comme si je l'avais reçue d'un oracle du ciel.
Lettres de Saint Augustin traduites en français par M. Poujoulat — Paris -
Sa pensée tâtonna un instant dans l’obscurité, il retira ses lunettes, en essuya les verres, se passa la main sur les yeux, et ne revit la lumière que quand il se retrouva en présence d’une idée toute différente, à savoir qu’il faudrait tâcher d’envoyer le mois prochain six ou sept mille francs à Odette au lieu de cinq, à cause de la surprise et de la joie que cela lui causerait.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
Willie détestait profondément cette femme à cause de ses boucles, mais surtout, peut-être, parce qu’elle avait conservé une invincible nostalgie de l’amour pur et désincarné, qui s’accentuait au fur et à mesure qu’elle vieillissait, si bien qu’à l’approche de la cinquantaine elle commençait vraiment à croire au prince charmant et faisait de la jeunesse éternelle du cœur quelque chose comme le miaulement amoureux de la sénilité…
Romain Gary — Les couleurs du jour -
«Cobweb» parle d'un cinéaste qui est obsédé par l'idée de faire un chef-d'œuvre et rencontre des difficultés à réaliser son film à cause de la censure du gouvernement et d'acteurs peu coopératifs. Il a été sélectionné dans la catégorie «hors compétition» du 76e Festival de Cannes.
Agence de presse Yonhap — «Cobweb» en lice pour le prix suprême du Festival du film de Sydney | AGENCE DE PRESSE YONHAP -
Devant Hitler, elle ne pensait à rien. Elle éprouvait un malaise. Elle le dissimulait en partie à cause de son amant. Elle ne se privait pourtant pas d'en parler à mots couverts avec lui. _ Il me fait un peu peur, lui disait-elle. _ Aux autres aussi, grâce à Dieu. Et beaucoup plus qu'un peu, répondait Rudolf Hess. _ Et à toi ? _ C'est mon chef.
Jean d'Ormesson — Le Bonheur à San Miniato -
Lors de sa parution en 1891, les critiques éludent le livre à cause de son "immoralité", Tess d'Urberville n'épargne pas au lecteur l'amertume de la vie dans la campagne anglaise, et la passion de Hardy, souvent romancée, pour le paysage du Wessex est contrebalancée par la peinture au réalisme sinistre que fait le roman de l'injustice sociale. Dans Tess, Hardy décrit un monde dans lequel l'esprit humain est meurtri par les forces, non du destin mais de la hiérarchie sociale.
Jean d'Ormesson — Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie -
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche : - Ah ! dit le renard... Je pleurerai. - C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise... - Bien sûr, dit le renard. - Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince. - Bien sûr, dit le renard. - Alors tu n'y gagnes rien ! - J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
J'ai de sérieuses raisons de croire que la planète d'où venait le petit prince est l'astéroïde B 612. Cet astéroïde n'a été aperçu qu'une fois au télescope, en 1909, par un astronome turc. Il avait fait alors une grande démonstration de sa découverte à un congrès international d'astronomie. Mais personne ne l'avait cru à cause de son costume. Les grandes personnes sont comme ça. Heureusement pour la réputation de l'astéroïde B 612, un dictateur turc imposa à son peuple, sous peine de mort, de s'habiller à l'européenne. L'astronome refit sa démonstration en 1920, dans un habit très élégant. Et cette fois-ci tout le monde fut de son avis.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Le petit prince arracha aussi, avec un peu de mélancolie, les dernières pousses de baobabs. Il croyait ne jamais devoir revenir. Mais tous ces travaux familiers lui parurent, ce matin-là, extrêmement doux. Et, quand il arrosa une dernière fois la fleur, et se prépara à la mettre à l’abri sous son globe, il se découvrit l’envie de pleurer. – Adieu, dit-il à la fleur. Mais elle ne lui répondit pas. – Adieu, répétat-t-il. La fleur toussa. Mais ce n’était pas à cause de son rhume. – J’ai été sotte, lui dit-elle enfin. Je te demande pardon. Tâche d’être heureux. Il fut surpris par l’absence de reproches. Il restait là tout déconcerté, le globe en l’air. Il ne comprenait pas cette douceur calme. – Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en as rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d’être heureux… Laisse ce globe tranquille. Je n’en veux plus. – Mais le vent… – Je ne suis pas si enrhumée que ça… L’air frais de la nuit me fera du bien. Je suis une fleur. – Mais les bêtes… – Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Il paraît que c’est tellement beau. Sinon qui me rendra visite ? Tu seras loin, toi. Quand aux grosses bêtes, je ne crains rien. J’ai mes griffes. Et elle montrait naïvement ses quatre épines. Puis elle ajouta : – Ne traîne pas comme ça, c’est agaçant. Tu as décidé de partir. Va-t’en. Car elle ne voulait pas qu’il la vît pleurer. C’était une fleur tellement orgueilleuse
