Crainte : définition de crainte
Crainte : définition du Trésor de la Langue Française informatisé
CRAINTE, subst. fém.
Crainte : définition du Wiktionnaire
Nom commun
crainte \kʁɛ̃t\ féminin
-
Fait de craindre ou de redouter quelque chose.
- La crainte de voir se rapprocher un jour les Slovaques et les Tchèques a toujours hanté les Magyars […] — (Ernest Denis, La Question d’Autriche ; Les Slovaques, Delagrave, Paris, 1917, in-6, p. 121)
- Elles en font des chasseresses audacieuses comme elles-mêmes, des guerrières qui se mesurent sans crainte avec les grands fauves, […]. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- Ma myopie renforçait encore l’impression d’irréel, de cauchemar que je ressentais et contre laquelle je m’efforçais de lutter, dans la crainte de voir se briser ma volonté. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Obsédées par la crainte des « francs-tireurs », les troupes d’invasion ont déjà, le 24 août, incendié Haybes et mis à mort soixante civils du lieu, avec une grande cruauté […] — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- Quand on traverse pour la première fois une rivière islandaise, on ne peut se défendre de la crainte; mais on s’accoutume vite à ce genre d’émotion, et l'on finit même par y trouver un certain charme. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 11)
Forme de verbe 1
crainte \kʁɛ̃t\
- Participe passé féminin singulier de craindre.
Forme de verbe 2
crainte \kʁɛ̃t\
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de crainter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de crainter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de crainter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de crainter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de crainter.
Crainte : définition du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Envisager par la pensée quelqu'un ou quelque chose comme devant être nuisible, dangereux. Craindre le péril, la mort, la douleur, les maladies, la pauvreté, etc. Craindre le tonnerre. C'est un homme qui ne craint rien. Je crains qu'il ne vienne. Je crains qu'il ne vienne pas. Il est à craindre que cette entreprise n'échoue. Il craint d'être découvert. Il craint d'être importun. Je ne vous crains pas. Je ne crains pas ses menaces. C'est un homme craint de tous. Absolument, Je crains pour vous. Fam., Ne craindre ni Dieu ni diable, se dit d'un Homme qu'aucune crainte n'arrête. Je ne crains pas de le dire, de l'assurer, etc., Je n'hésite pas à le dire, à l'assurer, etc., parce que j'en ai la certitude. Il se prend aussi pour Respecter, révérer. Craindre Dieu. C'est un homme craignant Dieu. Craindre son père, sa mère. Il se dit également de Certaines choses par rapport a celles qui leur sont contraires, qui peuvent les endommager, les détruire. Ces arbres ne craignent pas le froid. Cette couleur craint le soleil. Ce vase de terre ne craint pas le feu.
Crainte : définition du Littré (1872-1877)
-
1Sentiment par lequel on craint.
Ôter de crainte
, Voiture, Lett. 9.C'est par là que l'on tient ses voisins en contrainte, Ses peuples en repos, ses ennemis en crainte
, Corneille, Nicom. III, 2.S'ils vous tiennent ici, tout est pour eux sans crainte
, Corneille, ib. I, 1.Comme si notre Rome eût fait toutes vos craintes
, Corneille, Hor. I, 1.J'ai crainte ici dessous de quelque manigance
, Molière, l'Étour. I, 4.L'homme qui est toujours en crainte
, Pascal, dans COUSIN.Les barbares furent tenus en crainte par ses armes
, Bossuet, Hist. I, 10.Cet animal est triste, et la crainte le ronge
, La Fontaine, Fabl. II, 14.Cette crainte maudite M'empêche de dormir sinon les yeux ouverts
, La Fontaine, ib.…Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre
, La Fontaine, ib. I, 9.La crainte est aux enfants la première leçon
, La Fontaine, Oies.La crainte est nécessaire quand l'amour manque ; mais il la faut toujours employer à regret, comme les remèdes les plus violents et les plus dangereux
, Fénelon, Tél. XXIV.Une âme menée par la crainte en est toujours plus faible
, Fénelon, Éduc. des filles, ch. 5.Qu'ils pleurent, ô mon Dieu, qu'ils frémissent de crainte, Ces malheureux qui de ta cité sainte Ne verront point l'éternelle splendeur
, Racine, Athal. II, 9.Que de craintes, mes sœurs, que de troubles mortels !
