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T

Définitions de « t »

Trésor de la Langue Française informatisé

T, t, lettre

La vingtième lettre de l'alphabet; un exemplaire de cette lettre.
A. − [La lettre en tant que telle]
1. [L'attention porte sur le caractère; la barre, trait saillant du graphisme du caractère] Presque toutes les phrases semblaient soulignées, simplement parce que la barre des t étant tracée non au travers d'eux, mais au-dessus, mettait un trait sous le mot correspondant de la ligne supérieure (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 499).
P. anal. (de forme). Objet dont la forme évoque un T (s'écrit aussi té, v. 1). [La réunion des deux divisions pulmonaires] à ce tronc représente une espèce de T (M.-F.-R. Buisson, Traité d'Anat. descriptive,t. 4, 1919, p. 62).Raidisseurs en double T (Romanovsky, Mer, source én., 1950, p. 51). Fers en T (Romanovsky, Mer, source én., 1950 p. 118).
En partic. [Empr. à l'angl.; se prononcent [ti-], s'écrivent aussi tee-] T-bone. Os de la forme d'un T. Il existe maintenant, à Paris, une dizaine d'endroits où goûter (...) le T-bone steak (côte de bœuf dont l'os découpé spécialement a la forme d'un T, autour duquel on trouve un morceau de filet, une entrecôte, etc.) (L'Express,17 mai 1976, p. 48, col. 2).T-shirt*.
2. [L'attention porte sur la valeur phonét.]
[Sur l'articulation plus ou moins énergique] C'est quelqu'un de très mal, me dit Mmede Villeparisis avec l'accent vertueux des Guermantes même les plus dépravés. De très, très mal, reprit-elle en mettant trois t à très (Proust, Guermantes 2,1921, p. 218).
Rem. L'énergie de l'articulation est représentée par la répét.; le procédé recoupe la représentation du bégaiement: Je sens la lettre et, d'y penser, j'en bégaye parfois. Et...t...t...torrida semper ab igni (Duhamel, Jard. bêtes sauv., 1934, p. 96).
[Sur la coloration palatale d'articulations vélaires représentée par la substitution d'un t] Le t pour le c dur se trouve en latin: quinque, quintus, ce qui correspond à la déformation française [dans cintième, chartutier, pour cinquième, charcutier] (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 141).Vidame lui cria, la voix sifflante:Pas comme Boubouroche, quand même! C'est un roi, Hellouin! Un roi balourd, un roi malgré tout. Et puis, mon vieux, fais quand même un effort pour ne pas prononcer les C durs comme des T. Tu dis: tarattère. C'est navrant (Duhamel, Suzanne,1941, p. 14).
[La momentanée t connote un caractère abrupt par rapport à la continue ch et à la voy. i, toutes articulations ant.] Sa façon de dire les terminaisons en i faisait croire à quelque chant d'oiseau; le ch prononcé par elle était comme une caresse, et la manière dont elle attaquait les t accusait le despotisme du cœur. Elle étendait ainsi, sans le savoir, le sens des mots, et vous entraînait l'âme dans un monde surhumain (Balzac, Lys,1836, p. 40).
3. [L'attention porte sur le caractère et la valeur phonét. du caractère, indistinctement, ou séparément]
[Dans une liaison] :
... les parents de Gilberte, si l'un d'eux se trouvait passer au moment de mon arrivée, loin d'avoir l'air irrité, me serraient la main en souriant et me disaient: − Comment allez-vous? (qu'ils prononçaient tous deux « commen allez-vous » sans faire la liaison du t, liaison qu'on pense bien qu'une fois rentré à la maison je me faisais un incessant et voluptueux exercice de supprimer). Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 504.
Rem. 1. P. Delattre, Studies in French and Comparative Phonetics, 1966 et P. Encrevé, La Liaison avec et sans enchaînement, 1988: liaison des adv. interr. avec le mot suivant proscrite, sauf le groupe figé comment allez-vous. Dans comment avez-vous fait, non liaison de comment avec le mot suivant. 2. Cas remarquable de liaison en t, la liaison du -t de 3epers.: vient-il, prend-il, viennent-ils, et va-t-il, voire Malbrough s'en va-t-en guerre,t ne fait pas (ou plus) partie de la forme verbale ou, dans Malbrough s'en va-t-en guerre, n'est pas standard. Cas extrême, l'ext. aux autres pers., dans une lang. non standard, d'un amalgame t + pron. il réduit à i: Vous entrez-t'y, Docteur? (Céline, Voyage, 1932, p. 376).
[Addition ou soustraction d'un t] C'est ainsi que se sont formés, par l'adjonction d'un t ou d'un d, nombre de mots qui, dans l'original latin, n'ont aucune dentale (...): « Le peuple, toujours fidèle à l'instinct, continue cette transformation euphonique et dit castrole pour casserole. » (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 143).[À propos d'*iniation, pour initiation] C'est tout simplement la règle de la chute du t médial; avec encore un effort, on aurait un mot pareil à tant de vieux mots français (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 166).