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde" .... "Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé..." ... "Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche : -Ah ! Dit le renard... je pleurerai. -C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise... -Bien sûr, dit le renard. -Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince. -Bien sûr, dit le renard -Alors tu n'y gagnes rien ! -J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Noam Shuster-Eliassi est actrice, comédienne, chanteuse et activiste. Elle est née à Jérusalem, d’une mère judéo-iranienne et d’un père d’origine roumaine, survivant de l’holocauste. Noam a beaucoup souffert de racisme, à cause de ses traits de visage qui lui donnent l’air d’une arabe, surtout qu’elle parle l’arabe et présente des shows dans cette langue (en plus de l’hébreu et l’anglais). Certains l’appellent Ni’ma, un prénom arabe qui n’a aucune relation avec son vrai nom.
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Sur le papier, cela a l'air impressionnant. En réalité, cependant, ce service n'a pas fonctionné jusqu'à présent et tout cela à cause de problèmes techniques impliquant le système ferroviaire danois pour lequel les voiture-lits ne sont pas encore certifiées.
Businesstravellerfrance — Le train de nuit Hambourg-Stockholm de SJ est peu pratique -
En effet il vaut mieux utiliser les centrales nucléaires en base. Aussi à cause de l’effet xénon: si on baisse trop la charge après la période de pointe on pourrait avoir du mal à remonter pour la pointe suivante du lendemain matin. Pour cette même raison il vaudrait mieux laisser les lumières allumées la nuit, à l’inverse de ce que proposent les apprentis écolos.
Contrepoints — Une vraie relance du nucléaire pour éviter une pénurie en hiver - Contrepoints -
Les inconvénients existent : pratiques et esthétiques. Certains rejettent l’idée d’utiliser le carton pour tuer les mauvaises herbes à cause de l’inesthétisme.
Des idées de l'intérieur, du jardin, de l'ameublement et de la décoration. — Se débarrasser des mauvaises herbes avec du carton ! Cela vous semble bizarre ? Essayez sans tarder ! -
La marmotte des Alpes (Marmota marmota) est le plus gros rongeurrongeur européen. Disparue des Pyrénées au PléistocènePléistocène, il y a 10.000 ans, à cause de l'augmentation des températures, elle y a été réintroduite par la France entre 1948 et 1988 (400 individus).
Futura — La marmotte des Alpes se porte bien dans les Pyrénées -
Samedi en milieu d’après-midi, un des habitants de la rue Perrier, à Villers-le-Bouillet, a vu atterrir un cocktail molotov à l’arrière de son domicile. Heureusement, l’habitant a réussi à l’éteindre en jetant un seau d’eau dessus. Mais à cause de ce cocktail molotov, les briques de son habitation sont quelque peu noircies.
lavenir.net — Un cocktail molotov lancé dans sa propriété à Villers-le-Bouillet - L'Avenir -
Avec son nom peu conventionnel et son menu à faire défaillir les individus à l’odorat sensible, The Dai’s House of Unique Stink (littéralement, “la maison Dai à la puanteur unique”) est un des restaurants spécialisés en tofu puant, typique de la street food de Taïwan. Poubelle pourrie, viande avariée ou pieds puants, voici les termes sympathiques utilisés pour décrire l’odeur de ce tofu fermenté ou “stinky tofu”. La propriétaire du restaurant confie même à l’équipe de Great Big Story avec une pointe de fierté qu’ils ont déjà du déménager sept fois à cause de l’odeur.
Konbini - Musique, cinéma, sport, food, news : le meilleur de la pop culture — Vidéo : à la découverte du tofu puant de la street food taïwanaise