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Salir

Définitions de « salir »

Trésor de la Langue Française informatisé

SALIR, verbe trans.

A. −
1. Rendre sale; altérer la netteté, la pureté de quelque chose par un contact avec une matière qui tache, qui souille. Synon. littér. souiller.
a) Qqc.1salit qqc.2Des brumes laineuses et diffuses salissaient çà et là le ciel comme des épluchures d'une fourrure noire (Hugo, Rhin, 1842, p. 362).La pluie gâte les moissons. (...) la boue salit tout (Alain, Propos, 1936, p. 85).De longues traînées blanches salissaient les glaces. Daniel pensa: « Les vitres pleurent » (Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 79).
Au passif. Le pont était sali par des écales de noix, des bouts de cigares, des pelures de poires, des détritus de charcuterie apportée dans du papier (Flaub., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 7).La couleur de leurs robes salies seulement de taches de vin étonnait entre les blouses cassées des métiers rudes (Hamp, Marée, 1908, p. 56).
[Ce qui est sali désigne une partie du corps] Tout à l'entrée, une fontaine émaillée verte et bleue, pour le lavage des mains salies par le maniement du crayon (Goncourt, Journal, 1874, p. 1015).Elle lui (...) essuyait la figure, ne pouvant le tolérer ainsi, sali de sueur, de terre et de poudre (Zola, Débâcle, 1892, p. 336).
Empl. pronom. à sens passif. On avait dès le principe accoutumé « la petite » à ne pas toucher au journal de peur qu'il pût se perdre ou se salir (Verlaine, Œuvres compl., t. 4, L. Leclercq, 1886, p. 100).Aussi évitent-ils [les peintres décorateurs] autant que faire se peut les ciels dégorgés qui nécessitent l'emploi de teintes claires, et qui se salissent au moindre accident (Moynet, Machinerie théâtr., 1893, p. 68).
b) Qqn salit qqc.2(avec, de, par, etc., qqc.1).Salir ses souliers, ses vêtements. Mon beau salon! où je ne vais jamais moi-même pour ne pas le salir! (Maurois, Sil. Bramble, 1918, p. 111):
... elle savait (...) les secrets de la propreté de chacun, les dessous des voisines qui traversaient la rue en jupes de soie, le nombre de bas, de mouchoirs, de chemises qu'on salissait par semaine... Zola, Assommoir, 1877, p. 508.
[L'obj. désigne une pers., ses vêtements ou une partie du corps] Quand les deux enfants, avec leurs bottines crottées, salissaient ses jambes et couvraient ses flancs de boue, il [le garçon de seize ans] ne paraissait y prêter nulle attention (Champfl., Avent. MlleMariette, 1853, p. 284).
Empl. pronom. réfl. dir. Les gants ont du bon, cher maître: on touche à tout sans se salir (Zola, Curée, 1872, p. 527).Faites attention de ne pas vous salir à la porte, car, rapport aux serrures, je l'ai faite « induire » d'huile (Proust, Sodome, 1922, p. 765).
Empl. pronom. réfl. indir. Se salir les mains. Loc. verb. fig., vieilli, fam. Se salir le nez. S'enivrer. (Dict. xixeet xxes.).
En partic.
Souiller par des déjections, des excréments. Salir ses draps, son lit. [P. anal.] Le petit chat est bien élevé, de mœurs convenables, n'ayant jamais sali la chambre (Champfl., Avent. MlleMariette, 1853, p. 250).Force est de le laisser en liberté [un étourneau] dans la pièce, où il salit tout; toutes les dix minutes il laisse tomber n'importe où une petite crotte liquide et corrosive (Gide, Journal, 1914, p. 424).
Loc. verb., littér., fam. Salir du papier. Écrire rapidement et abondamment des choses sans grande valeur; p. ext., écrire. Synon. barbouiller* du papier.Je griffonne toujours, je salis beaucoup de papier, et je n'avance guère (Balzac, Lettres Étr., t. 1, 1839, p. 528).