[T muet] Le t [d'accent] est une lettre sans valeur aucune, un simple signe d'étymologie (Destutt de Tr., Idéol. 2,1803, p. 363).Bien qu'il ne soit pas illettré, son orthographe est aussi capricieuse que son langage, ce qui le maintient dans les emplois subalternes. Il ne sait même pas au juste si son nom se termine par un d ou par un t (Duhamel, Journal Salav.,1927, p. 31).
B. − [La lettre désigne un référent autre qu'elle-même, directement, ou dans une abrév. d'un signe lex. corresp.]
1. [Avec une réf. lex.]
a) [Abrév. d'une lettre; à l'oral, le signe lex. corresp. est prononcé en entier]
t. Tome. Hegel a fort bien expliqué ceci. (Cours d'esthétique, t. II, p. 108, trad. Bénard) (Renan, Avenir sc.,1890, p. 496).Je lis dans Rutherford (t. II, p. 113) un passage sur le diable et l'enfer qui vient admirablement en aide à ma pensée (Gide, Journal,1916, p. 531).
t. Tonne. Une poêle produit ainsi environ 5 t de sel par vingt-quatre heures (Stocker, Sel,1949, p. 57).Un tonnage de 557 249 t (Wolkowitsch, Élev.,1966, p. 208).
b) [Abrév. de plus d'une lettre et sigles constitués par les init. de mots, de morph., voire de syll. consécutives; à l'oral, épellation ou prononc. syllabique]
TA. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] En cardiologie, tension artérielle (d'apr. J. P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
TAL. Traitement automatique des langues. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TBC. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] Tuberculose (d'apr. J.-P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
TD. Travaux dirigés. V. pointé ex. de Libération.
TEC*.
TEE. Trans european express. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TEM. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] Triéthylène-mélamine (d'apr. J. P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
TEP. Tonne d'équivalent pétrole. On va (...) faire pousser dans nos champs des T.E.P. (Le Nouvel Observateur, 21 janv. 1981, p. 47, col. 2).
TGV. Train à grande vitesse. V. train II A 2.
TIR. Transit international routier; Transports internationaux routiers. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TNP. Théâtre national populaire (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TNT. Trinitrotoluène ((Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TP. Travaux pratiques (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TP. Travaux publics (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TPG. Trésorier payeur général (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TSF*.
TTC. Toutes taxes comprises. Très beau, parfaitement maniable et pas trop cher (3 700 francs, T.T.C.) (Le Nouvel Observateur, 22 août 1981, p. 53, col. 3).
TUP. Titre universel de paiement. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TV ou tévé (rem. s.v. télé). [Respectivement init. des constituants primaires de télévision, et transpos. orth. du n. phon. de ces init.; prob. empr. ou calque de l'angl.; l'équivalent ordinaire télé résulte de la troncation (apocope) de télévision]
TVA*.
2. [Par attribution arbitraire de la lettre; oralement, épellation] La position de Jupiter à l'instant t (H. Poincaré, Valeur sc.,1905, p. 52).Son horloge [de la station] marque l'heure t (H. Poincaré, Valeur sc.,1905p. 187).
[Avec une motivation interne] Temps t.
Prononc. et Orth.: [te]. Ac. dep. 1694. Ac. 1835, 1878: ,,On la nomme Té, suivant l'appellation ancienne et usuelle; et Te, suivant la méthode moderne``, c.-à-d. à qqc. près, par la valeur. Fait partie des noms de lettre en [-e]: b, c, d, etc. auxquels on prête le genre masc. Les ex. supra notent les rapports du phonème avec ses voisins: d, son équivalent sonore, et c dur, c.-à-d. [k], qui le suit dans l'articulation palatale et avec lequel il est confondu dans des prononc. pop. Dans cintième, chartutier, parattère, v. Gourmont et Duhamel supra A 2, t représente l'articulation palatale, qui est bien une forme de [k] tirant sur [t]. Autres rapports de t, avec c doux, c'est-à-dire [s], qui résulte d'une palatalisation historique (p. ex. dans initiation, v. Gourmont supra), et avec lui-même, dans le renforcement (trois t, v. Proust supra). Fréq. abs. littér.: 39 082. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 54 747, b) 57 308; xxes.: a) 51 815, b) 57 629. Bbg. Quem. DDL t. 21.