Racine, ib. III, 8.Le respect et la crainte Ferment autour de moi le passage à la plainte
, Racine, Bérén. II, 2.Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte
, Racine, Athal. I, 1.Jamais crainte ne fut plus juste que la vôtre
, Racine, Phèd. III, 3.Le tyran [Pluton] qui tient en crainte les vivants et les morts
, Fénelon, Tél. XVIII.Comme il était sans crainte, il était sans défenses
, Voltaire, Œdipe, IV, 1. -
2Sentiment de crainte respectueuse. La crainte de Dieu. Crainte filiale.
Celui-ci avait la crainte des dieux
, Fénelon, Tél. XII.La bonne crainte vient de la foi : la fausse crainte vient du doute
, Pascal, Pensées, part. II, art. 17.[ô Dieu] rendez-le heureux, en lui conservant votre crainte, qui seule fait le bonheur des peuples et des rois
, Massillon, Petit car. Malheur des grands.Terme de droit. Crainte révérencielle, synonyme de crainte filiale ou respectueuse. Crainte servile, celle qui naît de la seule appréhension du châtiment. Crainte grave, celle qui est capable d'ébranler même une âme forte, comme la crainte de la mort. Une crainte grave suffit pour annuler un contrat. On dit par opposition : crainte légère
-
3Sentiment d'un respect mal placé.
Cette disposition renferme premièrement un mépris de Dieu qui la rend très criminelle, secondement une crainte du monde qui la rend très insensée
, Massillon, Carême, Resp. hum.Rappelé d'un côté par la voix de Dieu, de l'autre retenu par la crainte des hommes
, Massillon, ib. -
4Dans la crainte de, avec l'infinitif, ou dans la crainte que, avec le subjonctif et la particule ne. Dans la crainte de tomber. Dans la crainte que l'orage ne survienne.
C'est une licence de ne pas mettre ne.
Le maréchal de Boufflers attaqua deux heures avant l'arrivée de son infanterie, dans la crainte que les ennemis se retirassent
, Saint-Simon, 119, 51. -
5De crainte de, avec l'infinitif.
Quoique ce soit un bien que l'un et l'autre attende, De crainte de le perdre, aucun ne le demande
, Corneille, Rodog. II, 2.De crainte que, avec le subjonctif et la particule ne, en craignant que. De crainte que l'on ne vous trompe. De crainte que l'heure ne fût passée.
C'est une licence de ne pas mettre ne.
Anaxagoras abandonna tout ce qu'il avait, de crainte que le soin de ses propres intérêts le détournât de l'étude
, Fénelon, Anaxagoras.Elliptiquement, crainte de.
Il n'a, crainte du chaud, que l'air pour couverture
, Régnier, Sat. XI.Crainte pourtant de sinistre aventure, Allons chez nous achever l'entretien
, Molière, Amph. I, 2.Le peuple est désespéré entre la nécessité de payer, de peur des exactions, et le danger de payer, crainte des surcharges
, Montesquieu, Esp. XIII, 18.Crainte de, pris ainsi adverbialement, se dit des choses et jamais des personnes : Il a fait cela crainte de pis ; on ne dirait pas : Il a fait cela crainte de vous. Cette locution s'emploie avec un substantif pour complément, plutôt qu'avec un infinitif ; cependant on trouve cet exemple-ci de l'infinitif dans J. J. Rousseau, exemple qui pourrait être imité : On n'osait interroger personne, crainte d'apprendre plus qu'on ne voulait savoir, Hél. VI, 11. Elle ne s'emploie pas avec que : De crainte qu'on ne nous dérange, et non : Crainte qu'on ne nous dérange.
SYNONYME
APPRÉHENSION, CRAINTE, PEUR. L'appréhension est une vue de l'esprit qui aperçoit un péril comme possible. La crainte est une émotion du cœur à la vue du péril. La peur est, en face du péril, la perte du courage et de la puissance de résister.
HISTORIQUE
XIIe s. Cumencement de sapience, la crieme de nostre Segnor
, Liber psalm. p. 172. Jo tis serfs, dès m'enfance, ai crieme oüd de nostre Seignur
, Rois, 314.
XIIIe s. Grant craime et grant paor en a, Mès sachiez qu'il se deffendra, S'il li vient nus hom qui l'assaille
, Ren. 18511.
XVe s. Lequel s'en alla sans dire adieu à son maistre, pour la crainte de sa personne, autrement il eust esté tué ou prins
, Commines, I, 2.