SYNT. Salir un costume, un manteau, une robe; salir des chaussures; salir des assiettes, la vaisselle; salir des meubles, le parquet, le plancher; salir du linge.
2.
a) Qqc.1salit qqc.2
Donner un aspect malpropre; altérer la netteté, l'uniformité par des éléments sales qui se surajoutent. Elle était avec une fille grande et mince, la figure fade, toute salie de taches de rousseur (Zola, E. Rougon, 1876, p. 249).Cette chambre (...) s'éclairait par une fenêtre à tabatière vitrée de vitres verdâtres, cassées en plusieurs endroits, raccommodées avec du papier, poudreuses, et qui salissaient le ciel (France, Pt Pierre, 1918, p. 109).
En partic., empl. pronom. Le temps se salit. Le temps se gâte. Synon. le temps se barbouille (v. barbouiller).Le temps, tout d'un coup, avait commencé à se salir vers le sud (Giono, Baumugnes, 1929, p. 106).
Nuire à la beauté, à l'homogénéité d'un ensemble. Synon. défigurer, déparer, enlaidir, gâter.Le Colisée par exemple m'a semblé quelque chose de crâne, quoique ce soit violemment sali par des autels, des croix, etc.; les martyrs se sont bien vengés (Flaub., Corresp., 1851, p. 137).La place nous apparaissait comme une aire bien battue, que salissait en son milieu (...) la mairie toute neuve, et qui plastronnait devant l'église (Genevoix, Nuits de guerre, 1917, p. 21).
b) PEINT. Salir une couleur. Rompre l'éclat d'une couleur, la ternir par un mélange. [Le suj. désigne une pers.] La loi des complémentaires une fois connue, avec quelle sûreté va procéder le peintre (...). Je suppose qu'il faille rabattre dans son tableau un vermillon criard, l'artiste, (...) au lieu de salir au hasard ce vermillon (...), l'abaissera par une addition de bleu (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p. 565).Empl. pronom. réciproque. [Le suj. désigne une couleur] Les couleurs par le mélange se salissent et se neutralisent (Hourticq, Hist. art, Fr., 1914, p. 428).
B. − Au fig.
1. Rendre méprisable, abaisser.
a) Qqc.1salit qqc.2/qqn.Car ç'a été ma préoccupation unique et constante (...) tout accepter pour cela, même des hontes qui aux yeux du monde finiront bien par me salir moi-même (A. Daudet, Rois en exil, 1879, p. 317).De monstrueux drames salissaient les foyers, culbutaient à l'égout les pères, les mères et les enfants. On mentait, on volait, on tuait (Zola, Travail, t. 1, 1901, p. 168).
b) Qqn1salit qqc.2/qqn2(avec, de, par, etc., qqc.1).Les faits, en passant par la bouche de cette servante, étaient salis et dénaturés, comme vous pouvez penser (Sand, Jacques, 1834, p. 275).Faut veiller à ce qu'on ne pille pas. Tout à l'heure j'ai vu un type qui se servait dans un entrepôt (...). Antonio, (...) tu n'auras qu'à faire des rondes quand on aura fini. Il ne faut pas qu'ils nous la salissent, notre révolution (Camus, Révolte Asturies, 1936, II, 2, p. 414).
Empl. pronom. réfl. Il y a de certaines femmes qui ressemblent au ruban de la Légion d'honneur. On n'en veut plus parce qu'elles se sont salies à de certains hommes (Baudel., Cœur nu, 1867, p. 653).
En partic. Porter atteinte à l'honneur, à la réputation d'une personne en la diffamant. Salir qqn, la réputation de qqn. Je l'ai beaucoup aimée, beaucoup admirée. Ensuite elle m'a fait du mal, et puis elle est morte. Je ne veux pas la salir, et surtout à vos yeux (Maurois, Climats, 1928, p. 237).La besogne de la presse semblait être de salir Salvat, afin de dégrader en sa personne l'anarchie (Zola, Paris, t. 2, 1897, p. 75).