T, t, lettre

La vingtième lettre de l'alphabet; un exemplaire de cette lettre.
A. − [La lettre en tant que telle]
1. [L'attention porte sur le caractère; la barre, trait saillant du graphisme du caractère] Presque toutes les phrases semblaient soulignées, simplement parce que la barre des t étant tracée non au travers d'eux, mais au-dessus, mettait un trait sous le mot correspondant de la ligne supérieure (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 499).
P. anal. (de forme). Objet dont la forme évoque un T (s'écrit aussi té, v. 1). [La réunion des deux divisions pulmonaires] à ce tronc représente une espèce de T (M.-F.-R. Buisson, Traité d'Anat. descriptive,t. 4, 1919, p. 62).Raidisseurs en double T (Romanovsky, Mer, source én., 1950, p. 51). Fers en T (Romanovsky, Mer, source én., 1950 p. 118).
En partic. [Empr. à l'angl.; se prononcent [ti-], s'écrivent aussi tee-] T-bone. Os de la forme d'un T. Il existe maintenant, à Paris, une dizaine d'endroits où goûter (...) le T-bone steak (côte de bœuf dont l'os découpé spécialement a la forme d'un T, autour duquel on trouve un morceau de filet, une entrecôte, etc.) (L'Express,17 mai 1976, p. 48, col. 2).T-shirt*.
2. [L'attention porte sur la valeur phonét.]
[Sur l'articulation plus ou moins énergique] C'est quelqu'un de très mal, me dit Mmede Villeparisis avec l'accent vertueux des Guermantes même les plus dépravés. De très, très mal, reprit-elle en mettant trois t à très (Proust, Guermantes 2,1921, p. 218).
Rem. L'énergie de l'articulation est représentée par la répét.; le procédé recoupe la représentation du bégaiement: Je sens la lettre et, d'y penser, j'en bégaye parfois. Et...t...t...torrida semper ab igni (Duhamel, Jard. bêtes sauv., 1934, p. 96).
[Sur la coloration palatale d'articulations vélaires représentée par la substitution d'un t] Le t pour le c dur se trouve en latin: quinque, quintus, ce qui correspond à la déformation française [dans cintième, chartutier, pour cinquième, charcutier] (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 141).Vidame lui cria, la voix sifflante:Pas comme Boubouroche, quand même! C'est un roi, Hellouin! Un roi balourd, un roi malgré tout. Et puis, mon vieux, fais quand même un effort pour ne pas prononcer les C durs comme des T. Tu dis: tarattère. C'est navrant (Duhamel, Suzanne,1941, p. 14).
[La momentanée t connote un caractère abrupt par rapport à la continue ch et à la voy. i, toutes articulations ant.] Sa façon de dire les terminaisons en i faisait croire à quelque chant d'oiseau; le ch prononcé par elle était comme une caresse, et la manière dont elle attaquait les t accusait le despotisme du cœur. Elle étendait ainsi, sans le savoir, le sens des mots, et vous entraînait l'âme dans un monde surhumain (Balzac, Lys,1836, p. 40).
3. [L'attention porte sur le caractère et la valeur phonét. du caractère, indistinctement, ou séparément]
[Dans une liaison] :
... les parents de Gilberte, si l'un d'eux se trouvait passer au moment de mon arrivée, loin d'avoir l'air irrité, me serraient la main en souriant et me disaient: − Comment allez-vous? (qu'ils prononçaient tous deux « commen allez-vous » sans faire la liaison du t, liaison qu'on pense bien qu'une fois rentré à la maison je me faisais un incessant et voluptueux exercice de supprimer). Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 504.
Rem. 1. P. Delattre, Studies in French and Comparative Phonetics, 1966 et P. Encrevé, La Liaison avec et sans enchaînement, 1988: liaison des adv. interr. avec le mot suivant proscrite, sauf le groupe figé comment allez-vous. Dans comment avez-vous fait, non liaison de comment avec le mot suivant. 2. Cas remarquable de liaison en t, la liaison du -t de 3epers.: vient-il, prend-il, viennent-ils, et va-t-il, voire Malbrough s'en va-t-en guerre,t ne fait pas (ou plus) partie de la forme verbale ou, dans Malbrough s'en va-t-en guerre, n'est pas standard. Cas extrême, l'ext. aux autres pers., dans une lang. non standard, d'un amalgame t + pron. il réduit à i: Vous entrez-t'y, Docteur? (Céline, Voyage, 1932, p. 376).
[Addition ou soustraction d'un t] C'est ainsi que se sont formés, par l'adjonction d'un t ou d'un d, nombre de mots qui, dans l'original latin, n'ont aucune dentale (...): « Le peuple, toujours fidèle à l'instinct, continue cette transformation euphonique et dit castrole pour casserole. » (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 143).[À propos d'*iniation, pour initiation] C'est tout simplement la règle de la chute du t médial; avec encore un effort, on aurait un mot pareil à tant de vieux mots français (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 166).