XVIe s. Boire à la françoise, et moderéement en crainte de sa santé
, Montaigne, II, 15. Sa gravité estoit melée d'une maniere de crainte, qu'il sembloit qu'il redoubtast la presence du peuple
, Amyot, Nicias, 3.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
CRAINTE. Ajoutez :Toutes les bonnes têtes la voudraient, cette suspension, crainte que vous ne soyez trompés, Sévigné, 4 nov. 1673.
Crainte : définition du Encyclopédie, 1re édition (1751)
CRAINTE, s. f. (Morale.) c’est en général un mouvement inquiet, occasionné dans l’ame par la vûe d’un mal à venir. Celle qui naît par amour de notre conservation, de l’idée d’un danger ou d’un péril prochain, je la nomme peur. Voyez Peur.
Ainsi la crainte est cette agitation, cette inquiétude de notre ame quand nous pensons à un mal futur quelconque qui peut nous arriver ; c’est une émotion desagréable, triste, amere, qui nous porte à croire que nous n’obtiendrons pas un bien que nous desirons, & qui nous fait redouter un accident, un mal qui nous menace, & même un mal qui ne nous menace pas, car il regne ici souvent du délire. Un état si fâcheux affecte servilement à quelques égards plus ou moins tous les hommes, & produit la cruauté dans les tyrans.
Cette passion superstitieuse se sert de l’instabilité des évenemens futurs pour séduire l’esprit dont elle s’empare, pour y jetter le trouble & l’effroi. Prévenant en idée les malheurs qu’elle suppose, elle les multiplie, elle les exagere, & le mal qu’elle appréhende luit toûjours à ses yeux. « Elle nous tourmente, dit Charron, avec des marques de maux, comme l’on fait des fées aux petits enfans ; maux qui ne sont souvent maux que parce nous les jugeons tels ». La frayeur que nous en avons les réalise, & tire de notre bien même des raisons pour nous en affliger. Combien de gens qui sont devenus misérables de peur de tomber dans la misere, malades de peur de l’être ? Source féconde de chagrins, elle n’y met point de bornes ni d’adoucissement. Les autres maux se ressentent pendant qu’ils existent, & la peine ne dure qu’autant que dure la cause : mais la crainte s’étend sur le passé, sur le présent, sur l’avenir qui n’est point, & qui peut-être ne sera jamais. Ennemie de notre repos, non-seulement elle ne connoît que le mal, souvent à fausses enseignes, mais elle écarte, elle anéantit, pour ainsi dire, les biens réels dont nous joüissons, & se plaît à corrompre toutes les douceurs de la vie. Voilà donc une passion ingénieusement tyrannique, qui loin de prendre le miel des fleurs, n’en suce que l’amertume, & court de gayeté de cœur au-devant des tristes songes dont elle est travaillée.
Ce n’est pas tout de dire qu’elle empoisonne le bonheur de l’homme, il faut ajoûter qu’elle lui est à jamais inutile. Je sai que quelques gens la regardent comme la fille de la prudence, la mere de la précaution, & par conséquent de la sûreté. Mais y a-t-il rien de si sujet à être trompé que la prudence ? mais cette prudence ne peut-elle pas être tranquille ? mais la précaution ne peut-elle pas avoir lieu sans mouvemens de frayeur, par une ferme & sage conduite ? Convenons que la crainte ne sauroit trouver d’apologie ; & je dirois presque, avec mademoiselle Scudery, qu’il n’y a que la crainte de l’amour qui soit permise & loüable.
Celle que nous venons de dépeindre, a son origine dans le caractere, dans la vivacité inquiete, la défiance, la mélancholie, la prudence pusillanime, le manque de nerf dans l’esprit, l’éducation, l’exemple, &c.
Il faut de bonne heure rectifier ces malheureuses sources par de fortes réflexions sur la nature des biens & des maux ; sur l’incertitude des évenemens, qui font naître quelquefois notre salut des causes dont nous attendions notre ruine ; sur l’inutilité de cette passion ; sur les peines d’esprit qui l’accompagnent, & sur les inconvéniens de s’y livrer. Si le peu de fondement de nos craintes n’empêche pas qu’elles soient attachées aux infirmités de notre nature ; si leurs tristes suites prouvent combien elles sont dangereuses, quel avantage n’ont point les hommes philosophes qui les foulent aux piés ? Ceux à qui l’imagination ne fait point appréhender tout ce qui est contingent & possible, ne gagnent-ils pas beaucoup à penser si sagement ? Ils ne souffrent du moins que ce qui est déterminé par le présent, & ils peuvent alléger leurs souffrances par mille bonnes réflexions. Essayons donc notre courage à ce qui peut nous arriver de plus fâcheux ; défions les malheurs par notre façon de penser, & saisissons les armes de la fortune : enfin, comme la plus grande crainte, la plus difficile à combattre, est celle de la mort, accoûtumons-nous à considérer que le moment de notre naissance est le premier pas qui nous mene à la destruction, & que le dernier pas, c’est celui du repos. L’intervalle qui les sépare, n’est qu’un point, eu égard à la durée des êtres qui est immense. Si c’est dans ce point que l’homme craint, s’inquiete, & se tourmente sans cesse, on peut bien dire que sa raison n’en a fait qu’un fou. Article de M. le Chevalier de Jaucourt.