Empl. pronom. réfl. Je ne puis pas estimer un homme qui se salit sciemment pour une somme d'argent quelle qu'elle soit (Balzac, MmeFirmiani, 1832, p. 375).Il est riche, estimé, on ne lui demande pas compte de la manière dont il a pu acquérir sa fortune. − Dites-le moi tout de même. − Eh bien, que veux-tu? On ne devient pas riche sans se salir un peu. Il avait fait la traite des nègres (Renan, Souv. enf., 1883, p. 121).
2. Souiller par des idées, des images ou des actes obscènes.
a) Qqc.1salit qqc.2/qqn.L'on me défend tout ce qu'il y a d'horrible et d'amusant. On prétend que cela salit l'imagination d'une jeune personne (Mérimée, Jaquerie, 1828, p. 319).Il a des expressions qui salissent l'âme, et des regards qui gênent une femme comme si on lui enlevait sa robe (Balzac, Goriot, 1835, p. 207).
b) Qqn1salit qqc.2/qqn2(avec, de, par, etc., qqc.1).Cette carcasse d'oncle (...) avait quelque part une innocence en chambre, de la chair en bouton, qu'il salissait de ses anciens vices (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 191).Il éprouvait un mélange de pitié paternelle et de plaisir vicieux à aider un vieillard à salir une gamine (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 80).
Empl. pronom. réfl. indir. Il s'en retourna sombre, absorbé, ayant soif des plaisirs des sens et rêvant de choses idéales, se salissant le cerveau dans la création fictive de grossières voluptés (Reider, MlleVallantin, 1862, p. 100).Parmi les jeunes Français internés dans des collèges (...), combien participaient à cette luxure, et les autres se salissaient l'imagination en la repoussant! (Bourget, Crime am., 1886, p. 38).
Prononc. et Orth.: [sali:ʀ], (il) salit [sali]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1260 intrans. « devenir sale » (Etienne Boileau, Métiers, 218 ds T.-L.); b) xiiieou xives. [ms.] trans. « rendre sale » (Marie de France, Fables, éd. K. Warnke, 86, var. du v. 13 [ms. BN fr. 19152]); 2. fig. a) 1631 pronom. (Guez de Balzac, Prince, p. 127); b) 1663 trans. (Molière, Critique de l'École des femmes, sc. 3 ds Œuvres, éd. E. Despois, t. 3, p. 322). Dér. de sale*; dés. -ir. Fréq. abs. littér.: 835. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 647, b) 1 562; xxes.: a) 1 858, b) 1 042.
DÉR. 1.
Salisseur, -euse, subst. et adj.,rare. a) (Personne) qui salit, qui souille quelque chose. (Dict. xxes.). b) Au fig. (Personne) qui salit moralement. Pourquoi de cette vue tire-t-il le droit de tout rabaisser? Car il est salisseur (Barrès, Cahiers, t. 7, 1909, p. 311).C'est un cochon, votre ami [Zola], mon cher Daudet, un barbouilleur de crotte, un salisseur de la beauté féminine (L. Daudet, Qd vivait mon père, 1940, p. 34).[P. méton.] En voyant entrer son hôte, il eut son mauvais rire, son rire insultant et salisseur (Zola, Travail, t. 2, 1901, p. 251).Pas une pensée, pas une étincelle humaine. Rien que des instincts grossiers, salisseurs (Genevoix, Mains vides, 1928, p. 168). [salisœ:ʀ], fém. [-ø:z]. 1resattest. a) subst. 1886 fig. « celui qui salit, souille quelque chose » (Bloy, Désesp., p. 246: salisseur d'âmes), b) adj. 1901 fig. « qui salit » (Zola, loc. cit.); de salir*, suff. -eur2*.
2.
Salisson, subst. masc.,fam., rare. Petite fille malpropre. Synon. souillon.Ça fait ton affaire, ce salisson devient une folle maîtresse (Queneau, Enf. du limon, 1938, p. 93). [salisɔ ̃]. Att. ds Ac. 1694-1878. 1reattest. 1585 [éd.] « femme sale » (Cholières, Les Neuf Matinees, p. 182 ds Gdf. Compl.); de salir, suff. -on1*.