[T muet] Le t [d'accent] est une lettre sans valeur aucune, un simple signe d'étymologie (Destutt de Tr., Idéol. 2,1803, p. 363).Bien qu'il ne soit pas illettré, son orthographe est aussi capricieuse que son langage, ce qui le maintient dans les emplois subalternes. Il ne sait même pas au juste si son nom se termine par un d ou par un t (Duhamel, Journal Salav.,1927, p. 31).
B. − [La lettre désigne un référent autre qu'elle-même, directement, ou dans une abrév. d'un signe lex. corresp.]
1. [Avec une réf. lex.]
a) [Abrév. d'une lettre; à l'oral, le signe lex. corresp. est prononcé en entier]
t. Tome. Hegel a fort bien expliqué ceci. (Cours d'esthétique, t. II, p. 108, trad. Bénard) (Renan, Avenir sc.,1890, p. 496).Je lis dans Rutherford (t. II, p. 113) un passage sur le diable et l'enfer qui vient admirablement en aide à ma pensée (Gide, Journal,1916, p. 531).
t. Tonne. Une poêle produit ainsi environ 5 t de sel par vingt-quatre heures (Stocker, Sel,1949, p. 57).Un tonnage de 557 249 t (Wolkowitsch, Élev.,1966, p. 208).
b) [Abrév. de plus d'une lettre et sigles constitués par les init. de mots, de morph., voire de syll. consécutives; à l'oral, épellation ou prononc. syllabique]
TA. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] En cardiologie, tension artérielle (d'apr. J. P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
TAL. Traitement automatique des langues. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TBC. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] Tuberculose (d'apr. J.-P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
TD. Travaux dirigés. V. pointé ex. de Libération.
TEC*.
TEE. Trans european express. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TEM. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] Triéthylène-mélamine (d'apr. J. P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
TEP. Tonne d'équivalent pétrole. On va (...) faire pousser dans nos champs des T.E.P. (Le Nouvel Observateur, 21 janv. 1981, p. 47, col. 2).
TGV. Train à grande vitesse. V. train II A 2.
TIR. Transit international routier; Transports internationaux routiers. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TNP. Théâtre national populaire (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TNT. Trinitrotoluène ((Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TP. Travaux pratiques (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TP. Travaux publics (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TPG. Trésorier payeur général (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TSF*.
TTC. Toutes taxes comprises. Très beau, parfaitement maniable et pas trop cher (3 700 francs, T.T.C.) (Le Nouvel Observateur, 22 août 1981, p. 53, col. 3).
TUP. Titre universel de paiement. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
TV ou tévé (rem. s.v. télé). [Respectivement init. des constituants primaires de télévision, et transpos. orth. du n. phon. de ces init.; prob. empr. ou calque de l'angl.; l'équivalent ordinaire télé résulte de la troncation (apocope) de télévision]
TVA*.
2. [Par attribution arbitraire de la lettre; oralement, épellation] La position de Jupiter à l'instant t (H. Poincaré, Valeur sc.,1905, p. 52).Son horloge [de la station] marque l'heure t (H. Poincaré, Valeur sc.,1905p. 187).
[Avec une motivation interne] Temps t.
Prononc. et Orth.: [te]. Ac. dep. 1694. Ac. 1835, 1878: ,,On la nomme Té, suivant l'appellation ancienne et usuelle; et Te, suivant la méthode moderne``, c.-à-d. à qqc. près, par la valeur. Fait partie des noms de lettre en [-e]: b, c, d, etc. auxquels on prête le genre masc. Les ex. supra notent les rapports du phonème avec ses voisins: d, son équivalent sonore, et c dur, c.-à-d. [k], qui le suit dans l'articulation palatale et avec lequel il est confondu dans des prononc. pop. Dans cintième, chartutier, parattère, v. Gourmont et Duhamel supra A 2, t représente l'articulation palatale, qui est bien une forme de [k] tirant sur [t]. Autres rapports de t, avec c doux, c'est-à-dire [s], qui résulte d'une palatalisation historique (p. ex. dans initiation, v. Gourmont supra), et avec lui-même, dans le renforcement (trois t, v. Proust supra). Fréq. abs. littér.: 39 082. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 54 747, b) 57 308; xxes.: a) 51 815, b) 57 629. Bbg. Quem. DDL t. 21.

