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L'Humanisme (XVIe siècle) – mouvement littéraire

L’Humanisme est un mouvement littéraire du XVIe siècle faisant partie de l’essor culturel de la Renaissance. Venant d’Italie et se propageant à toute l’Europe, l’Humanisme vise à redécouvrir les textes de l’Antiquité, et à promouvoir la tolérance, la liberté et l’amour de l’humanité.

L’invention vers 1454 de l’imprimerie par Gutenberg et le soutien en France, par François Ier, aux artistes de la Renaissance, permirent la diffusion des idées humanistes. Le mouvement de la Pléiade fait également partie de la période de la Renaissance et vise aussi un retour aux textes antiques, mais propose une approche plus élitiste, qui se différencie de l’introduction rabelaisienne du langage populaire dans les textes littéraires.

Origine et principes de l’Humanisme

L’Humanisme est un mouvement littéraire qui prend son essor au XVIe siècle mais commence dès le XIVe siècle en Italie, avec Pétrarque (1304 – 1374) et Boccace (1313 – 1375), poètes florentins. Leur travail consiste à exhumer des textes anciens, à s’en inspirer, et à diffuser de nombreux textes en langue dite « vulgaire », comme le toscan, alors que le latin est encore la langue de référence en littérature. Les humanistes redécouvrent ainsi de nombreux philosophes de l’antiquité, et notamment Platon. D’autres philosophes grecs comme Thucydide, Xénophon, Hérodote, Ptolémée, Strabon, Aristophane, ou Eschyle sont traduits en latin et en langue vulgaire.

C’est dans ce contexte que la philosophie grecque, et notamment platonicienne retrouve un certain engouement. Les textes de Platon sont largement promus par Marsile Ficin, philosophe humaniste italien, qui parvint à réunir les humanistes à Florence, avec l’aide de Cosme de Médicis, dirigeant de la république de Florence. Les humanistes s’efforcent de remettre ces textes anciens dans leur contexte historique, et proposent ainsi une analyse nouvelle des publications de l’Antiquité.

L’invention vers 1454 de l’imprimerie par Gutenberg diffuse ensuite les idées humanistes à travers l’Europe. En France, l’essor de l’Humanisme est également encouragé par la sympathie de François Ier pour les arts et la Renaissance. Le Roi crée en 1530 le Collège des lecteurs royaux, nommé Collège de France depuis 1870, où des humanistes sont payés par la royauté pour enseigner et transmettre des savoirs jusqu’alors ignorés par l’Université de Paris. Le Roi confie par ailleurs à Guillaume Budé (1467 – 1540), humaniste français lettré et bibliophile, la création de la Bibliothèque nationale de France.

En France, François Rabelais est la figure de référence de l’Humanisme. Son maître est Érasme, qui est également proche de l’humaniste anglais Thomas More, et dont l’ouvrage Éloge de la folie constitue l’une des références majeures de ce mouvement littéraire. Rabelais publie deux livres présentant l’histoire de géants, Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), immédiatement condamnés par la faculté de théologie de la Sorbonne. François Ier s’intéresse à ces ouvrages au style nouveau, intégrant le langage populaire et ses grivoiseries, et souhaite qu’on les lui lise. Rabelais transmet ainsi les manuscrits au Roi (qui souffrait de la vérole), en y ajoutant la dédicace suivante :

Buveurs très illustres, et vous vérolés très précieux (car à vous, non à d’autres, sont dédiés mes écrits).

Dédicace de Pantagruel et Gargantua par Rabelais à François Ier
Illustration de Gargantua par Gustave Doré.

Une autre figure de l’Humanisme en France est Montaigne (1533 – 1592), qui contribue à ce courant littéraire et philosophique par l’apport d’idées nouvelles dans le champ de la politique. Son ouvrage Les Essais affirme l’autonomie de la Raison, son pouvoir à libérer l’Homme des préjugés, et ainsi d’assurer sa propre autonomie.

Principes de l’Humanisme

L’Humanisme est un mouvement littéraire et artistique suivants différents principes :