* Crainte, (Mythol.) La crainte étoit aussi une déesse du paganisme. Elle avoit un temple à Sparte, l’endroit du monde où les hommes avoient le plus de bravoure, & où ils étoient le moins dirigés dans leurs actions par la crainte, cette passion vile qui fit mépriser & le culte & les autels que Tullus Hostilius fit élever à la même déesse chez les Romains. La Crainte étoit fille de la Nuit ; j’ajoûterois volontiers & du crime.
Crainte, (Jurispr.) on en distingue en Droit de deux sortes, la crainte grave & la crainte legere.
La crainte grave, qu’on appelle metus cadens in constantem virum, est celle qui ne vient point de pusillanimité, mais qui est capable d’ébranler l’homme courageux ; comme la crainte de la mort, de la captivité, de la perte de ses biens.
La crainte legere est celle qui se rencontre dans l’esprit de quelque personne timide, & pour un sujet qui n’ébranleroit point un homme courageux ; comme la crainte de déplaire à quelqu’un, d’encourir sa disgrace.
On met au rang des craintes legeres, la crainte révérentielle, telle que la déférence qu’une femme peut avoir pour son mari, le respect qu’un enfant a pour ses pere & mere, & autres ascendans, soit en directe ou collatérale ; celui que l’on doit avoir pour ses supérieurs, & notamment pour les personnes constituées en dignité ; la soûmission des domestiques envers leurs maîtres, & autres semblables considérations qui ne sont pas réputées capables d’ôter la liberté d’esprit nécessaire, pour donner un consentement valable, à moins qu’elles ne soient accompagnées d’autres circonstances qui puissent avoir fait une impression plus forte : ainsi le consentement qu’un fils donne au mariage que son pere lui propose, ne laisse pas d’être valable, quand même il seroit prouvé que ce mariage n’étoit pas du goût du fils, voluntas enim remissa tamen voluntas est.
Les lois romaines nous donnent encore plusieurs exemples de craintes graves & legeres. Elles décident que la crainte de la prison est juste, & que la promesse qui est faite dans un tel lieu, est nulle de plein droit. Parmi nous, une promesse qui seroit faite pour éviter la prison, seroit en effet nulle ; mais celui qui est déjà constitué prisonnier, peut s’obliger en prison, pourvû que ce soit sans contrainte : on observe seulement de le faire venir entre deux guichets, comme étant réputés lieu de liberté.
La crainte d’un procès mû ou à mouvoir, ne vitie pas la stipulation ; il en est de même de l’appréhension que quelqu’un a d’être nommé à des charges publiques & de police ; ce qui est fait pour obéir à justice, n’est pas non plus censé fait par crainte. Mais lorsqu’il y a du danger de la vie, ou que l’on est menacé de subir quelque peine corporelle, c’en est assez pour la rescision d’un acte, fût-ce même une transaction.
Un nouveau consentement, ou une ratification de l’acte, répare le vice que la crainte y avoit apporté.
Chez les Romains, aucun laps de tems ne validoit un acte qui avoit été fait par une crainte grave ; mais dans notre usage il faut reclamer dans les dix années du jour qu’on a été en liberté de le faire, autrement on n’y est plus recevable. Voyez au ff. 4. tit. ij. l. 21. tit. jv. l. 22. au code 8. tit. xxxviij. l. 9. & liv. II. tit. jv. l. 13. tit. xx. l. 4. & l. 8. (A)
Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0Étymologie de « crainte »
Étymologie de crainte - Littré
Craint ; wallon, crimeûre. L'ancien français crieme, craime vient directement de l'ancien verbe cremir.