Wiktionnaire

Verbe - français

salir \sa.liʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Rendre sale.
    • Prenez garde de ne pas salir ce plancher.
    • Je me suis sali les mains à manier des livres pleins de poussière.
    • Cet enfant s’est sali.
    • Les étoffes blanches se salissent vite.
  2. (Figuré) Présenter à l’imagination des idées déshonnêtes.
    • Ce conte, cette description salit l’imagination.
    • Quoi que dise la directive eCommerce, il n’y a quasiment plus rien qui relève de l’exercice de la liberté d’expression sur les plateformes centralisées lucratives, sinon une grotesque parodie qui salit le nom même de la liberté et nous en fait peu à peu perdre jusqu’au sens ! — (Lionel Maurel, La directive Copyright n’est pas une défaite pour l’Internet Libre et Ouvert !, 15 septembre 2018 → lire en ligne)
    • S’il reste aux républicains un brin ou deux de décence, ils exprimeront ouvertement leur désaveu pour l’homme indigne qui salit sa fonction et bafoue les règles. — (Luc Laliberté, Patience et longueur de temps, Le Journal de Québec, 6 novembre 2020)
  3. (Figuré) (Familier) Déshonorer quelqu’un par des propos, par des calomnies.
    • Salir quelqu’un, salir la réputation de quelqu’un.
  4. (Figuré) (Pronominal) Se dit d’un homme qui a fait quelque action nuisible à sa réputation.
    • En agissant de cette sorte, il s’est sali.
  5. (Figuré) (Jardinage, Sylviculture, Agriculture) Se couvrir d’adventices, d’acrû, de plantes indésirables.
    • Une fois les peuplements ouverts et en l’absence de semis, le parterre des coupes se « salit » (colonisation par les graminées, par les rejets de taillis…) et, peu de temps après, le terrain devient impropre à la germination des glands. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

SALIR. v. tr.
Rendre sale. Prenez garde de salir ce plancher. Je me suis sali les mains à manier des livres pleins de poussière. Cet enfant s'est sali. Les étoffes blanches se salissent vite. Fig., Salir l'imagination, Présenter à l'imagination des idées déshonnêtes. Ce conte, cette description salit l'imagination. Fig. et fam., Salir quelqu'un, salir la réputation de quelqu'un, Déshonorer quelqu'un par des propos, par des calomnies. Fig., Il s'est sali se dit d'un Homme qui a fait quelque action nuisible à sa réputation. En agissant de cette sorte, il s'est sali.

Littré (1872-1877)

SALIR (sa-lir) v. a.
  • 1Rendre sale. La moindre ombre se remarque sur ces vêtements qui n'ont pas encore été salis ; et leur vive blancheur en accuse toutes les taches, Bossuet, Mar.-Thér. Il ne reste plus à l'homme [mourant] que le néant et le péché : pour tout fonds, le néant ; pour toute acquisition, le péché ; le reste, qu'on croyait tenir, échappe, semblable à de l'eau gelée, dont le vif cristal se fond entre les mains qui le serrent et ne fait que les salir, Bossuet, Ann. de Gonz.

    Terme de peinture. Salir une couleur, lui ôter sa vivacité, la rompre avec d'autres plus brunes ou plus grises.

  • 2 Fig. Laisser une tache morale. Fruit du travail, tout l'argent de la caisse Sans les salir a passé par ses mains, Béranger, Écriv. publ.

    Salir le papier, écrire des choses basses, vulgaires. Vous dites que je ne suis point avec vous, ma bonne ; et pourquoi ? hélas ! qu'il me serait aisé de vous le dire, si je voulais salir mes lettres des raisons qui m'obligent à cette séparation, des misères de ce pays [les Rochers], de ce qu'on m'y doit, de la manière dont on me paye… ! Sévigné, 15 nov. 1684.

    Salir la réputation de quelqu'un, y porter atteinte par des discours, des calomnies. Vos soupçons, Romains, n'ont pas sali ma gloire, Le P. Catrou, dans DESFONTAINES.

    Il a sali son blason par cette action, il s'est déshonoré.

  • 3Souiller par des idées, des images obscènes. Une pièce qui tient sans cesse la pudeur en alarme, et salit à tout moment l'imagination, Molière, Critique, 3. Et jamais juge, ordonnant le congrès, De ce burlesque mot n'a sali ses arrêts, Boileau, Sat. VIII. Je sais que d'un conte odieux Vous avez comme moi sali votre mémoire, Boileau, ib. X.
  • 4Se salir, v. réfl. Se rendre sale. Prenez garde de vous salir.