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  • Les humanistes s’efforcent de rechercher les textes anciens, de les traduire et de les analyser à l’aune de leur contexte historique. Le but de ce travail est la diffusion du savoir.
  • La création du Collège des lecteurs royaux accompagne l’émergence d’une nouvelle pédagogie humaniste, qui rompt avec la scolastique, philosophie développée lors du Moyen-âge qui concilie l’apport de la philosophie grecque avec la théologie chrétienne. La pédagogie humaniste repose sur l’imitation des anciens, et l’ouverture à de nouveaux savoirs et disciplines. Ainsi, Les Essais de Montaigne sont une collection de textes abordant une myriades de thèmes différents : arts, médecine, livres, affaires domestiques, histoire ancienne, maladie etc. Les humanistes encouragent l’apprentissage de nombreuses langues.
  • Les humanistes ont l’amour de l’Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l’Homme et souhaitent rendre l’Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs.
  • Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale. Par exemple, Thomas More, dans son Utopie, appelle à réformer la politique contemporaine en mettant en scène de nombreux personnages faisant société sur une île fictive. Les humanistes prônent également le pacifisme.
  • Les humanistes s’emparent de la question religieuse et souhaitent un retour au texte biblique et à son étude. Ils mettent en avant l’importance de la tolérance, et appelle de leurs voeux une renaissance spirituelle. L’Éloge de la Folie d’Érasme va précipiter la Réforme protestante.

Citations d’oeuvres humanistes

Voici quelques extraits des oeuvres humanistes pré-citées. Vous pouvez également explorer gratuitement sur Wikisource les oeuvres de Rabelais, d’Érasme, de Thomas More, ou de Montaigne.

Extrait de Pantagruel de Rabelais

Lire notre commentaire de l’extrait suivant, lettre de Gargantua à Pantagruel.

[…]

    C’est pourquoi, mon fils, je t’engage à employer ta jeunesse à bien progresser en savoir et en vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Epistémon : l’un par un enseignement vivant et oral, l’autre par de louables exemples peuvent te former. J’entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues : premièrement le grec, comme le veut Quintilien, deuxièmement le latin, puis l’hébreu pour l’Écriture sainte, le chaldéen et l’arabe pour la même raison, et que tu formes ton style sur celui de Platon pour le grec, sur celui de Cicéron pour le latin.
    Qu’il n’y ait pas d’étude scientifique que tu ne gardes présente en ta mémoire et pour cela tu t’aideras de l’Encyclopédie universelle des auteurs qui s’en sont occupés.
    Des arts libéraux : géométrie, arithmétique et musique, je t’en ai donné le goût quand tu étais encore jeune, à cinq ou six ans, continue.
    De l’astronomie, apprends toutes les règles, mais laisse-moi l’astrologie et l’art de Lullius comme autant d’abus et de futilités.
    Du droit civil, je veux que tu saches par cœur les beaux textes, et que tu me les mettes en parallèle avec la philosophie. Et quant à la connaissance de la nature, je veux que tu t’y donnes avec soin : qu’il n’y ait mer, rivière, ni source dont tu ignores les poissons ; tous les oiseaux du ciel, tous les arbres, arbustes, et les buissons des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux cachés au ventre des abîmes, les pierreries de tous les pays de l’Orient et du midi, que rien ne te soit inconnu.
    Puis relis soigneusement les livres des médecins grecs, arabes et latins, sans mépriser les Talmudistes et les Cabalistes, et, par de fréquentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de l’autre monde qu’est l’homme.
    Et quelques heures par jour commence à lire l’Écriture sainte : d’abord le Nouveau Testament et les Épîtres des apôtres, écrits en grec, puis l’Ancien Testament, écrit en hébreu.
    En somme, que je voie en toi un abîme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillité et le repos de l’étude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de défendre ma maison, et de secourir nos amis dans toutes leurs difficultés causées par les assauts des malfaiteurs. Et je veux que, bientôt, tu mesures tes progrès ; cela, tu ne pourras pas mieux le faire qu’en soutenant des discussions publiques, sur tous les sujets, envers et contre tous, et qu’en fréquentant les gens lettrés tant à Paris qu’ailleurs.
    Mais – parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n’entre pas en âme malveillante et que Science sans Conscience n’est que ruine de l’âme – tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en lui toutes tes pensées et tout ton espoir ; et par une foi nourrie de charité, tu dois être uni à lui, en sorte que tu n’en sois jamais séparé par le péché.
    Méfie-toi des abus du monde ; ne prends pas à cour les futilités, car cette vie est transitoire, mais la parole de Dieu demeure éternellement. Sois serviable pour tes prochains, et aime-les comme toi-même. Révère tes précepteurs. Fuis la compagnie de ceux à qui tu ne veux pas ressembler, et ne reçois pas en vain les grâces que Dieu t’a données. Et, quand tu t’apercevras que tu as acquis tout le savoir humain, reviens vers moi, afin que je te voie et que je te donne ma bénédiction avant de mourir.

    Mon fils, que la paix et la grâce de Notre Seigneur soient avec toi. Amen.
    D’Utopie, ce dix-sept mars,
    Ton père, Gargantua.

Rabelais, Pantagruel, chapitre 8.

Extrait de la préface de l’Éloge de la folie d’Erasme (lettre à Thomas More)

Erasme à son cher Thomas More. Salut.