Wiktionnaire

Locution-phrase - français

t

  1. (Argot Internet) (Langage SMS) T’es, tu es.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

T. n. m.
La vingtième lettre de l'alphabet. Elle représente une des consonnes. Elle se prononce Té. Un petit t. Un T majuscule. Devant un i suivi d'une autre voyelle, il se prononce souvent comme un c. Action. Ambitionner. Captieux. Patience. Rétiaire. À la fin des mots, il ne se prononce ordinairement que lorsqu'il est suivi d'un mot commençant par une voyelle ou par une h muette. Cependant on le fait sentir, même devant une consonne, dans un certain nombre de mots, pour la plupart d'origine savante, comme Accessit, Brut, Chut, Contact, Correct, Dot, Déficit, Granit, Indult, Lest, Net, Rapt, Subit, Transit, Vivat. Il s'ajoute à un verbe terminé par une voyelle lorsque celui-ci, dans la forme interrogative, est suivi des pronoms Il, Elle, On. Où va-t-il? Joue-t-elle? Qu'en dira-t-on? Th se prononce comme un T ordinaire. Éther. Théâtre. Athlète. Il se fait ordinairement sentir à la fin des mots. Bismuth. Luth. Zénith.

Littré (1872-1877)

T (té, ou, dans la nouvelle épellation, te) s. m.
  • 1La vingtième lettre de l'alphabet et la seizième des consonnes. Un T majuscule. Un petit t.
  • 2T final ne se prononce ordinairement que devant les mots commençant par une voyelle ou par une h muette.

    Cependant on le fait sentir même devant une consonne, à la fin de certains mots tels que : accessit, brut, chut, dot, déficit, indult, etc.

    Richelet dit qu'à la fin du sens il faut faire sentir le t de quelque mot que ce soit : allumer un fagot, obliger un ingrat, etc. Cette prononciation, recommandée aussi par Régnier-Desmarais, n'est plus usitée.