Phonétique du mot « crainte »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
crainte | krɛ̃t |
Évolution historique de l’usage du mot « crainte »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « crainte »
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Après le déconfinement de l'Europe, le reconfinement ? Si l'épidémie de Covid-19 a marqué un recul important sur le Vieux continent dans la foulée des mesures de restriction mises en place en mars, des résurgences ont été enregistrées ces derniers jours conduisant plusieurs pays à reconfiner localement. La crainte ? L'apparition d'une nouvelle vague de contaminations à l'heure où l'épidémie de coronavirus s'accélère dans le monde et notamment en Amérique Latine ou aux États-Unis. LExpress.fr, Faut-il craindre l'ouverture des frontières en Europe alors que certains pays reconfinent? - L'Express
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Cachez soigneusement votre supériorité de crainte de vous faire des ennemis. De Arthur Schopenhauer
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L'homme n'a qu'un mal réel : la crainte de la mort. Délivrez-le de cette crainte et vous le rendrez libre. De François René de Chateaubriand / Essai sur les révolutions
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Ma seule crainte, c’est d’être irresponsable. De Louane Emera / Parsi Match, 12 février 2015
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L'espoir est né de la crainte du lendemain. De Georges Braque / Le jour et la nuit
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La crainte me prêta des ailes pour fuir. De Alain-René Lesage / Gil Blas
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Soyez sans crainte, le talent n'est pas contagieux. De Guy Bedos / Merci pour tout
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La jalousie est un doute, la crainte est une petitesse. De Honoré de Balzac / Le contrat de mariage
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Longévité : prolongation peu commune de la crainte de la mort. De Ambrose Bierce / Dictionnaire du diable
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La crainte du gendarme est le commencement de la sagesse. De Proverbe français
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Celui qui vit dans la crainte, ne sera jamais libre. De Horace
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La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse. De David
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La biographie ajoute une crainte à la mort. De Oscar Wilde
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On ne peut pas être sans crainte quand on inspire la crainte. De Epicure / Maximes
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La crainte engendre l'objet redouté. De Jakob Wassermann / L'affaire Maurizius
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La haine est fille de la crainte. De Tertullien
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La crainte est quelque chose de plus profond que le courage. Gertrud von Le Fort, La Dernière à l'échafaud Die Letzte am Schafott
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Tout dépend de Dieu, excepté la crainte de Dieu. , Talmud, 33b
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Il n'y a pas de crainte dans l'amour ; Au contraire, le parfait amour bannit la crainte, Car la crainte suppose un châtiment, Et celui qui craint N'est pas consommé en amour. , Épîtres de saint Jean, Ière, IV, 18
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La crainte de Yahvé, principe de savoir. , Ancien Testament, Livre des Proverbes I, 7
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Tu cesseras de craindre en cessant d'espérer. Sénèque en latin Lucius Annaeus Seneca, dit Sénèque le Philosophe, Lettres à Lucilius, V
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Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte. Jean Racine, Athalie, I, 1, Joad
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À la bonne et sincère amour est crainte perpétuellement annexée. François Rabelais, Le Quart Livre, 3
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Nous promettons selon nos espérances, et nous tenons selon nos craintes. François, duc de La Rochefoucauld, Maximes
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[…] Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre. Jean de La Fontaine, Fables, le Rat de ville et le Rat des champs
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Cet animal est triste, et la crainte le ronge. Jean de La Fontaine, Fables, le Lièvre et les Grenouilles
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Il y a des gens dont il ne faut pas dire qu'ils craignent Dieu mais bien qu'ils en ont peur. Denis Diderot, Pensées philosophiques
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Les âmes fortes ne sont ni jalouses ni craintives : la jalousie est un doute, la crainte est une petitesse. Honoré de Balzac, Le Contrat de mariage
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Traductions du mot « crainte »
Langue | Traduction |
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Corse | teme |
Basque | beldurra |
Japonais | 恐れ |
Russe | страх |
Portugais | medo |
Arabe | الخوف |
Chinois | 恐惧 |
Allemand | angst |
Italien | paura |
Espagnol | miedo |
Anglais | fear |
Synonymes de « crainte »
- peur
- alarme
- appréhension
- frayeur
- inquiétude
- terreur
- effroi
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- frisson
- trac
- frousse
- épouvantement
- phobie
- doute
- défiance
- méfiance
- soupçon
- suspicion
- pressentiment
- lâcheté
- honte
- anxiété
- émoi
- espérance
- prémonition
- témérité
- timidité
- transe
- trouble
- crainte
- angoisse