Ces jours derniers, comme je revenais d’Italie en Angleterre, pour ne pas perdre tout ce temps que je devais passer à cheval en bavardages où les Muses et les lettres n’ont pas de part, j’ai préféré quelquefois réfléchir sur des questions ayant trait à nos communes études ou prendre plaisir à évoquer les amis que j’ai laissés ici, aussi savants que délicieux.

Parmi eux, mon cher More, c’est d’abord à toi que j’ai pensé : ton souvenir m’était aussi plaisant, toi absent, que le fut jadis ta présence, lorsque nos relations étaient familières ; et que je meure si jamais j’ai connu dans la vie quelque chose de plus doux. Donc jugeant que je devais m’occuper à tout prix, et les circonstances ne se prêtant guère à une méditation sérieuse, j’eus l’idée de m’amuser à un éloge de la Folie. Quelle Pallas, me diras-tu, te l’as mise en tête ? C’est d’abord ton nom qui m’y a fait penser, lequel est aussi voisin de la Folie que tu es toi-même étranger à la chose. Car tu lui es, tout le monde le reconnaît, totalement étranger. Ensuite, j’ai supposé que ce jeu de mon esprit gagnerait ton approbation, parce que tu prends d’ordinaire un très grand plaisir à ce genre d’amusements, c’est-à-dire, je crois, qui n’est ni dépourvu d’érudition ni de culture, et que tu tiens volontiers dans le train ordinaire de la vie le rôle d’un Démocrite. Pourtant, si la singulière profondeur de ta pensée t’éloigne complètement du vulgaire, ton incroyable douceur et affabilité de caractère fait que tu peux toujours être à la disposition de tous avec plaisir. Donc non seulement tu recevras avec bienveillance cette petite déclamation, comme un souvenir de ton compagnon, mais tu accepteras de la défendre puisqu’elle t’est dédiée, et n’est plus à moi, mais à toi.

En effet, il ne manquera sans doute pas de détracteurs pour la diffamer disant que ce sont des bagatelles les unes plus légères qu’il ne sied à un théologien, les autres trop mordantes pour convenir à la modestie chrétienne, et ils s’écrieront que je ramène à l’Ancienne Comédie ou à un certain Lucien et que je déchire tout à belles dents ; Mais ceux qu’offensent la légèreté du sujet et son caractère ludique, je voudrais qu’ils songent que l’exemple ne vient pas de moi mais qu’il y a longtemps que de grands auteurs en ont fait autant. Il y a des siècles qu’Homère a rédigé la Batrachomyomachie, (…) Polycrate a fait l’Eloge de Busiris qu’Isocrate a blâmé, Glaucon a fait l’éloge de l’injustice, Favorinus celui de Thersite et de la fièvre quarte, Synésius, celui de la calvitie ; Lucien, celui de la mouche et du parasitisme ; Sénèque s’est amusé avec l’apothéose de Claude, Plutarque avec le dialogue de Gryllus et d’Ulysse(…). Par conséquent, je prie ces gens de se figurer que j’ai voulu me distraire l’esprit en jouant aux échecs ou, s’ils préfèrent, en faisant du cheval sur un roseau. Car enfin c’est une iniquité qu’on permette que chaque mode de vie ait ses délassements et qu’on n’en concède absolument aucun aux études, surtout quand les bagatelles mènent au sérieux et que le divertissement est traité de façon telle que le lecteur, s’il a un peu de nez, y trouve mieux son profit qu’aux argumentations graves et spécieuses de certains ! Par exemple, tel dans un discours longuement travaillé fait l’éloge de la rhétorique ou de la philosophie, tel autre le panégyrique d’un prince quelconque, un autre exhorte à faire la guerre aux Turcs. Celui-ci prédit l’avenir ; celui-là invente de petits problèmes sur la laine des chèvres. Car si rien n’est plus frivole que de traiter de choses sérieuses avec frivolités, rien n’est plus divertissant que de traiter de frivolités en paraissant avoir été rien moins que frivole. Certes, c’est aux autres à me juger ; pourtant, si mon amour-propre ne me trompe pas, je crois avoir fait un éloge de la folie mais qui n’est pas tout à fait fou.