    Devenir sale. Les étoffes blanches se salissent très vite.

  • 5 Fig. Contracter quelque tache morale. L'importance est que vous ne vous êtes point sali en maniant de sales matières, et que parmi les ordures de la politique votre morale s'est conservée en sa pureté, Guez de Balzac, Liv. XII, lett. 21. Notre sage prince… qui ne se salit point de la boue des choses terrestres, Guez de Balzac, le Prince, X.

    Il s'est sali, se dit d'un homme qui a fait quelque action nuisible à sa réputation.

HISTORIQUE

XIIIe s. Sire Dieux, genz mescreanz vinrent en ton eritage, et si salirent li tien saint temple, Psautier, f° 97. Et ce ont ordené li preudome par la raison de ce que, quant en porporte tex fuz, il ordisent et salisent, Liv. des mét. 218.

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Étymologie de « salir »

Sale ; Berry, salezir.

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(Date à préciser) De sale.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « salir »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
salir salir

Fréquence d'apparition du mot « salir » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « salir »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « salir »

  • Si ton voisin se salit, tu ne peux pas te frotter à lui sans nécessairement te salir, quelque propre que tu sois toi-même.
    Epictète — Manuel
  • C'est tout de même curieux de voir combien il est difficile de parler en bien de son prochain et combien le salir est aisé.
    Bertrand B. Leblanc — La Butte-aux-anges
  • La vengeance est une bassesse par définition et vise à salir l'autre, même si c'est l'être le plus cher au monde.
    Alice Parizeau — Fuir
  • Gagner de l’argent n’oblige personne à salir son honneur ou sa conscience.
    Guy de Rothschild
  • L'édition est l'art de salir avec de l'encre chère un papier coûteux pour le rendre invendable.
    René Julliard
  • L'édition, c'est l'art de salir avec de l'encre un papier coûteux pour le rendre invendable.
    René Julliard
  • Ils devraient prendre conscience du fait que salir la réputation de la Chine ne contribuera jamais à améliorer la situation des droits de l'homme dans leur propre pays, et que cela dévoile au contraire davantage leur incapacité politique à résoudre leurs problèmes sociaux fondamentaux.
    Salir la Chine ne fera pas oublier ses progrès concrets en matière de droits de l'homme (COMMENTAIRE)_French.news.cn
  • Lors du 20h du 10 juillet 2020 sur la télévision africaine, la présentatrice Christine Toulou Akam a lu le dénouement de cette affaire non sans dénoncer une certaine machination qui viserait à salir son employeur. Lisez plutôt.
    Le Bled Parle : Actualité Cameroun info - journal Cameroun en ligne — Affaire Bryant Fombor : Vision 4 dénonce une campagne orchestrée pour salir l’image d’Amougou Belinga
  • Si salir ses baskets neuves et blanches est très énervant, l'idée agace plus encore Sarenza. L'annonceur, qui a revu son positionnement « Serious about shoes », en septembre dernier, propose d'ailleurs de se moquer de cette situation, diffusant une nouvelle campagne sur YouTube, signée par l'agence la chose. Objectif ? Faire sourire sa clientèle; une cible évidemment fan de chaussures trendy mais surtout, en adéquation avec leur style quotidien. Un dispositif complété sur les réseaux sociaux par le #AstucesBasketsPropres. Et vous, que feriez-vous pour ne pas user vos semelles ? 
    CB News — Interdit de salir ses baskets chez Sarenza - Image - CB News
  • BEIJING, 2 mai (Xinhua) -- Un article signé chinois a critiqué un récent rapport publié par la Commission des Etats-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF), en appelant le pays à cesser d'utiliser les questions religieuses pour salir la Chine.
    Cessez d'utiliser les affaires religieuses pour salir la Chine (Article)_French.news.cn
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Traductions du mot « salir »

Langue Traduction
Anglais dirty
Espagnol sucio
Italien sporco
Allemand dreckig
Chinois
Arabe قذر
Portugais sujo
Russe грязный
Japonais 汚れた
Basque zikinak
Corse bruttu
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Synonymes de « salir »

Source : synonymes de salir sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « salir »

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Salir

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