  • 3Ti se prononce si, dans certains mots, tels que inertie, prophétie, etc.
  • 4Tien se prononce sien, dans les noms propres terminés en tien : Gratien, Dioclétien, et dans ceux qui désignent de quel pays on est : Vénitien, Vénitienne.
  • 5Le t garde sa valeur propre devant y : Amphictyon, ptyalisme, Titye, etc. Le th, quelles que soient les lettres dont ce digramme est précédé ou suivi, se prononce t : antipathie, Pythie, Scythie, sympathie, Thyeste.
  • 6T euphonique : lorsque le temps d'un verbe terminé par une voyelle est immédiatement suivi des pronoms il, elle, on, et lorsque l'adverbe voilà est immédiatement suivi du pronom il, on intercale un t : Dira-t-on, joue-t-elle, fera-t-il, va-t-il. Ainsi, n'ayant au cœur nul dessein pour Clitandre, Que vous importe-t-il qu'on y puisse prétendre ? Molière, F. sav. I, 1. Voilà-t-il pas monsieur qui ricane déjà ! Molière, ib. I, 1.

    Ce t est étranger à l'ancienne langue, du moins quant à la prononciation. Dans les très hauts temps, il s'écrivait, mais ne se prononçait pas le plus souvent. À la fin du XIIe et au XIIIe siècle, il ne s'écrivait ni ne se prononçait : les vers montrent que l'on disait aime il en deux syllabes, et non, comme nous, en trois syllabes, aime-t-il. Mais la prononciation actuelle était en vigueur dès le XVIe siècle au moins ; car les grammairiens de ce siècle nous apprennent que, bien qu'on écrive aime il, on prononce aime-t-il.

  • 7Dans l'imprimerie et la reliure, T indique la 20e feuille d'un volume.
  • 8 Terme de musique. T sur une partie de chant signifie taille.

    Sur les partitions d'une symphonie il se met quelquefois pour tutti (tous).

  • 9Dans les marques qu'on gravait autrefois sur l'épaule des condamnés, T signifiait travaux ; T. F. travaux forcés.
  • 10Sur les monnaies de France, il indique qu'elles ont été frappées à Nantes.
  • 11Il valait 160 dans les lettres numérales employées chez les Romains, et, surmonté d'un trait, 160 000.
  • 12Se dit de tout ce qui a la forme de cette lettre, voy. TÉ.
Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Étymologie de « t »

Lat. t ; grec, ταῦ, qui est le tau phénicien.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

(Locution-phrase) (Abréviation) de t’es (« tu es »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « t »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
t

Fréquence d'apparition du mot « t » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « t »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « t »

  • Aide-toi, le ciel t'aidera.
    Jean de La Fontaine — Le chartier embourbé
  • Dans ton bureau, si t’as un diplôme, t’as l’air intelligent. Si t’as un climatiseur, t’as l’air conditionné.
    Pierre Legaré — Mots de tête
  • Si quelqu’un t’a mordu, il t’a rappelé que tu avais des dents.
    Proverbe peul
  • Qui fais ton éloge t’assassine.
    Hazrat Ali
  • Brûle de t'élever.
    Anonyme — Duc de Richelieu
  • Je t'aime, tu t'aimes, on sème.
    Maurice Chapelan — Amours, amour
  • T’es pas une femme, t’es un régime !
    Julien Duvivier — Pépé le Moko
  • C’est l’un des édifices les plus remarquables de Rouen (Seine-Maritime). Le palais de justice, situé en plein centre-ville, a été érigé entre 1499 et 1507. On compare généralement ses ornements à de la dentelle, mais un élément de ce décor impressionnant dénote.
    Pourquoi y a-t-il des trous partout sur la façade du palais de justice de Rouen ? | 76actu
  • Elizabeth II : Pour quelle raison a-t-elle sèchement recadré le prince Harry ?
    Public.fr — Elizabeth II : Pour quelle raison a-t-elle sèchement recadré le prince Harry ?
  • Aime-toi, le ciel t'aimera.
    Claude Roy
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Traductions du mot « t »

Langue Traduction
Anglais t
Espagnol t
Italien t
Allemand t
Chinois ť
Arabe ر
Portugais t
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Combien de points fait le mot t au Scrabble ?

Nombre de points du mot t au scrabble : 1 points

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