Et maintenant au reproche que je serai mordant, je répondrai qu’on a toujours accordé au talent la liberté de railler impunément la vie ordinaire des hommes, pourvu que la licence ne finisse pas en rage. J’en admire d’autant plus la délicatesse des oreilles de ce temps, qui n’admettent plus en général que les titres solennels. On voit même certains qui sont tellement pieux à contresens qu’ils supporteraient plutôt les pires blasphèmes contre le Christ que la plus légère plaisanterie sur un pape ou un prince, surtout si cela touche leur pain de chaque jour. Mais critiquer la vie des hommes sans effleurer une seule personne nommément, je vous le demande, est-ce mordre ou n’est-ce pas plutôt instruire et conseiller ? Au reste, je vous prie, est-ce que je ne fais pas ma propre critique ? En outre, qui n’excepte aucun genre d’hommes, s’en prend manifestement en nul homme en particulier, mais à tous les vices. Donc si quelqu’un se dresse et crie qu’on l’a blessé, il révèlera sa mauvaise conscience ou au moins son inquiétude. Quelqu’un s’est amusé dans ce genre de façon plus libre et mordante, c’est Saint Jérôme qui quelquefois ne se dispense pas de donner des noms. Pour ma part, outre que je me suis totalement abstenu de nommer personne, j’ai modéré mon style de telle façon que le lecteur intelligent comprendra sans peine que j’ai cherché à donner du plaisir plutôt qu’à mordre. (…) Je me suis attaché à recenser les ridicules plutôt que les indignités. Après cela, s’il y a quelqu’un que ces raisons n’apaisent pas, qu’il se souvienne qu’il est beau d’être vitupéré par la folie ; puisque c’est elle que je fais parler, j’ai dû me mettre au service des bienséances du personnage.

Mais pourquoi te dire tout cela, toi qui es un avocat si remarquable que tu peux défendre excellemment même des causes qui ne sont pas excellentes ? Porte-toi bien, très éloquent More, et défends avec soin ta Folie.

Erasme, Éloge de la folie, Préface

Extrait des Essais de Montaigne, éloge de la fréquentation du monde

Il se tire une merveilleuse clarté, pour le jugement humain, de la fréquentation du monde. Nous sommes tous contraints et amoncelés en nous, et avons la vue raccourcie à la longueur de notre nez. On demandait à Socrate d’où il était. Il ne répondit pas : “ D’Athénes ”, mais : “ Du monde”.
Lui, qui avait son imagination plus pleine et plus étendue, embrassait l’univers comme sa ville, jetait ses connaissances, sa société et ses affections à tout le genre humain, non pas comme nous qui ne regardons que sous nous. Quand les vignes gèlent en mon village, mon prêtre en argumente l’ire de Dieu sur la race humaine et juge que la pépie en tienne déjà les Cannibales. A voir dos guerres civiles, qui ne crie que cette machine se bouleverse et que le jour du jugement nous prend au coeur, sans s’aviser que plusieurs pires choses se sont vues, et que les dix mille parts du monde ne laissent pas de garder le bon temps cependant ? Moi, selon leur licence et impunité, admire de les voir si douces et molles. A qui il grêle sur la tête, tout l’hémisphère semble être en tempête et orage. Et disait le Savoyard que, si ce sot de roi de France eût su bien conduire sa fortune, il était homme pour devenir maître d’hôtel de son duc. Son imagination ne concevait autre plus élevée grandeur que celle de son maître.
Nous sommes insensiblement tous en cette erreur : erreur de grande suite et préjudice. Mais qui se présente, comme dans un tableau, cette grande image de notre mère nature en son entière majesté ; qui lit en son visage une si générale et constante variété ; qui se remarque là-dedans, et non soi, mais tout un royaume, comme un trait d’une pointe très délicate : celui-là seul estime les choses selon leur juste grandeur.
Ce grand monde, que les uns multiplient encore comme espèces sous un genre, c’est le miroir où il nous faut regarder pour nous connaître de bon biais.
Somme, je veux que ce soit le livre de mon écolier.
Tant d’humeurs, de sectes, de jugements, d’opinions, de lois et de coutumes nous apprennent à juger sûrement des nôtres, et apprennent notre jugement à reconnaître son imperfection et sa naturelle faiblesse : qui n’est pas un léger apprentissage. Tant de remuements d’Etat et changements de fortune publique nous instruisent à ne faire pas grand miracle de la nôtre.
Tant de noms, tant de victoires et conquêtes ensevelies sous l’oubliance, rendent ridicule l’espérance d’éterniser notre nom par la prise de dix argolets et d’un pouillier qui n’est connu que de sa chute. L’orgueil et la fierté de tant de pompes étrangères, la majesté si enflée de tant de cours et de grandeurs, nous fermit et assure la vue à soutenir l’éclat des nôtres sans siller les yeux.
Tant de milliasses d’hommes enterrés avant nous nous encouragent à ne craindre d’aller trouver si bonne compagnie en l’autre monde. Ainsi du reste.

Montaigne, Les Essais, Livre I, chapitre XXV

Pour aller plus loin, découvrez notre guide complet des principaux mouvements littéraires.

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